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Soc 2610

Étude de cas : Soc 2610. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  2 682 Mots (11 Pages)  •  441 Vues

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INTRODUCTION

L'être humain est un être social qui a tendance à vouloir entrer en relation avec d'autres êtres qui partagent des intérêts, des buts ou bien des ressources communes. En ce sens, ils doivent s'organiser, c'est à dire mettre en place des structures, des méthodes ou des procédures afin de faciliter l'efficacité des échanges. Les organisations sont donc présentent partout, car elle constitue un ensemble coordonné d'interactions humaines. Dans ces organisations, il est possible de voir naître des hiérarchies et des relations de pouvoir. Il faut savoir que le pouvoir est le contrôle qu'il est possible d'avoir sur la manière qu'une collectivité, un groupe ou un peuple vont prendre leurs décisions sur des enjeux qui les concernes. Ce pouvoir peut être plus ou moins important et dépend du contexte dans lequel il prend place. Quand il est question d'analyse d'une organisation, c'est souvent vers ces rapports de force ou de pouvoir que les recherches vont aller. Pourquoi dans telles ou telles situations cette personne a un pouvoir? Comment l'utilise-t-elle? Est-elle consciente du pouvoir qu'elle a? Pour répondre à ces questions, il est primordial de prendre le contexte, c'est à dire le temps et l'espace dans lequel les acteurs prennent place, en considération. Dans le cas du présent travail, il est question d'une mise en situation. Cette situation met en place un groupe formé par des rencontres aléatoires de cinq personnes à Quetta au Pakistan. Leur objectif est d'atteindre Istanbul dans les délais les plus courts. Le travail sera donc divisé en quatre temps, selon le changement de la situation initiale, ainsi que des rapports de pouvoir sur les décisions qui seront prises pour atteindre l'objectif finale.

La mise en situation

La mise en situation du VOYAGE prend place à Quetta au Pakistan. Le groupe de cinq voyeurs a pour objectif initial d'atteindre Istanbul en évitant les problèmes des transports en commun du coin, afin d'éviter des délais importants. Ce groupe est constitué d'un Hollandais dans la cinquantaine qui est propriétaire d'un petit camion Bedford. Étant antiquaire de profession, son objectif est de rentrer sa marchandise à la maison à moindres coûts et nécessite les autres membres du groupe, afin de diminuer les coûts, mais aussi diviser les heures de conduite. Par la suite, il y a un Anglais qui sera du voyage que pour quatre jours. Son but est d'atteindre Zahédan pour aller vers Émirats. Le troisième voyageur est un Italien dans la vingtaine qui doit rentrer parce qu'il a été appelé dans son pays pour le service militaire. L'Italien possède beaucoup d'argent et cherche à travers ce voyage à éliminer le plus possible les pertes de temps. Ensuite, il y a un Français, aussi dans la vingtaine, qui voit ce voyage comme une belle opportunité d'éviter les problèmes du transport en commun. De plus, il possède de bonne connaissance dans la mécanique. Pour terminer, il y a un autre Français de vingt ans. Il a croisé le chemin de Hollandais à sa sortie de l'hôpital. Pour le bien du travail, il portera le nom de " malade ". Pour lui, n'ayant pas beaucoup d'argent, l 'offre du voyage en camion est parfait pour rentrer chez lui sans problème, car il connaît bien la route. L'objectif initial est donc simple, chacun des membres veut rentrer sans ennuie. Il sera donc question pour le reste du travail, de voir les rapports de pouvoirs qui seront utilisés pour que chacun atteigne l'objectif commun, mais aussi leurs objectifs personnels.

Jour un et deux

Le voyage débuta sans anicroche dans une atmosphère propice à la convivialité. Les membres du groupe firent connaissance en échangeant sur leurs objectifs et sur l'opportunité que représentait ce périple. En effet, leur rassemblement promettait de facilité grandement le déplacement de chacun. On assista à la naissance d'une relation d'interdépendance entre les protagonistes et à la mise en place du système d'action concret.

Le Hollandais disposait d'un atout particulier, celui de propriétaire du camion. Il perçut son statut comme une source de pouvoir qui lui conférait une certaine liberté d'action. C'est la raison pour laquelle, au soir du deuxième jour, il fit une annonce au groupe qui affirma son autonomie : il voulait profiter du retour par la route pour visiter les pays traversés et faire un arrêt de quelques jours au bord de la mer Caspienne. Le groupe, déstabilisé par cette décision imprévisible, se sentit contraint de suivre la volonté du propriétaire et ressentit une perte d'autonomie qui se traduisit par une absence d'objection. En fin stratège, le Hollandais a su maîtriser une zone d'incertitude du groupe en cachant son jeu dès le départ. Sa décision inattendue lui procura certes, un certain pouvoir circonstanciel qui lui permit momentanément d'infléchir la situation en sa faveur. Cependant, son absence de ressources au niveau financier et au niveau des connaissances géographique, linguistique, etc. plaçait le Hollandais à la merci des incertitudes liées aux contraintes de l'environnement.

L'Italien, conscient que le propriétaire du Bedford n'était pas très familier avec la région, simula l'expertise en affirmant que la mer Caspienne n'avait rien d'extraordinaire et que l'eau devait être froide en cette saison. Il tenta, par cette stratégie, d'augmenter l'incertitude du Hollandais lié à sa méconnaissance des lieux pour ainsi réduire son pouvoir. Par contre, la tentative du jeune homme qui n'avait jamais mis les pieds au bord de la Caspienne s'avéra infructueuse, car le Hollandais n'adhéra pas à ses conclusions. Ce dernier demeura engagé dans la poursuite de son objectif. Par contre, le pouvoir ne lui était pas attribué définitivement. Il fut le fruit d'un contexte qui lui a été provisoirement favorable, mais il n'était pas à l'abri des manœuvres d'usurpation des autres membres.

Jour trois et quatre

Dès le matin du troisième jour, quelques oppositions commençaient à se faire sentir entre les occupants du camion. Après que le Hollandais ait fait part de ses réelles intentions, c'est-à-dire visiter les pays traversés durant le trajet et faire un détour assez important pour voir le bord de la Caspienne, certaines

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