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Le peuple sous la Deuxième République

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Par   •  1 Octobre 2016  •  Dissertation  •  1 130 Mots (5 Pages)  •  1 445 Vues

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Le peuple sous la Deuxième République

„Le président de la République a tous les pouvoirs de la royauté [...]. Mais ce que n’avait pas le roi, et qui mettra le président de la République dans une position bien autrement formidable, c’est qu’il sera l’élu du suffrage universel; c’est qu’il aura la force immense que donnent les millions de voix.” (Discours de Jules Grévy contre l’élection du Président de la République au suffrage universel, 7 octobre 1848)

Les expressions de Jules Grévy pendant le discours de 7 octobre 1848 expriment son approche critique et même hostile à l’instauration du suffrage universel. On peut se demander, pourquoi il manifeste tel opposition à un élément qui repose dans la base régimes démocratiques et donne le droit d’exprimer leur volonté à tous les citoyens. Ce semble être le fruit pour lequel le peuple s’était battu à travers la révolution. Pendant ce période on a connu différents régimes et la variété des rôles attribués à la nation et puis au peuple. Il me semble intéressant que quand on traduit « la nation» et « le peuple » dans ma langue maternelle, c’est le même mot pour tout le deux notions. Par contre, le pratique nous permets de voire qu’il y a la différance, qui est importante.

Au début de la révolution on ne parle que de la nation, qui est, en effet, un concept très vague et abstrait. L’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 pose clairement le principe de la Souveraineté nationale : « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la nation. » Cette Déclaration en entière a donné au peuple l’espérance et croyance dans la vraie égalité. Dans le même temps l’exercice de la souveraineté nationale peut être mise en œuvre notamment dans les cadres du suffrage censitaire, qui permet de nommer les représentants qui sont là pour exprimer «l’intérêt commun », « l’ensemble de la nation ». On voit la différenceentre « la nation » et « le peuple » par opposant la souveraineté dite nationale à la populaire. Cette dernière a été désignée déjà en 1762 par Jean-Jacques Rousseau dans son œuvre « Du Contrat social ». Selon lui: chaque citoyen en détient une part : "le souverain n'est formé que des particuliers qui le composent", elle est la "totalité concrète des individus".Quand-même on a besoin des représentants, qui pourront agir « pour le bien de leurs électeurs ». Dans ce cas on recourt au suffrage universel, qui attribue aux élus les mandataires impératifs.

Ainsi, le suffrage universel masculin a été prévu dans la Constitution de la Convention en 1793-1795. En revanche, dès que cette Constitution n’a jamais fut appliquée on n’a pas eu la possibilité d’en profiter. Le deuxième recours qui a permis au peuple d’exprimer directement leur volonté ne peut être aussi marqué comme un contribuant à leur bien. C’est la Constitution du 22 frimaire an VIII permettait le recours au plébiscite, dont Napoléon Bonaparte a usé à plusieurs reprises, pour modifier la constitution et établir le régime impérial.

« Le rôle décisif du peuple de Paris, l’orientation démocratique, la désignation d’une Assemblée constituante : les analogies sont frappantes entre 1792 et les débuts de la Seconde République. » Mais avec les souvenirs assez frais de régimes susvisés, on ne veut pas arriver à la répétition de leur destin sous la Deuxième République. La question de développement d’un procédé pour l’éviter entraîne la Constituante, dès ses premiers jours d’existence, à « dépouiller la République de ses accents socialistes pour

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