Psychologie de la vie adulte

PSY1220        TRAVAIL NOTÉ 1

Psychologie de la vie adulte

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PSY1220

Psychologie de la vie adulte

Travail noté 1

Analyse d’un récit de vie fictif (25 %)

Consignes

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Table des matières

Introduction………………………………………………………………………...p. 3

Question 1…………………………………………………………………………..p. 3

Question 2………………………………………………………………………..…p. 5

Question 3……………………………………………………………………..……p. 7

Question 4……………………………………………………………………..……p. 8

Question 5……………………………………………………………………..……p. 8

Ce travail qui consiste en l’analyse du récit de vie vécu par Micheline se développera en quatre temps. Tout d’abord les principaux enjeux développementaux qui ont lieu durant l’enfance et l’adolescence seront présentés. Un parallèle sera fait à travers les éléments de la vie de Micheline qu’elle a vécu durant cette période. En faisant le portrait du plan psychosocial de Micheline à son passage à l’âge adulte, je tenterai de déterminer si ces enjeux se sont avérés être résolus de façon positive ou non. Par la suite le même processus se fera pour les stades six et sept du cycle de vie d’Erikson, tout en spécifiant si certains stades précédents ont subi une progression ou régression au niveau de l’équilibre entre les polarités.  Ensuite, j’expliquerai pour quelles raisons je considère que l’histoire de Micheline confirme le point de vue d’Erikson. Finalement, les aspects d’enjeu de la générativité seront abordés. J’illustrerai, à l’aide d’éléments tirés du récit de vie de Micheline, les aspects d’enjeu de la générativité.

Question 1 : Enfance et adolescence

Le modèle d’Erikson sur le développement de la personne est composé de huit stades, les cinq premiers concernent le développement psychosocial lors de l’enfance et de l’adolescence. Chacun de ces stades déclenchent une crise développemental provocant un déséquilibre entre le self et le monde social à l’entour de l’individu.  Afin d’atteindre un équilibre développemental, l’individu doit résoudre cette crise en maintenant une stabilité entre les deux pôles du stade du développement: soit le pôle syntonique (positif) et le pôle dystonique (négatif). Durant le premier stade, soit la petite enfance, l’enjeu développemental est l’espoir qui naît de l’équilibre atteint entre la confiance et la méfiance. Lors du deuxième stade, l’autonomie coexistera avec la honte ou le doute permettra de passer outre l’enjeu de volonté.  Le but étant l’enjeu du stade de l’âge du jeu et représente l’équilibre entre l’initiative et la culpabilité. L’équilibre entre le travail et l’infériorité permettra de passer outre l’enjeu de compétence durant le stade de l’âge scolaire. Puis, l’équilibre entre l’identité et la confusion de rôle permettra de résoudre l’enjeu de fidélité durant la phase de l’adolescence.

Micheline reconnait avoir eu une enfance et une adolescence heureuses qui lui ont permis d’acquérir la confiance, l’autonomie et la force de base nécessaire pour traverser les épreuves que la vie lui a amené.  La mère de Micheline est restée à la maison avec elle jusqu’à ce qu’elle commence l’école et lorsqu’elle est retournée travailler c’était qu’à temps partiel ce qui lui permettait d’investir du temps dans le milieu scolaire de sa fille. Micheline dit s’être toujours sentie encouragée et soutenue par sa mère et qu’elle était très investie dans les activités qu’elle souhaitait réaliser.  Les amies de Micheline étaient toujours les bienvenues à la maison et son père prenait le temps de leur conter des histoires.  Micheline a aimé l’école et toutes ses enseignantes au primaire. Elle restait après les cours pour aider les autres de sa classe et s’est faite de bonnes amies à l’école.  À l’adolescence, Micheline était très active et engagée dans toutes sortes d’activité à un point où elle a dû cesser les cours de violon qu’elle suivait depuis sept ans. Elle croit que cela vient de sa mère qui était elle aussi engagée dans divers projets. Elle n’avait pas encore eu de relation amoureuse à 16 ans et se trouvait ridicule.  

Lors du premier stade, les relations de l’enfant sont surtout centrées sur les parents et la manière dont ceux-ci vont répondre à ses besoins de façon que celui-ci puisse développer une confiance à travers le monde social, les autres et lui-même (Houde 1999, p. 61). La mère de Micheline a été très présente pour elle. Elle l’a soutenu et poussée à relever les défis auxquels elle faisait face. La fierté de sa mère à son égard a pu permettre à Micheline de développer sa confiance tout en l’amenant à développer son autonomie et son sens de l’initiative. Le fait que sa mère l’encourage tout en respectant son rythme sans lui mettre de pression a permis à Micheline de résoudre positivement l’enjeu de ce stade.

Ses parents qui aimaient particulièrement recevoir des gens à la maison ont pu contribuer au développement de ses relations avec les autres. Lors du quatrième stade de son développement, les bonnes relations qu’elle avait avec ses enseignantes et sa facilité à l’école, entre autres par le fait qu’elle aidait les autres élèves dans leurs devoirs, lui ont permis de développer un sentiment de compétence.

À l’adolescence, Micheline a expérimenté divers rôles qui l’ont aidé à développer son identité. Le désir d’aider les autres et la transmission de ses connaissances qui semble avoir émergé durant son enfance lorsqu’elle donnait des séances de rattrapage, s’est maintenue par la suite à travers d’autres expérience comme le gardiennage et les cours de patinage. Ses implications sociales l’ont obligé à délaisser son intérêt pour la musique et cesser les cours de violon. Il est possible qu’elle ait eu envie d’explorer ses propres intérêts à ce moment-là et donc de cesser le violon et s’investir dans d’autres projets et implications à vocation sociales. Il est aussi possible qu’elle ait acquis de sa mère la croyance qu’il faut être investie et engagée dans plusieurs projets en même temps. Ses implications et le fait d’être investie dans plusieurs projets en même temps l’on peut être empêchée de laisser suffisamment de place aux autres aspects de sa vie qui étaient également importants à cette période dans le développement de son identité, comme les relations avec les pairs, puisqu’à 16 ans il est commun d’avoir vécu une relation amoureuse.

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