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SOCIOLOGIE L1 AES

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Par   •  12 Juin 2018  •  Cours  •  17 270 Mots (70 Pages)  •  588 Vues

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L’Ethnologie

Partie I – Marcel Mauss : «  l’ethnologue en chambre »

Partie II – Bronislaw malinoswky : être sur le terrain

Partie III – Levi Strauss : comprendre les structures

Partie  I : Marcel Mauss ( 1872-1950 )

-Neveu de Durkheim

-Fondateur de la revue « l’année sociologique »

-Fondateur de l’institut français de sociologie

-Sociologue et ethnologue

Il va concentre son travail a la fois sur le développement théorique de la sociologie mais va aussi travailler pour rendre la sociologie et l’ethnologie comme une discipline physique. Il va développer la dimension ethnologique de la sociologie. Le but des sociologues de l’époque est de classer, hiérarchiser, les races humaines. L’idée étant qu’à partir de donnés physiques et sociologique, on va pouvoir retracer l’histoire des races humaines. C’est à l’époque, avec Paul Broca, que l’on entreprend des études comme la taille des crânes etc… On est donc dans une anthropologie en fin du 19 ème début 20 eme qui à pour but de définir la « suprématie » de la race blanche sur les autres, de l’évolution et de la classification des races.

L’Ethnologie pour Mauss :

Observation et études des pratiques culturelles et sociales des sociétés primitives, afin de mettre à jour ce qui constitue la civilisation.

-Pas d’étude de terain spécifique : «  ethnologue en chambre »

-Synthèse théorique à partir des travaux d’autres chercheurs.

Il va rester à Paris pour ses recherches, et faire une synthèse théorique de toutes les études pratiques des autres anthropologues. C’est à travers ce travail théorique qu’il va multiplier les publications dans sa revue. Son idée est de concilier les points de vues de la sociologie et de la psychologie. ( Durkheim avait lui justement mit la sociologie en opposition avec la psychologie). Mauss va vouloir créer un pont entre la psychologie et la sociologie. Mauss part d’un premier postulat : Il observe que toutes les sciences qui sont en constructions ont pour objectif premier de s’autonomiser. Pour la sociologie c’est le cas, il va chercher à montrer tout l’apport de cette science par rapport aux autres et en particulier par rapport à la psychologie. Mauss constate qu’après la légitimation, on obtient des sciences isolés, sans contact ni discussion entre elles qui est pour lui une erreur, car elle ne permet pas aux sciences et notamment sociales, d’ouvrir leurs champs de compréhensions. Mauss constate que certes l’Homme naît et évolue dans un milieu social donné, et dès lors il est donc impossible pour cet homme de l’étudier en dissociant la psychologie de la société qui la conditionne.

Psychologie et Sociologie complémentaires :

  • La psychologie ne peut être dissociée de l’expérience sociale
  • La société n’est pas totalement indépendante des individus
  • La psychologie collective est dépendante des individus
  • Sociologie et psychologie sont complémentaires

Pour Durkheim on doit uniquement prendre en compte la psychologie collective, Pour Mauss on doit prendre en compte la psychologie individuelle, et pour Webber, on doit prendre en compte les deux. La sociologie permet d’expliquer certains faits de déviance psychologique qui paraissent anormaux mais qui sont en fait le produit de la société. La sociologie permet de comprendre les représentations collectives ( mythes, symboles .. ). La psychologie permet de comprendre la dimension symbolique des faits sociaux.

La nation : Une entité dont l’unité s’exprime dans l’esprit collectif par l’idée de Patrie et de citoyens. ( Définition sociologique)

Comment la nation s’inscrit concrètement dans le corps et l’esprit des citoyens :

Comprendre la manière dont l’identité nationale s’ancre dans la personnalité des individus ( approche psychologique ).

Symboles et Mythes :

Drapeaux, hymne national. Monuments aux morts, carte d’identité.

On repère facilement les personnes qui appartiennent à des nations différentes. L’identité nationale s’ancre dans les individus.

Il est essentiel de s’intéresser aux comportements individuels sociaux, pour pouvoir comprendre les comportements collectifs de la société. On va chercher à expliquer les phénomènes totaux.

B)Le « Don » comme fait social total

-La nécessité de considérer la société comme un tout

-Le Don : Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques. ( 1925 )

-Systèmes de don et de contre don entre des clans, des familles ou des groupes.

-Des cérémonies comme lieux de don et de contre dons.

Il cherche à montrer que dans la réalité, les faits sociaux sont enchevêtrés, imbriqués dans l’ensemble des faits sociaux.

Les causes et les effets s’entrecroisent. (Poules ⬄ œufs)

On ne peut pas arracher un fait social au contexte global dans lequel il existe.

La nécessité de considérer la société comme un tout implique de considérer le fait social comme un tout. Mauss trouve comme solution d’aller chercher dans les sociétés primitives. Il va prendre un exemple, un objet d’étude : Le Don, qu’il va considérer comme un fait social Total. Le don s’effectue entre famille ou autre unité dans des cérémonies, des moments précis.

On va voir deux types de dons : Le potlatch amérindien et la Kula mélanésienne.

-Le don pas simplement un échange économique

-Un fait social total qui assure la pérennité des liens sociaux.

-Le Don renvoie à des rites, des politesses, des cérémonies

-Significations «  englobantes » : juridiques, religieuses ou esthétiques

-Trois obligations : donner, recevoir et rendre

Il y a des significations direct qui font intervenir diverses insitutions.   Mauss va s’intéresser aux sociétés dans leurs compléxités, autour du don, pour comprendre comment les sociétés primitives construisent du lien social, entre eux, et entre l’extérieur.

Partie II-Bronislaw Malinowsky (1884-142)

 Lui va partir, Pour s’intéresser à une socété paysanne : les Trobriandais

Sa méthode d’enquête : «  l’observation participative »

-place du sociologue

-Penser de nouveaux sujets :

        -La sexualité

        -Le droit

        -La culture

 L’observateur doit s’intégrer en apprenant la langue, en partageant la vie du village et en s’intégrant à la communauté. Il doit collecter et restituer l’emploi du temps quotidien des villageois. ( =>constat)

Cette observation doit lui permettre de comprendre le décalage entre le discours officiel de la société et les pratiques quotidiennes. Dans ces situations primitives, il va s’intéresser à des sujets originaux. ( utilisé dans les sociétés dites modernes ).

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