LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Bonheur

Analyse sectorielle : Bonheur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  771 Vues

Page 1 sur 5

Introduction / Problematisation.

Ce sujet soulève une problématique assez classique sur le bonheur : celle de savoir quelle place nous devons/pouvons lui accorder dans nos existences. Le bonheur constitue d'une part une fin légitime et même universelle. On ne peut reprocher à personne de vivre pour être heureux, c'est-à-dire de chercher à atteindre le bonheur, et l'on peut même donner à cette affirmation une portée universelle : oui, nous vivons tous, universellement, pour être heureux, tant il est vrai que la définition du bonheur est suffisamment relative à chacun pour que l'on puisse dire que tous les hommes veulent être heureux, quelqu'en soit la manière. 

Mais dans le même temps, le bonheur est une fin incertaine. Vivre pour être heureux, cela signifie aussi chercher le bonheur à tout prix, ne vivre que pour ça. Or, pouvons-nous ainsi tout sacrifier pour le bonheur? Le bonheur constitue-t-il la seule et unique fin de notre existence? Il y a en effet d'autres buts que l'homme, en tant qu'être raisonnable, peut poursuivre et qui peuvent aller à l'encontre de leur bonheur individuel : la vertu, la connaissance, la citoyenneté, la liberté.... Ainsi le bonheur est-il bien la seule fin de notre existence, au détriment de toutes les autres, où notre humanité se joue aussi?

Plusieurs plans étaient bien entendu possibles pour traiter ce sujet, voici donc une proposition à partir de quelques pistes.

 

Première partie. Le bonheur est une fin universelle. 

On pouvait développer dans un premier temps l'idée que nous vivons bien pour être heureux et que cette affirmation a une portée universelle. Cela tient en effet à la définition du bonheur. S'il s'agit d'un état de satisfaction totale et durable, celui-ci peut être atteint de différentes manières selon les individus. Le bonheur est donc relatif, individuel. Dès lors, chacun va, à sa manière, poursuivre celui-ci dans son existence. On peut ainsi considérer le bonheur comme une fin universelle, comme l'explique par exemple Aristote dans l'Éthique à Nicomaque en définissant le bonheur comme la fin suprême : tout ce que nous faisons ou poursuivons (l'argent, les honneurs, l'amour...), nous le faisons pour être heureux et le bonheur est la seule fin en soi de l'existence (on veut être heureux pour être heureux et non pour autre chose).

Il est donc légitime de chercher à être heureux et c'est là aussi un des aspects du problème. Vivons-nous pour être heureux? cela signifie aussi : est-ce bien le sens de notre existence dans le monde? Or, à cet égard, la poursuite du bonheur est conforme à notre nature d'être sensible ce qui implique que nous cherchions à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour être heureux. Le bonheur est en effet fonction de ce qu'il nous est possible de faire, d'obtenir et de notre liberté comme capacité d'action, comme pouvoir. On pouvait ici se référer par exemple aux propos tenus par Calliclès dans le Gorgias de Platon.

Donc le bonheur est une fin universelle et légitime de nos vies. Nous vivons en effet tous pour être heureux. Toutefois, en tant qu'état de satisfaction totale et durable, le bonheur semble difficile voire impossible à atteindre. Dès lors, pouvons-nous ne vivre que pour être heureux? Notre existence n'a-t-elle pas de sens ailleurs que dans un bonheur sensible, individuel et incertain?

 

Deuxième partie. Le bonheur ne peut pas être la seule fin de notre existence.

On pouvait donc enchaîner dans cette deuxième piste sur l'idée que le bonheur ne peut pas être la seule fin de notre existence. On peut aborder la question d'un point

...

Télécharger au format  txt (7.3 Kb)   pdf (90.1 Kb)   docx (10.5 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com