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Sociologie Questions 7

Synthèse : Sociologie Questions 7. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2020  •  Synthèse  •  928 Mots (4 Pages)  •  301 Vues

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COL Antoine

Texte numéro 7

Question 1 :

Ce texte a pour but de montrer, dans nos sociétés actuelles, différents facteurs d’érosion du modèle salarial classique, aussi appelé modèle « fordiste » (caractérisé par une homogénéité des tâches des travailleurs, une hiérarchie des disciplines de travail ainsi qu’un haut niveau de subordination), vers l’apparition d’un modèle « néo-fordiste » ou « post-fordiste » (caractérisé par une individualisation des tâches, une volonté d’optimisation de la rentabilité et des exigences en matière de mobilité, d’adaptabilité et de polyvalence) qui tendrait à favoriser l’apparition de formes de sous-emplois synonymes de précarité, d’insécurité salariale et de stigmatisation. L’auteur pose aussi la question des solutions pour entraver ce processus de précarisation massive de l’emploi, et termine en dressant un tableau (incertain puisque la sociologie ne peut prédire l’avenir avec certitude) des possibles futurs qu’entraineraient le renforcement de cette situation.

Question 2 :

Robert Castel s’interroge d’abord sur le développement massif de ces emplois précaires. En cause selon lui : la volonté des sociétés occidentales et du système capitaliste de vouloir à tout prix résorber à la fois un chômage de masse qui touche depuis une vingtaine d’année près d’un dixième de la population française, ainsi qu’une part de non-emploi qui touche la population inactive (dont les membres ne peuvent donc être considérés comme des chômeurs) et qui ne peut être résorbé. Face à cette situation, les politiques de l’emploi créent des « sources d’emplois » d’où naissent les jobs dis « a-typiques » dont parle l’auteur. Ainsi, il explique l’expansion des sous-emplois par leur institutionnalisation dans le but de lutter contre une situation de crise. Cette institutionnalisation passe aussi par une hausse des pressions visant à forcer les individus en situation de non-emploi ou de chômage à trouver du travail, sous peine d’être stigmatisés et exclus de la société : on observe une véritable rationalité dans les stratégies d’acceptation des formes de sous-emplois. Les individus préfèrent être considérés comme des « workingpoor » plutôt que comme des « poor » tout court.

Monsieur Castel pose ensuite le problème majeur lié à ce type d’emploi : la précarité. Premièrement la plupart de ces contrats sont des CDD, donc limités dans le temps, ce qui génère des situations d’instabilité forte : le travailleur alterne des phases d’inactivités plus ou moins longues et des phases d’activité courtes. A cette instabilité s’ajoute les faibles rémunérations de ce type d’activités, ainsi qu’un recul de la protection sociale et du droit du travail.

Face à cette émergence croissante du sous-emploi, l’auteur entrevoie 2 raisons pour lesquelles le processus pourrait être entravé : premièrement, il constate que certains emplois catégorisés comme post-fordistes s’associent très bien avec un haut niveau de protection de l’emploi. Le post fordisme est donc compatible avec la législation sociale. De plus, il invoque une prise de conscience des politiques face à la précarisation de l’emploi, avec l’impossibilité de considérer le travailleur comme une marchandise jetable, et donc une remise en perspective de la protection sociale associée aux sous-emplois.

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