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Assurance au Maroc

Lettre type : Assurance au Maroc. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2018  •  Lettre type  •  10 483 Mots (42 Pages)  •  672 Vues

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Master spécialisé : finance islamique

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Sommaire

INRODUCTION……………………………………………………………………………….3

I.        Les risques communs à la profession bancaire :        4

1.        Risque de liquidité :        4

2. Risque de crédit :        8

3.  Les risques de marché :        10

4. Risque de concentration        12

5. Risque opérationnel        12

6. Risque de non-conformité        17

a)        Préambule de cette directive        17

b)        Les domaines de l’entité conformité        18

7. Risque juridique        18

II.        Les risques spécifiques aux banques islamiques        19

1.        Le risque de taux de référence        19

2.        Le risque commercial déplacé        21

3.        Risque d’investissement spécifique :        23

4.        Le risque religieux :        24

6.        Le risque de réputation :        24

7.        Le risque de stock :        26

III.        Les techniques de mesure des risques        26

1.        Value at risk (VaR) :        26

Méthode analytique de calcul de la VAR :        28

Exemple :        29

2.        Risk Ajusted Rate of Return (RAROC)        31

CONCLUSION…………………………………………………………………………….....26        

Introduction :

     La relation qui existe entre le rendement et le risque a largement été étudiée par plusieurs chercheurs, dans l’objectif de comprendre les mécanismes qui déterminent l’influence de la prise de risque sur le niveau de profit. Cette relation est la base pour définir les risques auxquels les banques doivent accorder une priorité absolue afin d’assurer leur solvabilité, mais également un niveau optimum de profit. Un des éléments les plus importants pour le développement de l’industrie financière islamique, est la disposition d’un cadre réglementaire, permettant de fournir et normaliser les outils de supervision bancaire, notamment en matière de gestion des risques les plus significatifs. Vu que l’industrie de la finance islamique est encore jeune, celle-ci ne dispose toujours pas d’un cadre qui lui est spécifique, assurant par la même occasion une prise en charge totale des spécificités de cette finance éthique. Et de même les banques islamiques supportent de divers risques en raison de la panoplie des contrats commercialisés, Ce qui engendre d’autres risques nouveaux nécessitant un effort considérable d’identification et de gestion de ces risques. Alors, les questions auxquelles nous allons répondre dans ce document  ∙ Quels sont les risques communs partagés par les banques islamiques et classiques ∙ Quels sont les risques spécifiques auxquelles les banques islamiques sont exposées ? Et quels sont les instruments de mesure de risque du marché ? C’est sur ces éléments que nous essayerons de nous pencher dans cette étude. Et pour ce faire, nous allons essayer de présenter les différents risques communs (risques financiers et non financiers), dans une deuxième partie, nous allons essayer de présenter les risques spécifiques des banques islamiques à savoir le risque commercial déplacé, le risque religieux …). Dans la troisième partie, nous allons présenter les instruments de mesure de risque de marché.

  1. Les risques communs à la profession bancaire :

Les banques islamiques sont exposées aux risques bancaires traditionnels similaires à leurs contreparties conventionnelles à savoir le risque de liquidité, le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel.

  1. Risque de liquidité :

La notion de liquidité ici analysée fait référence à la liquidité d’une entreprise et non à la liquidité d’un actif (La liquidité d’un actif est sa capacité à pouvoir être vendu rapidement et à un juste prix). Selon Vernimmen (un économiste français 1946-1996), la liquidité d’une entreprise correspond à :

« La  liquidité  de   l'entreprise   est   son   aptitude   à   faire   face   à   ses   échéances financières   dans   le   cadre   de   son   activité   courante,   à   trouver   de   nouvelles sources de  financement, et à assurer ainsi à tout moment l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses».

Dans le cas des banques, les ressources sont les dépôts des clients et les emplois sont les prêts accordés. Globalement, la banque dispose d’un montant de ressources égal à celui de ses emplois, mais le degré d’exigibilité des ressources ne correspond généralement pas au degré de liquidité des emplois. Par ailleurs, le risque de liquidité   des   banques   est   dû   à   la   transformation   des   dépôts   à   court   terme   en investissement à long terme, générant ainsi un décalage entre ressources et emplois.

Ce risque menace les banques à différents niveaux. Elles peuvent se trouver confrontées à deux situations délicates :

*Ne pas pouvoir honorer ses engagements à court terme (risque de liquidité immédiate). La banque est dans l’impossibilité de faire face à une demande massive et imprévue de retraits de fonds de la clientèle ou d’autres établissements de crédit ;

*Avoir des ressources dont le terme a tendance à se raccourcir alors que les emplois demeurent, à terme, inchangés (risque de transformation).

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