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Les femmes

Dissertation : Les femmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Octobre 2015  •  Dissertation  •  3 307 Mots (14 Pages)  •  911 Vues

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LES FEMMES


     Issu de Mémoire pour un cœur accusé, Charles Joseph de Ligne dit : « Les hommes font les lois, les femmes font les mœurs ». En effet, on établit une différence essentielle entre les lois et les mœurs : tandis que les lois règlent les actions du citoyen, les mœurs règlent les actions de l’Homme. De ce postulat, on peut en conclure que l’influence des femmes est d’une importance qui la rend supérieure à celle des législateurs car avec des mœurs on pourrait se passer de lois, alors que les lois à elles seules ne suffiraient pas. Cependant, les femmes n’ont pas toujours été jugées de la sorte.
    La femme, définie comme un être humain de sexe féminin, a été victime de sexisme durant des siècles. Le sexisme désigne l'ensemble des institutions socio-politiques, économiques, juridiques, symboliques, et des comportements, individuels ou collectifs, qui semblent perpétuer et légitimer la domination des hommes sur les femmes. Ce terme sera employé dans les années 1960 aux Etats-Unis par les différents groupes féministes, alors en voie de constitution, qui veulent souligner le parallélisme entre les mécanismes de l'oppression raciale et ceux de l'oppression des femmes : dans les deux cas des prétextes biologiques servent à justifier des différences de statut entre groupes sociaux.
    Cependant, il faudra attendre les années 1970 en France pour que l'égalité entre hommes et femmes soit reconnue par tous, du moins sur le plan des principes, notamment grâce aux luttes des femmes qui ont fortement contribué à modifier les rapports entre les sexes en ouvrant aux femmes des possibilités nouvelles d’intervention et d’expression sociales, politiques et symboliques. C'est une avancée considérable par rapport à une époque encore proche durant laquelle la tradition, la religion comme le droit s'accordaient à dire qu’au contraire, l'infériorité des femmes était naturelle. En effet, de la réclusion domestique qui culmine dans l'aire arabo-islamique à la fréquence du viol, de l'excision, surtout en Afrique, à l'infanticide des filles notamment en Chine, du meurtre des épouses indiennes qui n'ont pas une dot suffisante à la longue exclusion du droit de vote en Europe, chaque culture a produit ses modes propres d'exclusion et de persécutions des femmes.
    À l'aube du XXIe siècle, en France, au terme de trois décennies de bouleversements très importants, la situation des femmes a donc grandement évolué malgré des inégalités toujours présentes : on se demande alors quels sont les facteurs qui ont permis une évolution des droits des femmes et ceux qui freinent encore aujourd’hui une égalité entre homme et femme ?
    Nous verrons d’une part, l’évolution lente mais certaine des droits des femmes (I) et d’autre part, les inégalités qui subsistent face aux hommes (II).  

I) Une évolution lente mais certaine des droits des femmes.

     L’évolution des droits des femmes s’est affirmée par le féminisme, mouvement porteur d’une révolution (A) mais également par la parité, facteur d’un développement professionnel des femmes (B).

         
A) Le féminisme : mouvement porteur d’une révolution.

