Synthèse sur Brexit

  “A Bruxelles , les institutions européennes ont mis du temps à faire le deuil du Royaume-Uni , un partenaire difficile , mais de premier plan depuis 1973.” (Doc 4)

Le brexit renvoi à la traduction de british exit étant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ce dernier a été décidé par référendum en 2016 au cours duquel 51,9 % d'électeurs ont voté pour la sortie de leur pays de l’Europe.

Cette sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni fait état de longues négociations , d’un accord d’une rapidité historique mais également de nouvelles relations naissantes entre les vingt-sept  Etats membres et l’Etat membre sortant.

Ainsi , nous verrons dans un premier temps qu’il y avait un certain attendu du brexit (I) ayant en pratique une réalité différente (II).

I- L’ATTENDUE DU BREXIT  

1. Des négociations interminables

  Le brexit comme le laisse entendre le document deux laissait planer pour certains commentateurs des négociations interminables , l’ancien président du Conseil européen M.Herman van Rompuy évoqué même des négociations qui “dureront des années et des années”

Cette idée de temps considérable à l’élaboration d’un accord via des pourparlers se retrouve aussi dans l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE)  dans son point 3  puisqu’il demeure possible si aucun accord n’est trouvé de prolonger le délai.

L’attendu d’une telle période dans les négociations s’explique aussi par le fait que l’article 50 du TUE relatif au droit de retrait , n’a jusqu’alors eu aucun précédent , de fait comme le rappelle le document deux sa mise en œuvre semble complexe.

1. La conservation d’un lien étroit entre Royaume-uni et Union européenne  

  Le document numéro un (article 50 du TUE) dispose dans son point numéro 2 d’un accord entre l’Etat sortant et l’Union ayant comme expliqué dans le document deux pour objectif de conserver une bonne entente entre les parties afin de faciliter le retrait.

Dès lors , le document numéro trois fait aussi référence à cette bonne entente entre les parties , puisque “les négociateurs bruxellois avaient longtemps espéré maintenir un lien étroit avec Londres.”

L’Union européenne a pendant longtemps espéré conserver une relation privilégiée avec le Royaume-Uni en dépit de sa sortie , en ayant par exemple comme retrouvé dans le document deux et trois une présence au sein de l’union douanière ou du marché intérieur.

Cette idée de conservation de lien entre Royaume-Uni et Union européenne figure aussi au sein du document quatre ou il est dit que Bruxelles avait même espéré un retour du Royaume-Uni sur sa décision , jusqu’au dernier moment l’espoir de conservation d’attache figurait donc dans l’esprit des négociateurs bruxellois.

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