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Question de politique économique: compétitivité, emploi, croissance, inflation...

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Par   •  14 Novembre 2016  •  Cours  •  12 097 Mots (49 Pages)  •  786 Vues

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Introduction

Question de politiques économique : compétitivité, emploi, croissance, inflation …

On va se poser le questionnement de fond que doit se poser un décideur lorsqu’il est élu.

Bibliographie :

Présentation du cours

Objectifs de la politique économique :

        •        Fonction de Stabilisation conjoncturelle

On pense généralement à la croissance et que l’objectif du gouvernement est de permettre la plus grande croissance possible.

On pense en premier au carré magique, combinaison de 4 objectifs (un fort taux de croissance, un commerce extérieur équilibré, un faible chômage et une faible inflation).

        •        Allocation des ressources

Il s’agit de gérer les externalités (c’est l’effet externe qui accompagne l’échange d’un bien ou d’un service sur un marché. Cet effet peut être positif ou négatif. Externalité négative  pollution par ex. Il s’agit par ailleurs de favoriser les externalités positives  éducation par exemple).

L’Etat peut lutter contre les externalités négatives mais peut aussi agir en faveur d’externalités positives. Marché du droit à polluer mis sur pied depuis le protocole de Kyoto avec les droits à polluer. Ecotaxe  contraindre les agents qui polluent à moins polluer.

Gestion des biens collectifs, infrastructures publiques par ex. Production d’eau, d’énergie, les transports … Ce qui caractérise les biens collectifs est que leur coût fixe est extrêmement élevé. L’entretien des réseaux est extrêmement coûteux. Le coût marginal (le fait de faire monter un voyageur supplémentaire de le train) est faible.

Une entreprise privée n’a pas spontanément intérêt à développer cette activité sauf si les réseaux sont déjà en place. La tarification optimal d’un bien quelconque est le coût marginal. Cette entreprise privée fonctionnerait donc nécessairement à perte. Les biens collectifs sont souvent régis par des monopoles naturels. Dans les secteurs de biens collectifs ne baisse avec l’entrée de la concurrence car on passe seulement de monopole public à monopole privé.

        •        Redistribution des revenus pour modifier la répartition primaire des revenus, dans les entreprises. Répartition secondaire par l’impôt, transfert non monétaire …

3 objectifs de la redistribution :

        •        le financement des dépenses publiques (quel est le meilleur système fiscal)

        •        Modifier le comportement des agents économique, fonction d’incitation (La baisse de l’IS va-t-elle inciter les entreprises à investir ?).  

        •        Objectif de correction des inégalités avec comme toile de fond les objectifs sur les critères. Les économistes parlent souvent d’équité. On parle d’équité verticale lorsqu’il s’agit de réduire l’éventail des revenus. Equité horizontale : égalité de revenus mais charges sociales inégales.

Les instruments de la politique économique (3) :

        •        Politique monétaire

Du ressort de la BC qui fixe certains objectifs de croissance de M (masse monétaire). Elle peut agir sur le coût des crédits. Elle mène des politiques extrêmement keynésienne en ce moment en injectant une somme importante de liquidité. Et pourtant la croissance ne redémarre pas. Est-ce que la politique monétaire est-elle suffisante ?

        •        Politique Budgétaire

Réduire les déficits ? La dette ? Tout le monde n’est pas d’accord pour dire qu’il faut réduire le déficit public actuellement. Le FMI a averti les institutions qu’une réduction de déficit trop brutale agirait sur une baisse de la demande et d’une baisse des dettes fiscales. Au cœur de ce débat, il y a le débat sur le fameux multiplicateur budgétaire.

On commencera par étudier les politiques keynésienne qui ont marqué l’âge d’or des trente glorieuse. Ces politique, malgré la pensée orthodoxe, sont sûrement toujours d’actualité. La plupart des entreprises déclarent souffrir de la demande et non de l’imposition. Lorsque les entreprise vendent moins et à part de salarié constante, le profit diminue. Il n’y a pas d’augmentation des prélèvements (au contraire).

Keynes était extrêmement conservateur en terme de doctrine de répartition des revenus. Il n’a jamais écrit qu’il faut augmenter les salaires. Il faut rémunérer les employés à la productivité marginale, or plus une entreprise embauche, plus la productivité baisse => baisse du salaire.

Les monétaristes (M Friedman) dès 1968 a réactivé la théorie quantitative de la monnaie = la monnaie est neutre. La BC peut injecter toute la monnaie qu’elle veut dans l’économie, ça n’aurait aucun effet sur la croissance. La variation de M n’a aucun impact sur l’économie réelle qui converge spontanément vers une situation d’équilibre de long terme, vers le plein emploi. L’économie est toujours en plein emploi.

        •        Politiques structurelles

Si (M Dragui par ex) injecte des liquidités  dans l’économie, on risque de l’inflation mais sans aucun effet sur le chômage et la croissance. Pour un monétariste, l’acte d’épargner est essentiel pour les néoclassiques, c’est un capital offert aux investisseurs qui vont pouvoir se le procurer à faible coût.

D’autre courants ont insistés sur les effets pervers des politiques keynésienne. Par exemple « la théorie des choix publics » qui vont mettre l’accent sur les effets d’éviction (fait que la dépense publique évince la dépense privée). Pour financer la dépense publique, l’Etat est amené à augmenter les impôts ou à émettre des emprunts à taux d’intérêts élevé et dans un cas comme dans l’autre, c’est l’initiative privée qui se réduit. Si on augmente les impôts, il désincitation à travailler et entreprendre. La dépense privée, pour ces économistes, est plus efficace que la dépense publique.

LAFFER : est à l’origine du dicton « trop d’impôts tue l’impôt ».

Les modèles d’équivalences ricardiennes : Economistes de l’offre des années 1970 pensent que lorsqu’on baisse les impôts qui servent à financer la dépense jugé improductive, on va retrouver ce surcroit de revenus transférer à ceux qui bénéficient de ces baisses d’impôts dans des dépenses qui vont augmenter la croissance. Ceux qui anticiperont la baisse d’impôts se remettront à consommer.  Baisser les dépenses => Baisser les dépenses futures => Baisse des impôts => Relance de la consommation. Le multiplicateur keynésien serait négatif, plus on baisse la dépense, plus la croissance augmente.

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