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Notes de débat sur l'environnement

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Par   •  19 Février 2020  •  Discours  •  2 424 Mots (10 Pages)  •  427 Vues

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Débat « Le climat, l'État et nous »

18 h 15 – PREMIER BLOC : La déclaration (2 minutes de réponse individuelle)

Le 16 mai dernier, une déclaration signée par des organisations du secteur privé, du monde syndical, professionnel et municipal, des experts et des citoyens faisait le constat de la difficulté pour le Québec d’avancer sur ses objectifs environnementaux et d’utiliser ses efforts dans ce domaine pour enrichir les Québécois. Cette déclaration demande également aux partis politiques de s’engager à revoir la gouvernance environnementale dès après les élections pour corriger cette situation. Quelle est la réponse de votre parti à cette déclaration?

Premièrement, je vous remercie de cette invitation et je salue XX (candidats présents, etc.).

Nous ne parlerons jamais assez de l’environnement et ça me fait donc extrêmement plaisir d’être ici pour ce faire.

Il faut prendre le temps de se questionner sur les répercussions  environnementales et sociales des pratiques de l’État, et de nos entreprises, pour nous tourner vers une vision à long terme du monde dans lequel nous vivons, ainsi que sur la responsabilité de chacun.

Nous sommes d’accord avec plusieurs constats qui émanent de votre déclaration :

  • Les québécois reconnaissent les enjeux reliés aux changements climatiques et veulent agir efficacement pour lutter contre ceux-ci, ils veulent voir les résultats de leur effort collectif.
  • Malheureusement, nous faisons le même constat que vous : le Québec rate ses cibles.
  • La CAQ croit aussi que ces ratés sont causés par le manque de vision d’ensemble du gouvernement et le manque de leadership de la part du ministère de l’Environnement.

Vous proposez une nouvelle structure de gouvernance comme moyen pour atteindre nos objectifs environnementaux. Nous n’avons jamais été au pouvoir. Nous n’avons pas encore eu la chance de nous occuper de la gestion interne des ministères. Quand nous serons au pouvoir, nous serons en mesure d’analyse s’il s’agit du meilleur moyen (que de modifier la structure de gouvernance). Vous comprenez que je ne peux pas m’engager à revoir une structure, sans que nous ne la connaissions bien d’abord.

Par contre, je peux définitivement entériner les principes phares de votre proposition.

  • La pérennité : Je pense qu’à la base même du développement durable il y a cette idée de pérennité et j’irais même jusqu’à ajouter qu’il s’agit de penser nos actions en termes d’équité intergénérationnelle et non pas juste en termes de cycles électoraux comme vous l’avez souligné dans la déclaration (Note de Fanny : petite blague pour faire rire les organisateurs) !
  • La participation : Aujourd’hui est un exemple de participation citoyenne et oui, les organismes, les acteurs de la société civile ont leur mot à dire dans les processus de gouvernance de l’État.
  • La coordination : La coordination, ça en prend à plusieurs niveaux. Ça en prend entre les ministères, certainement, mais ça en prend aussi entre nos directions régionales. Mais l’élément essentiel pour que cela fonctionne c’est le leadership. Sans lui, on aura beau faire tous les efforts de coordination, si on n’a pas de capitaine de bateau, on n’ira nulle part.
  • La rigueur : pour la CAQ, il est très important de se baser sur des données scientifiques pour prendre nos décisions. Nous voulons, entres autres, rapprocher la recherche appliquée et nos entrepreneurs québécois. Imaginez qu’on réunisse le génie académique et le génie des affaires ! C’est le moteur même d’une économie verte qu’on pourra exporter, tant sur le plan des connaissances que des technologies.
  • L’imputabilité : On aura l’occasion d’en reparler longuement, mais nous tenons à appuyer et réappuyer ce principe : les Québécois doivent savoir si leurs efforts contribuent réellement à la diminution des GES. C’est primordial d’évaluer nos actions.  

En bref, oui à une action publique inspirante, rassembleuse et efficace (Note : c’est le «slogan» de la déclaration»).

18 h 40 – DEUXIÈME BLOC : La gouvernance (2 minutes de réponse individuelle)

L’État consacrant déjà des sommes importantes aux enjeux climatiques sans résultats suffisants, la question de la gouvernance se pose. Quel modèle de gouvernance proposez-vous et comment celui-ci facilitera l’atteinte de nos différents objectifs en matière de climat et d’environnement?

Comme je l’ai mentionné plus tôt, vous proposez une nouvelle structure de gouvernance comme moyen pour atteindre nos objectifs environnementaux. Or, parlons des objectifs que je souhaiterais qu’on atteigne comme modèle de gouvernance.

Notre vision et notre ambition, à la CAQ, c’est de faire en sorte que le ministère de l’Environnement arrête d’être perçu comme un poste de police. Oui, il faut faire respecter nos lois environnementales chez nous, au Québec. Mais cette mauvaise réputation nuit au développement des technologies vertes.

  • Au lieu d’encourager nos entrepreneurs, on leur claque la porte au nez. Il est temps que ça change.
  • C’est un enjeu qu’on soulève depuis plusieurs années. Effet, et vous le savez, les entreprises de technologies propres se heurtent à un cadre réglementaire rigide, qui tarde à s’adapter aux innovations. Souvent, les technologies vont faire face à des blocages systématiques de la part du ministère de l’Environnement et il sera carrément impossible d’obtenir des autorisations environnementales pour des projets. C’est inacceptable qu’en raison de définitions bureaucratiques, on refuse d’aller de l’avant avec des projets qui pourraient réduire les émissions de GES.
  • Imaginez ce que pourrait être le MDDELCC s’il était un leader positif, un leader qui répond «oui» aux innovations. Ce qu’on veut, c’est encourager l’ensemble des acteurs à emboîter le pas à la lutte aux changements climatiques dans la perspective de léguer aux générations futures un environnement de qualité… et qui rapporte sur le plan économique !
  • Donc, dans notre modèle, on va s’assurer de changer cette culture organisationnelle-là pour devenir un acteur proactif dans la lutte aux changements climatiques.

19 h 05 – TROISIÈME BLOC : Le suivi et la reddition de compte (2 minutes de réponse individuelle)

Le bilan de mi-parcours du PACC 2013-2020 fait notamment le constat d’un déficit d’indicateurs et d’un manque de données. Cela s’explique en partie par un déficit d’intégration des savoirs scientifiques dans la prise de décisions. Le combler exige un renforcement des capacités de recherche, de partage d’information et de traduction des connaissances en des formes utilisables par les décideurs. Comment compter vous régler ce problème?

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