     Le féminisme exprime son unité doctrinale autour d'un axe principal, la volonté d'égalité entre les sexes, formulée comme identité, ressemblance ou analogie, parfois même complémentarité. Ainsi, toute définition du féminisme est d'emblée restrictive, tant les formes particulières de ses manifestations sont équivoques. Si le féminisme devient à partir du XIXe siècle un mouvement social et politique, c'est parce que les conditions historiques comme l'avènement de la démocratie, l'apparition du travail salarié et le déclin du christianisme sont des facteurs propices à une redéfinition du rapport entre les sexes. Ce mouvement dont en France le MLF – Mouvement de Libération des Femmes – crée dans le sillage de mai 68, revendique la volonté de mettre les femmes en position de sujets et non pas d'objets de discours, leur rôle conjugal et familial, les demandes sociales et politiques d'égalité, les démarches semblables d'autonomie dans la vie privée et publique, le balancement identique entre le dedans et le dehors des institutions mixtes ou encore le choix commun de la bataille juridique comme la demande du droit de suffrage, le droit au divorce, la recherche en paternité, la libre disposition par la femme de son salaire, la légalisation de l'avortement et de la contraception, la reconnaissance du viol comme crime, mais aussi l'égalité professionnelle et la représentativité politique. Nous détaillerons deux points : le droit de vote et l’avortement.
    En France, les femmes ont obtenu le droit de vote par une ordonnance du 21 avril 1944. Cette décision fut prise à l'issue d'un débat à l'Assemblée d'Alger où Fernand Grenier, représentant du Parti communiste, introduisit ce droit dans la discussion qui se bornait à envisager l'éligibilité. L'article 1
er de l'ordonnance prévoit la convocation d'une Assemblée constituante « élue au scrutin secret par tous les Français et Françaises majeurs » et l'article 17 précise que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Le premier vote des Françaises, le 29 avril 1945, à l'occasion d'élections municipales, apparut donc comme le triomphe de l'assimilation et la fin d'une vieille polémique. Cependant, la France fut néanmoins l'un des derniers États d'Europe à faire accéder les femmes à la complète égalité des droits politiques, les suffragettes britanniques ayant obtenu l’adoption du suffrage universel en 1928, 17 ans auparavant.
    L'avortement fait partie des revendications du MLF qui brise le silence sur cette question, jusqu'alors traitée comme un problème individuel et médical, sinon comme un acte honteux, répréhensible et culpabilisant, pour en faire un « droit », au prix d'une désobéissance civile massive et croissante. En effet, les conditions misérables imposées aux femmes voulant avorter furent un des puissants leviers de révolte et de libération des femmes lorsque les conditions socio-économiques et les progrès de la médecine leur permirent de conquérir de nouveaux droits, au nom du principe de libre disposition de leur corps et de la maîtrise de leur fécondité. La loi du 17 janvier 1975, dite loi Veil, s'inscrit donc dans cette perspective : elle vise à mettre un terme aux pratiques clandestines dangereuses en dépénalisant l'avortement et en le médicalisant sous le nom d'interruption volontaire de grossesse (IVG).
    Enfin, le féminisme d'État fut à l'origine de grandes lois pour les femmes entre 1981 et 1986 : le remboursement de l'IVG par la Sécurité sociale, l’amélioration du statut des femmes d'artisan et l’instauration d'un congé de maternité rémunéré pour l'ensemble des femmes de professions indépendantes en 1982, l’égalité professionnelle entre hommes et femmes en 1983, le recouvrement des pensions alimentaires impayées par les organismes prestataires d'allocations familiales en 1984, ou encore l’usage du nom patronymique de la mère en 1985.

         
B) La parité : facteur d’un développement professionnel des femmes.

