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"the false promise of institutions" , John J. Mearsheimer

Fiche de lecture : "the false promise of institutions" , John J. Mearsheimer. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2019  •  Fiche de lecture  •  2 486 Mots (10 Pages)  •  905 Vues

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The False Promise of International Institutions

John J. Mearsheimer

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John J. Mearsheimer, né en 1947 à New York, est un professeur de science politique à l’Université de Chicago. Ayant grandi dans un environnement où la politique n’a jamais été mentionnée [[1]], Mearsheimer écrivit quand même beaucoup sur ce sujet. Il rédigea pleins d’articles qui apparurent dans des journaux académiques, tel que « The False Promise of International Institutions » dans International Security publié en 1995. Depuis cet article, Mearsheimer s’est fermement établi comme l’un des principaux acteurs à la tradition réaliste dans l’étude des relations internationales. Dans cet article, il décrit les notions fondatrices du réalisme, le comportement des États d’après les réalistes, et introduit ce que les institutionnalistes réclament sur les effets des institutions internationales. Son argument est le suivant : les institutions ont une influence minimale sur le comportement des États et donc elles ne sont pas prometteuses pour la promotion de la stabilité dans le monde. Il supporte cela en disant qu’il y a « peu de soutien de ces revendications dans les dossiers historiques » [[2]]. Pour être arrivé à cet argument, ils se pose quatre questions importantes : Que sont les institutions ? Comment fonctionnent-elles pour causer la paix et quelle est la logique causale de chaque théorie ? L’évidence supporte-t-elle ces théories ? De plus, il se met à critiquer les théories de trois écoles institutionnalistes : l’institutionnalisme libéral, la sécurité collective, la théorie critique.

I – CONTEXTE HISTORIQUE ET DÉFINITION DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES :

Après la Guerre Froide, on s’est trouvé dans un monde où plusieurs pays, notamment ceux de l’Ouest, ont décidé de rejeter la politique de l’équilibre des pouvoirs à travers les institutions internationales, tout en croyant que ces dernières sont une sorte de « clé » qui vont leur permettre d’arriver à la paix mondiale [[3]]. L’Europe possédait des institutions bien organisées, bien développées, et étaient vues comme étant des « forces de stabilité puissantes » par les institutionnalistes, comme Robert Keohane [[4]].

C’est là que Mearsheimer affirme son but dans l’article : « examiner la revendication selon laquelle les institutions détournent les États de la guerre et favorisent la paix » [[5]]. Il adopte une approche réaliste, un groupe théorique qui maintien en tête l’idée que ces institutions sont « des réflexions de la distribution du pouvoir dans le monde » [[6]], que les institutions sont « basées sur des calculs d’intérêt personnel de grandes puissances et n’ont aucun effet indépendant sur le comportement de l’État » [[7]]. Les réalistes croient donc que les institutions « ne sont pas une cause importante de la paix » [[8]].

En réponse aux idées des réalistes sont les idées des institutionnalistes. Ces derniers ont contesté les réalistes en disant que les institutions peuvent modifier les préférences de l’État et donc modifier le comportement de l’État, qu’elles peuvent décourager les États de calculer leurs intérêts personnels sur la base que chaque mouvement affecte leur position de pouvoir relative, et enfin, qu’elles sont des variables indépendantes et ont la capacité de sortir les États de la guerre [[9]]. Mearsheimer présente un combat de théories : les réalistes contre les institutionnalistes. Son article est une sorte de réponse aux revendications des institutionnalistes. 

Mais que sont les institutions internationales ?

Mearsheimer propose sa propre définition en disant qu’une institution internationale est « un ensemble de règles qui stipulent la manière dont les États devraient coopérer et concurrencer » [[10]]. Mearsheimer continue en disant que ces institutions prescrivent des formes acceptables de comportement des États, des règles qui sont négociées par ces derniers et, selon nombreux théoriciens éminents, des normes acceptés mutuellement, des « normes de comportements définies en termes de droits et d’obligations » [[11]].

II – MEARSHEIMER, RÉALISTE :

Le courant réaliste, expliqué précédemment, perçoit la scène internationale comme une arène où il y a une lutte de pouvoir et de puissance. Les États cherchent des opportunités pour prendre avantage les uns des autres et donc ont aucune raison de se faire confiance. Selon le réalisme, « la véritable paix, ou bien un monde où les États ne se rivalisent pas pour le pouvoir, n’est pas probable » [[12]].

Mearsheimer, en tant que réaliste, analyse la pertinence de la littérature institutionnaliste à partir de cinq hypothèses fondamentales du réalisme. Premièrement, le système international est anarchique, il « comprend des unités politiques indépendantes qui n’ont pas d’autorité centrale au-dessus d’eux » [[13]]. La seconde hypothèse est que les États possèdent principalement une capacité militaire, ce qui veut dire que les guerres, morts et crises sont inévitables. Troisièmement, les États ne peuvent jamais être certains des intentions des autres États, le fait qu’ils possèdent cette capacité militaire veut dire qu’on ne sait jamais s’ils veulent l’utiliser ou non. Quatrièmement, la plus grande motivation des États est la survie, c’est-à-dire maintenir sa souveraineté. La cinquième est dernière hypothèse s’agit du fait que les États pensent stratégiquement à propos de leur survie dans le système international, ils sont égoïstes. De ces hypothèses, Mearsheimer explique que trois modèles principaux de comportements des États en résulte [[14]]. Premièrement, un comportement de soupçon ; les États se craignent les uns des autres. Le deuxième, comportement, celui de l’auto-assistance, du « self-help », est perçu comme étant la seule option viable pour certains États. Le dernier comportement s’agit d’un où les États vont profiter les uns des autres pour garantir leur survie et sécurité avec pour but de devenir l’hégémonie.

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