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Les solutions de conflits de lois dans le temps sont-elles suffisamment prévisibles pour assurer une réelle sécurité juridique ?

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Par   •  22 Novembre 2022  •  Dissertation  •  1 936 Mots (8 Pages)  •  792 Vues

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Les solutions de conflits de lois dans le temps sont-elles suffisamment prévisibles pour assurer une réelle sécurité juridique ?

   Montesquieu affirme que les systèmes juridiques changent rarement et lentement. Un cas de modification d'une loi est extrêmement rare, et Montesquieu exhorte les gens à aborder ces changements avec prudence. Toute modification d'une loi doit être entreprise avec prudence. En raison des conflits juridiques de lois au fil du temps, il est souvent impossible de remplacer une ancienne loi par une nouvelle. Au lieu de cela, une nouvelle loi devrait être adoptée sur le même sujet que l'ancienne.

   Le conflit implique une opposition violente entre les intérêts et les idéologies. Les définitions juridiques impliquent souvent des lois matérielles et des lois formelles.

Les lois sont des déclarations écrites émises par une autorité compétente dotée du pouvoir d'action législative ou exécutive. Elles sont généralement impersonnelles et de nature contraignante et s'appliquent à tous de la même manière. La définition formelle de la loi ne concerne que la branche législative du gouvernement. Elle définit la loi dans un sens qui exclut toute autre réglementation. À des fins juridiques, les citoyens ont besoin de clarté et de certitude lorsqu'ils déterminent quelles règles s'appliquent à eux. Pour éviter l'incertitude juridique, les nouvelles lois ne doivent pas contredire les anciennes. C'est une nécessité pour tout système juridique d'assurer la sécurité juridique, qui préserve la stabilité de leurs situations juridiques en empêchant les variations fréquentes ou imprévisibles. Afin de résoudre les conflits juridiques dans le présent, un cadre temporel a été établi qui incorporait deux principes. Premièrement, la résolution juridique des conflits est prioritaire par rapport aux résolutions non conflictuelles. Deuxièmement, les modifications des lois sont décidées en fonction des situations soumises à l'ancienne loi et des situations soumises à la nouvelle loi. « Le principe de non rétroactivité et le principe de l'effet immédiat de la loi nouvelle. » Les conflits de lois dans le temps ont deux buts opposés : la sécurité juridique et la justice sociale. La sécurité juridique est assurée par le principe de non-rétroactivité des lois, qui stipule que les lois ne peuvent pas être modifiées après leur promulgation. Le besoin de justice sociale amène les gens à s'opposer à la nouvelle loi alors qu'elle est considérée comme meilleure que l'ancienne, car ils pensent que tout le monde devrait être traité de manière égale par la nouvelle loi. En raison de la nature rétroactive des lois, la Cour suprême a jugé que de nombreuses lois sont inconstitutionnelles. Cependant, il existe des exceptions spécifiques à cette règle. Par exemple, le Code civil stipule que "La loi ne prévoit que l'avenir, elle ne l'affecte pas rétroactivement." Cela est dû à l'oubli du législateur lors de la création d'une loi. En effet, cet article n'a pas prévu la situation selon laquelle une situation juridique est née sous l'empire de la loi ancienne et continue de produire ses effets alors qu'une loi nouvelle intervient. Comme cet article paraît insuffisant pour répondre à ces problèmes de conflits de lois dans le temps, c'est la doctrine et la jurisprudence qui ont dû répondre. Cet article ne traite pas de manière adéquate la question des lois contradictoires en raison du fait que de nouvelles lois remplacent fréquemment des lois plus anciennes. Au lieu de cela, les universitaires et les juristes ont dû trouver des réponses à ce problème. La question de savoir si les différends historiques sur les lois clarifient le système juridique dépend de la question de savoir si leurs résultats semblent justifiables.

Les nouvelles lois doivent s'appliquer immédiatement à une situation spécifique. C'est pourquoi les nouvelles règles doivent appliquer rétroactivement les anciennes lois. C'est aussi pourquoi les gens doivent suivre les anciennes lois au lieu d'en créer de nouvelles. La raison est d'assurer la sécurité juridique lors des litiges. Les nouvelles règles ont les mêmes effets que les anciennes règles, donc quiconque suit les anciennes règles n'a aucune raison de les changer. En raison des exceptions au principe de non-rétroactivité des lois, la sécurité juridique est encore maintenue par de nombreuses lois. En effet, les modifications rétroactives des lois entraînent des contradictions qui doivent être résolues à l'avenir. La première partie de cette analyse détaille comment cela est accompli (en utilisant I).Au fil du temps, ce principe érode inévitablement la compréhension du conflit de lois. (lI]

1]La sécurité juridique protège les personnes de la loi en garantissant leur sécurité.

De ce fait, le caractère rétroactif de la loi est contrebalancé par le principe de sécurité juridique. Cela rend les questions contractuelles particulièrement intéressantes car elles maintiennent le principe de la sécurité juridique grâce à la survie des anciennes lois (comme cité le B).

A. Les lois ne peuvent pas être appliquées rétroactivement. C'est ce qu'on appelle le principe de non-rétroactivité.

L'article 2 du Code civil stipule que la loi ne peut traiter que des événements futurs. Cela ne devrait pas affecter les événements qui se sont produits avant sa mise en œuvre. Les principes généraux du droit énoncés par le Conseil d'État constituent un précédent juridique pour les lois publiques. Celles-ci déclarent qu'un acte administratif ne peut avoir de valeur juridique qu'après sa mise en œuvre. Cela signifie que tout effet antérieur à la signature est rétroactif et soumis à la loi.

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ainsi que l'article 8 de la DDHC appuient cette idée selon laquelle les lois pénales ne peuvent être modifiées rétroactivement. Cela est dû à la fois au fait qu'il a une valeur constitutionnelle et qu'il fait partie du bloc de constitutionnalité de la constitution. Le Conseil constitutionnel l'a confirmé, dans un arrêt du 16 juillet 1971, décision n°71-44 DC.

Le traumatisme du décret de l'an II qui invalide toutes les donations depuis le 14 juillet 1789 explique pourquoi la non-rétroactivité est si importante à la DDHC.

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