     Avec la loi du 8 juillet 1999, le principe de parité, c'est-à-dire de représentation à égalité des hommes et des femmes dans les institutions élues de la République, s’inscrit comme la conquête d'un « nouveau féminisme » qui aurait réorienté ses revendications vers le champ politique. Sans mentionner le mot lui-même, la France est le premier pays à consacrer la parité en droit constitutionnel en 1999. Cette réforme remet en cause l'édifice juridique et philosophique de l'universalisme républicain, obligeant à repenser les termes de la relation entre égalité et différence des sexes. Le mouvement des femmes est à l'origine de cette « révolution constitutionnelle », que le souci de modernisation éprouvé par la gauche et l'ouverture européenne ont permis de faire passer dans la réalité politique, non sans avoir suscité une résistance marquée. Il a fallu trois phases pour arriver à cette réforme.
    La première phase est celle d’expertise en 1989 avec la présentation par la philosophe Élisabeth Sledziewski, lors d'un séminaire au Conseil de l'Europe, du concept de « démocratie paritaire ». Il s'agit d'opérer un partage de la souveraineté démocratique entre les hommes et les femmes, et pour cela, d'assurer la composition paritaire des instances du débat et de la décision démocratique, ce qu'une loi, dotée d'une assise constitutionnelle, devrait garantir. La deuxième phase, celle de diffusion qui ancrait l'idée de parité dans le débat public national s’ouvre au colloque de l'association Choisir le 4 juin 1993 à l'UNESCO sur le thème « La Démocratie pour les femmes, un pouvoir à partager ». La parité devenait alors un enjeu électoral repris par quelques listes et partis : en effet, aux élections européennes de 1994, pour lesquelles l'Union recommandait de viser « l'équilibre femmes-hommes », plusieurs listes étaient quasi paritaires. C'est bien au cours de cette phase d'élaboration que l'idée de parité fut questionnée, reprise et retravaillée par des femmes qui avaient déjà posé la question de leur identité « différente » et qui étaient particulièrement intéressées par un travail approfondi sur une notion qui redistribuait les cartes conceptuelles du féminisme français. La troisième phase, celle de débat politico-médiatique, s'ouvrit en 1996 avec la publication dans L'Express du 6 juin 1996, du « Manifeste des 10 pour la parité », rassemblant les signatures de femmes politiques de droite et de gauche. Elle se poursuivit par un vif débat qui accompagna tout le processus législatif menant à la réforme constitutionnelle.
    Ces phases se concrétisent donc définitivement par une réforme de la législation : la loi du 8 juillet 1999 modifiant l'article 3 de la Constitution sur la souveraineté (« la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ») et l'article 4 précisant désormais que « les partis et les groupements politiques contribuent à la mise en œuvre de ce principe dans les conditions déterminées par la loi » et la loi du 6 juin 2000 modifiant le Code électoral pour les élections municipales et régionales et faisant obligation aux formations politiques de présenter, dans les communes de plus de 3500 habitants, autant de femmes que d'hommes sur leurs listes et de les présenter alternativement.
    Par conséquent, ces dernières décennies ont également vu se réduire considérablement les différences de taux d'activité entre hommes et femmes. On a assisté à une entrée massive des femmes dans le salariat : en effet, le modèle de la femme au foyer a été délaissé par la très grande majorité des femmes. Le travail féminin est devenu un phénomène social massif. Il est maintenant inscrit fortement dans la réalité sociale et tout semble indiquer qu'il est devenu un phénomène irréversible. Le travail des femmes participe désormais à la construction de l'identité féminine : les filles, à l'école, se préparent à un métier comme les garçons, et très rares sont celles qui ne cherchent pas d'emploi à l'issue de leur scolarité. La perspective d'occuper un emploi, avec ce qu'il signifie d'autonomie personnelle, a été une puissante motivation d'investissement scolaire. Inversement, l'obtention de diplômes aura permis aux femmes d'accéder à l'emploi salarié qualifié, y compris dans les postes d'encadrement. Cependant, hommes et femmes sont encore loin d'occuper les mêmes types d'emplois et d'entretenir le même rapport à l'emploi.

II) Des inégalités subsistant face aux hommes.

     Malgré une évolution considérable, des inégalités subsistent autant dans l’espace public (A) que dans l’espace privé (B).  

                   
A) Dans l’espace public. 

