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La ligue Arabe

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Par   •  24 Mars 2014  •  3 260 Mots (14 Pages)  •  869 Vues

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LIGUE ARABE :

La Ligue arabe, officiellement la Ligue des États arabes (arabe : ‫جامعة الدول العربية‬, est une organisation régionale à statut d’observateur auprès de l'Organisation des Nations unies. Elle fut fondée le 22 mars 1945 au Caire par sept pays et compte aujourd'hui vingt-deux États membres. ‬‬

▪ Qatar (1971) ;

Émirats arabes unis (1971)

Le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCEAG)

Relations avec l’occident

Le Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCEAG), dont le Qatar est l’un des six Etat-membre, et l’Union européenne négocient depuis plusieurs années un accord de libre-échange dont la conclusion achoppe notamment sur l’inclusion d’une clause politique relative aux droits de l’homme.

QATAR : Depuis la première guerre du Golfe, le Qatar est resté un proche allié militaire américain et il héberge encore aujourd’hui le siège du Commandement Central américain. Cependant, Doha entretient aussi des liens étroits avec Téhéran. En mars 2010, il a signé un accord de sécurité avec l’Iran «pour lutter contre le terrorisme et promouvoir la coopération de sécurité». En 2006, le Qatar était l’unique membre du Conseil de sécurité des Nations unies qui a voté contre la résolution 1696 du Conseil qui condamnait l’Iran pour ses activitésnucléaires.

Souhaitant s’affirmer sur le plan politique régional, ce petit pays s’est employé à développer une diplomatie de médiation aussi active que visible en s’efforçant de faire le lien entre l’Occident et les parties de la région auxquelles celui-ci ne parle pas (Hamas, Hezbollah, Soudan).

Al Jazira, née en 1996 conformément à la volonté de l’Emir, constitue un formidable vecteur d’influence pour l’émirat au sein du monde arabe. Se posant en étendard de l’émancipation des peuples arabes depuis sa couverture début 2011 des événements en Egypte et en Tunisie, Al Jazira n’en demeure pas moins un irritant avec certains pays qui lui reprochent sa partialité et une proximité avec les milieux religieux conservateurs.

Le Qatar s’est activé en particulier sur le terrain du conflit israélo-palestinien. Il s’est efforcé d’entretenir le dialogue avec toutes les parties, sans distinction : toutes les factions palestiniennes ont emprunté le chemin de Doha, où des responsables israéliens se sont également rendus (notamment Shimon Peres, en janvier 2007, et Tzipi Livni, en avril 2008). Un bureau commercial israélien a été ouvert en 1996 (le Qatar a été le seul pays de la région avec Oman à accueillir une représentation israélienne de ce type). Le positionnement du Qatar dans le dossier s’était toutefois modifié lors du conflit de Gaza fin 2008. Les relations avec Israël de même qu’avec l’Autorité palestinienne s’étaient alors brusquement dégradées notamment à la suite de la convocation par Doha d’une réunion, en présence du Président iranien, du Hamas et en l’absence d’Abou Mazen. En dépit de la ferme condamnation par l’Emir de l’assaut de la « flottille pour Gaza » par l’armée israélienne en mai 2010, Doha semble aujourd’hui revenu à une position plus pragmatique (soutien à la décision prise lors du Sommet de la Ligue arabe à Syrte en octobre 2010 de donner un mois supplémentaire aux Etats-Unis pour obtenir d’Israël une prolongation du moratoire sur la colonisation en Cisjordanie, rapprochement avec l’Autorité palestinienne). Un nouveau froid est toutefois intervenu début 2011 dans la relation du Qatar avec l’Autorité palestinienne suite à la divulgation par Al Jazira de documents diplomatiques laissant entendre que l’Autorité palestinienne était prête à d’importantes concessions dans le cadre des négociations sur le processus de paix. Le Qatar qui devait accueillir le 2 février 2011 la conférence internationale « Al Qods » de soutien à Jérusalem a dû y renoncer dans le contexte des troubles survenus dans le monde arabe.

Le Qatar entretient des liens cordiaux avec son voisin iranien tout en insistant sur la nécessité que le Moyen-Orient demeure une zone dénucléarisée. Le Qatar s’efforce de maintenir un subtile équilibre dans ses relations avec les Etats-Unis et l’Iran : accueil d’installations militaires américaines sur son territoire(siège du commandement central régional américain, base aérienne, installation récente de missiles Patriot) et maintien d’un dialogue constant avec les autorités iraniennes.

La diplomatie qatarienne a activement soutenu le règlement du conflit libanais de l’été 2006 ainsi que la reconstruction économique du Liban. L’accord inter-libanais de Doha, signé le 21 mai 2008 entre les différentes parties libanaises sous l’égide du Premier ministre et Ministre des affaires étrangères qatarien, a constitué un succès indéniable pour la diplomatie qatarienne en permettant d’envisager une issue à la grave crise politique que connaissait le Liban. Une médiation qataro-turque n’est pas parvenu début 2011 à renouer les liens entre les différentes parties libanaises suite à l’éviction de Rafic Hariri du poste de Premier ministre, dans le contexte des tensions sur le Tribunal spécial pour le Liban.

Le Qatar s’inquiète tout particulièrement de la dégradation de la situation sécuritaire dans le sud du Yémen (AQPA). S’agissant des tensions dans le Nord, Doha, qui avait effectué une précédente médiation en 2008, a accueilli à l’été 2010 des négociations entre le gouvernement yéménite et les rebelles houthistes. Ces dernières ont abouti à l’adoption d’un calendrier relatif à la mise en œuvre par les deux parties du plan de sortie de crise proposé par le Qatar en 2008 (jusqu’alors jamais appliqué). Un comité de médiation qatarien a été installé à Sanaa en octobre 2010.

Le Qatar mène depuis septembre 2008 une médiation au Soudan entre le gouvernement soudanais et deux mouvements d’opposition (MLS et MJE) pour relancer le processus politique au Darfour, avec notre soutien (présence à Doha d’un envoyé spécial du gouvernement français). Deux accords signés début 2010 avec des mouvements rebelles encouragent les qatariens à poursuivre la médiation. Le Qatar a par ailleurs accueilli en mars 2010 une conférence de la Ligue arabe sur le développement des Comores à l’issue de laquelle 540 M USD ont été promis pour l’aide au développement de ce pays. Enfin, l’Erythrée et Djibouti ont demandé en juin 2010 à Doha d’effectuer une médiation s’agissant du conflit frontalier les opposant.

L’accueil

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