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SOC 2005 Travail noté 4

Dissertation : SOC 2005 Travail noté 4. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2016  •  Dissertation  •  1 974 Mots (8 Pages)  •  781 Vues

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Je me suis senti interpellé par le sujet que j’ai choisi pour ce quatrième travail car les emplois atypiques font parties de la réalité d’un gros pourcentage d’employés travaillant à l’École de Technologie Supérieure, employeur pour qui je travaille depuis 7 ans. Le chapitre 16, qui a trait aux enjeux du marché du travail et l’évolution des formes d’emplois, est celui dont je ferai la critique et je ferai part aussi de mon opinion par rapport à celui-ci tout en abordant le thème du développement des nouvelles formes d’emploi qui nous emmène à nous questionner sur la qualité du travail améliorée par celles-ci ou à sa détérioration.

En premier lieu, il est important d’élaborer davantage sur la situation des employés de l’École de Technologie Supérieure afin de mieux comprendre le contexte. Les employés temporaires travaillant à l’université formant de futurs ingénieurs représentent 24% de l’ensemble des travailleurs ce qui signifie une personne sur quatre ne possède pas de poste permanant. Lorsque j’ai été embauché à l’École, le personnel des ressources humaines promet l’obtention d’un poste permanent avant une durée maximum de deux ans d’ancienneté. Ce qui était vrai à cette époque car les exigences des postes affichés étaient moins pointues ce qui permettait au personnel à l’interne d’obtenir plus facilement un emploi permanent. Les ressources humaines étaient aussi, selon moi, plus portées à encourager le personnel déjà en place dans l’entreprise. Aujourd’hui, les choses ont bien changé car les exigences des postes sont de plus en plus hautes et spécifiques. Ce qui a comme résultat que l’employeur embauche très souvent des gens de l’externe et le personnel de l’interne se voit obligé de patienter plus longtemps dans l’espoir d’obtenir un poste régulier dans un avenir rapproché. Ce sont ces employés qui, maintenant, attendent parfois jusqu’à 6 ans d’ancienneté avant d’avoir un poste permanent. Ce qui cause un niveau de stress parfois élevé en raison des contrats parfois courts, une insatisfaction due à l’attente qui semble interminable face à l’obtention de la permanence et le sentiment d’être prisonnier de nos tâches.

Donc, après avoir lu le chapitre 16 écrit Madame Diane-Gabrielle Tremblay, j’ai trouvé que l’emphase était beaucoup trop mise sur l’horaire de travail alors que les nouvelles formes d’emplois englobent plusieurs formes de travail atypique. En fait, Madame Tremblay les mentionne brièvement dans son texte et fait surtout référence aux emplois à temps partiel définis par l’horaire de travail réduit. En fait, selon l’article que j’ai choisi sur internet écrit par l’auteur Jean-Philippe Day de l’Université de Laval, plusieurs définitions peuvent correspondre au travail à temps partiel. Par exemple, le travail à temps partiel peut se définir par des employés réguliers ou permanents qui n’ont pas d’horaire hebdomadaire ou mensuel normaux, mais qui restent au service du même employeur. Cela peut aussi être définit par des employés occasionnels qui sont appelés au besoin, des employés temporaires qui sont engagés pour de courtes périodes, des employés à contrat ou encore des employés qui se préparent pour leur retraire avec un horaire réduit de façon progressive. Nous pouvons donc parler de ces formes d’emplois comme étant atypiques lorsque le salarié n’est pas à temps pleins dans un lieu unique et lié par un contrat de travail normalisé. Bref, l’auteure du texte dans le chapitre analysé met l’emphase sur le nombre d’heure de travail dans les secteurs des services entre-autre alors que la situation d’aujourd’hui ainsi que la problématique que peut engendrer les nouvelles formes d’emploi vont au-delà du nombre d’heure ou de l’horaire. Il est bien évident que dans le secteur de la santé les horaires soient beaucoup plus contraignants que dans une université et qu’il est connu que le secteur de la santé est un domaine où la femme est très présente. Donc, pour les femmes travaillant comme infirmière dans un hôpital, il va de soi que la conciliation travail-famille doit être beaucoup plus difficile avec les horaires de soir, de nuit, brisés, sur appel, etc. Mais ce que je remarque depuis plusieurs années est que les gens ont plus de difficulté à trouver un poste permanent plutôt qu’à trouver un emploi à temps pleins ce qui veut dire entre 35 et 40 heures par semaine. À l’École de Technologie Supérieure, il n’y a pas d’emploi à temps partiel si on le défini de la même façon que Madame Tremblay car la plupart travaillent entre 35 et 38 heures par semaine. Alors, le nombre d’heure n’est pas un problème dans la réalité actuelle dans beaucoup d’entreprise. En fait, les gens que j’ai eu la chance de rencontrer au courant de ma vie travaillant à temps réduit le faisait souvent par choix car ils étaient soit aux études ou bien à la pré-retraite. Dans le texte sur les enjeux du marché du travail et l’évolution des formes d’emploi, on parle aussi beaucoup de la femme qui a été particulièrement touchée par ces développements d’emploi car elles sont très présentes dans le secteur du commerce, de la santé et des services alimentaires où les horaires sont moins standards. À ce sujet, je crois tout d’abord que le choix de carrière est aujourd’hui un choix et non une obligation pour la plupart des gens et que les femmes travaillant dans ces domaines sont très au fait de la particularité des horaires au sein de ce type d’emploi. Toujours par rapport à ce même point, j’ai pu remarquer que les hommes sont aujourd’hui de plus en plus présents dans les domaines ci-haut mentionnés tel que le commerce de détail, la restauration, etc. Ils sont, pourrait-on dire, présents dans ces types d’emploi autant que les femmes sauf dans le domaine de la santé probablement. Beaucoup d’emplois dans le domaine de la restauration ou de la vente au détail sont occupés par des étudiants cherchant volontairement à travailler durant les soirées et les fins de semaine pour pouvoir harmoniser leur horaire d’étude avec leur emploi du temps. Dans l’article que j’ai choisi, l’auteur mentionne que l’évolution du travail à temps partiel ne fait pas exclusivement référence à une situation de contrainte imposée à l’employé et que celui-ci a sa part de responsabilité dans son choix de carrière ce qui me rend tout à fait en accord avec ces dires.

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