     La monopolisation par les hommes de l'espace public s'est pour l'essentiel maintenue jusqu'à présent malgré la mise en œuvre effective de la parité dans les institutions élues de la République. Cependant, cette domination masculine se vérifie plus largement encore dans la monopolisation du pouvoir au sommet des grandes entreprises, dans les organisations syndicales ou les administrations publiques, dont les fonctions de responsabilité restent accaparées, dans leur immense majorité, par des hommes.
    De plus, si le taux d'activité des femmes n'a cessé d'augmenter depuis les années 1970, dans un contexte de dégradation générale de la situation de l'emploi, c'est aussi au prix d'un taux de chômage et de précarité des femmes bien supérieur à celui des hommes et ce, malgré leur insertion plus réduite dans le secteur industriel, lequel a perdu beaucoup d'emplois depuis 1975. L'augmentation de leur activité est due en très grande partie à la progression de « formes particulières d'emplois », c'est-à-dire les différentes formes de travail précaire et de sous-emploi, comme les contrats à durée déterminée (CDD), les « emplois aidés » de diverses natures, le travail à domicile, le travail au noir, le travail intérimaire, ou encore le travail à temps partiel qui s'adresse massivement aux femmes. L'ensemble de ces « formes particulières d'emplois » représente aujourd'hui plus de 5 millions d'emplois contre 2 millions en 1982. Autrement dit, les femmes plus que les hommes ont été les victimes de la déréglementation néo-libérale du rapport salarial.
    La montée rapide du travail à temps partiel est le signe avant-coureur d'une remise en cause de la dynamique de l'emploi des femmes. En effet, depuis 1980, la progression de l'emploi féminin correspond pour 80% à une augmentation du recours au travail à temps partiel. Par exemple, tous les emplois nouveaux créés dans le secteur tertiaire destinés aux employés, très majoritairement des femmes, sont des emplois à temps partiel qui doivent être considérés comme « l’ennemi principal de l’égalité devant l’emploi » selon les sociologues Margaret Maruani et Chantal Nicole. Ce développement du travail à temps partiel résulte avant tout des politiques de gestion de la main-d'œuvre des entreprises et des incitations gouvernementales. Pour justifier ces dernières, on invoque souvent une « demande sociale des femmes » pour concilier travail et famille. Le temps partiel concerne pourtant tout d'abord les femmes de moins de 25 ans n’étant pas celles les plus écrasées par les charges domestiques, et ensuite celle des plus de cinquante ans, qui en sont pour l'essentiel dégagées. Le temps partiel contribue donc en fin de compte et cela de manière décisive, à une redéfinition du statut du travail et de l'emploi, sur la base d'un critère de sexe. L'insertion professionnelle des jeunes femmes est de plus en plus difficile et contraste avec leur meilleure réussite scolaire.
    Enfin, les mesures publiques ont parfois des effets très problématiques pour les femmes comme la mise en place en 1985 de l'allocation parentale d'éducation et en 1994 de son extension au deuxième enfant. Cette prestation n’est pas une mesure de politique familiale mais en réalité une mesure de politique de l'emploi qui contribue avant tout à retirer du marché du travail un nombre non négligeable de femmes pour qui la reprise d'activité ne sera pas aisée.


          B) Dans l’espace privé.

