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Redistribution et réduction des inégalités

Analyse sectorielle : Redistribution et réduction des inégalités. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  625 Mots (3 Pages)  •  647 Vues

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glo-saxon 12.

Depuis 2007[modifier | modifier le code]

Les inégalités de niveau de vie évoluent peu en 2007. Les 10 % de personnes les plus pauvres avaient un niveau de vie de 10 010 euros annuels (+1,9 %). Les 10 % de personnes à plus haut revenus ont un niveau de vie de 33 900 euros (+1,3 %). Les inégalités ont « peu évolué pour 90 % de la population » entre 2005 et 2007, selon l'étude "Revenus et patrimoine des ménages" de l'Insee13.

"Les 20 % des personnes les plus aisées détiennent 38,2 % de la masse des niveaux de vie, soit 4,2 fois celle détenue par les 20 % des personnes les plus modestes"; "ce rapport est stable depuis 2005".

Le niveau de vie des très riches évolue plus vite: "Entre 2004 et 2007 les inégalités se sont creusées entre les ménages très aisés et le reste de la population". En 2007, une personne se situe parmi les 1 % les plus riches au-dessus de 84 500 euros de revenu déclaré annuel par unité de consommation. Les revenus de ce 1 % « ont augmenté plus vite que ceux de l'ensemble de la population »13.

Depuis 2007, le rapport du niveau de vie des 10 % les plus riches à celui des 10 % les plus pauvres a augmenté, atteignant désormais 3,5. Surtout le caractère inégalitaire de la société française est devenu une réalité incontestable : le rapport du Bureau International du travail (BIT) montre ainsi que la France, est de tous les pays dits développés, celui dont l'Indice de Gini, instrument de référence pour la mesure des inégalités, a le plus augmenté.

Redistribution et réduction des inégalités[modifier | modifier le code]

L'État, par sa politique sociale et sa fiscalité, limite l'ampleur des inégalités. En effet, plus les ménages sont pauvres, plus les revenus de transfert occupent une place importante dans leur revenu. Au contraire, plus ils sont riches, plus les ménages payent des impôts.

L'État prend près de 20 % du revenu des 10 % des ménages les plus riches (D10) sous la forme d'impôt, en ne leur donnant presque pas de prestation sociale. Au contraire, il donne, sous la forme de transferts sociaux, près de 40 % de leur revenu aux 10 % des ménages les plus pauvres (D1).

Comparaisons internationales[modifier | modifier le code]

Une vaste étude de l'OCDE parue en octobre 2008 montre que si la pauvreté et les inégalités ont globalement progressé dans le monde occidental (OCDE) depuis 20 ans, elles sont restées stables en France14.

Les revenus annuels des 10 % de Français les plus pauvres s'élèvent en moyenne à 9 000 dollars (en parité de pouvoir d'achat entre des pays qui n'ont pas la même devise). Ce chiffre est supérieur de 25 % à la moyenne OCDE. Les 10 % de Français les plus riches gagnent 54 000 dollars par an en moyenne, équivalente à la moyenne observée dans l'OCDE. Depuis 1985, les inégalités entre les salaires bruts masculins à temps plein ont diminué de 10 % en France, alors qu'elles ont augmenté de 20 % en moyenne dans le reste de l'OCDE.

Sur la période 1985-2005, le taux de pauvreté (la proportion de personnes sous le seuil de pauvreté, la moitié du revenu médian dans un pays

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