     En dépit de la poursuite des études et la montée de l'activité professionnelle, les femmes assurent toujours l'essentiel du travail domestique. Celui-ci inclut diverses activités comme les tâches ménagères, la gestion des revenus et du patrimoine de la famille, l’éducation des enfants ou l’organisation de l'espace-temps familial. Ces activités représentent une somme de travail énorme qui dépasse en importance celle qui est mesurée annuellement par le PIB. Cependant, elle est longtemps restée invisible et généralement toujours ignoré par les hommes.
    Dans le cadre du partage des tâches ménagères, elles désignent les tâches d'entretien matériel des membres de la famille, du logement et de son équipement. La mécanisation et la socialisation partielle de ces tâches en ont fait disparaître les plus astreignantes, les plus sales et les plus dangereuses : en effet, la charge quotidienne de travail domestique s'est incontestablement allégée grâce au raccordement des foyers sur les réseaux d'eau courante et d'eaux usées, de gaz et d'électricité, la création des appareils électroménagers comme le lave-linge hier, le lave-vaisselle, etc. De plus, le recul de l'auto-production alimentaire et vestimentaire comme le développement de la restauration hors domicile (sur les lieux de travail ou d'enseignement) a produit des effets analogues de réduction de la charge domestique. Cependant, en dépit de ces progrès, c'est toujours aux femmes qu'incombe l'essentiel de ces tâches ménagères d'entretien, malgré leur entrée massive dans le salariat. Bernard Zarca a pu ainsi distinguer trois grandes catégories de tâches : les « tâches féminines » comme le linge et le nettoyage des sanitaires, les « tâches masculines » comme le portage du combustible, l'entretien de l'automobile et le bricolage et les « tâches négociables », qui « continuent d'être prises en charge par une majorité de femmes, mais auxquelles plus d'un tiers des hommes, et parfois même plus des deux tiers participent » comme les courses, la cuisine, la vaisselle, le ménage, etc. Cette division repose sur des oppositions qui véhiculent une image conventionnelle des attributs et vertus censés être spécifiquement masculins ou féminins. Mais surtout, le partage des tâches est basé sur l’héritage respectif des conjoints. Or ces héritages ne sont pas les mêmes pour un homme ou une femme : par son éducation, une femme est généralement plus apte à accomplir la plupart des tâches ménagères qu'un homme, tandis que l'accomplissement de ces tâches lui paraît simultanément plus important ou plus urgent qu'à son conjoint. En conséquence, elle aura plus tendance à se charger de ces tâches, aussi bien parce qu'il lui en coûte moins de les accomplir que parce qu'elle les jugera plus nécessaires mais aussi mieux accomplies par elle. Et l'homme s'en déchargera pour des raisons inverses des précédentes. Ainsi s'insinue progressivement une division inégalitaire des tâches domestiques.
    Dans le cadre de la prise en charge des enfants, la femme recouvre les soins donnés aux nourrissons, la garde des enfants, la surveillance de leurs devoirs et leçons quand ils sont scolarisés, la participation à leurs jeux intérieurs et extérieurs, les promenades et sorties avec eux, etc. Les pères consacrent en moyenne à peine une vingtaine de minutes par jour à leurs enfants, alors que les mères actives s'en occupent pendant près d'une heure et les mères inactives plus de deux heures. Cette inégalité se confirme lorsqu'on détaille les différentes tâches qu'implique cette prise en charge : la garde des enfants en bas âge non scolarisés, quand elle n'est pas prise en charge par une structure collective ou un tiers, incombe encore quasi exclusivement aux femmes et lorsqu’ils sont malades, ce sont le plus souvent elles qui les gardent. Cette situation les conduit fréquemment à rogner sur leurs jours de congé comme si, une fois de plus, l'activité professionnelle de la femme et les enjeux qu'elle représente restaient en définitive secondaires au regard de sa mission maternelle. Ce sont également les mères qui se chargent essentiellement de l'aide au travail scolaire de leurs enfants : elles y consacrent en moyenne deux fois plus de temps que les pères.
    Enfin, dans le cadre du pouvoir au sein du couple, l'homme reste en position dominante. Certes, il partage le plus souvent la fonction de direction avec sa conjointe mais il continue à soustraire du champ de compétence de cette « direction collégiale » les décisions concernant son activité professionnelle propre, alors qu'à l'inverse, il continue à prendre part aux décisions concernant l'activité professionnelle de son épouse. Les dépenses importantes seraient engagées après discussion collective, les arguments du mari l'emportant le plus souvent tandis que l'épouse gérerait plutôt les petites dépenses au quotidien comprenant nourriture, services, vêtements, loisirs, etc. Surtout, l'homme parvient à se décharger sur son épouse d'une bonne partie des activités d'intendance et d'entretien. Autrement dit, si la direction est désormais le plus souvent collégiale, l'intendance et la « production » restent encore essentiellement l'affaire des femmes. Et c'est bien en cela qu'elles continuent à être dominées.

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