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La justice dans le monde gréco-romain

Dissertation : La justice dans le monde gréco-romain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 684 Mots (7 Pages)  •  2 274 Vues

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Dissertation

Yasmine Baba L1

37005025

Sujet : « La justice dans le monde gréco-romain »

Selon Cicéron « L'essence de la justice est d'abord de ne nuire à personne ; en second lieu, de veiller à l'utilité publique. Quand l'intérêt public ou privé vient à changer, le devoir change et varie avec lui ».

La justice étant un principe moral de la vie sociale fondé sur la reconnaissance et le respect du droit des autres qui peut être le droit naturel (l'équité) ou le droit positif (la loi). Mais elle est aussi le pouvoir d'agir pour faire reconnaître et respecter ces droits. Il est ici question de la justice dans le monde gréco-romain. Plus précisément dans le monde gréco-romain de l’Antiquité. Dans une approche euro centriste, l'Antiquité est souvent réduite à l'Antiquité gréco-romaine dite Antiquité classique. La justice est donc un principe apparu durant l’Antiquité et son utilisation est encore actuelle.

L'antiquité grecque est la période située entre la fin de la civilisation mycénienne (1 200 avant Jésus-Christ) et l'intégration de la Grèce à l'Empire romain (146 avant J-C). Tandis que l’Empire romain d’Occident connait une période plus vaste dans le temps mais prend fin avec la chute de Rome qui a lieu en 476 après J-C.

L’empire grec et l’empire romain sont alors à eux deux les empires les plus emblématiques de l’Antiquité et ont su laisser un héritage qui a perduré jusqu’à notre époque, l’époque contemporaine.  L'Europe contemporaine vit encore sur l'héritage brillant de la civilisation gréco-romaine, dans lequel elle puise sa source. La justice gréco-romaine peut parfaitement s’illustrer par le biais deux cité-états symbolique de l’époque : Rome pour l’Empire romain et Athènes pour la Grèce. De toutes les cités grecques, Athènes a été la moins troublée, la mieux gouvernée, il sera intéressant de l’étudier durant son apogée politique, c’est-à-dire au Ve siècle av J-C. Tandis que pour l’Empire romain Rome était la cité-Etat où les pouvoirs se concentraient, elle fut le centre d’impulsion du droit romain et de sa politique. C’est pourquoi il sera intéressant de l’étudier durant la période républicaine romaine.

C’est pourquoi il est intéressant de se pencher sur la justice dans le monde gréco-romain par rapport aux deux cités-Etats qui sont Athènes et Rome, car il semblerait qu’il y ait un certain parallélisme entre la justice grecque et romaine à travers les siècles.

De ce fait, il s’agira de s’interroger quelles sont les caractéristiques d’un système judiciaire  « modèle » durant l’Antiquité classique.

Il s’agira dans un premier temps d’étudier la puissance du pouvoir judiciaire qui a permis de lier ces deux cité-états (I). Puis dans un second temps il s’agira de distinguer les différentes conception de la justice qui oppose alors Athènes et Rome (II)

I – Des rapports étroitement liés entre Athènes et Rome

Le pouvoir judiciaire est l’un des trois pouvoirs qui appartenait au roi dit pouvoirs régaliens (avec le pouvoir exécutif et législatif). Le pouvoir judiciaire est chargé de rendre la justice. La justice est quant à elle définit par des lois (pouvoir législatif) et est encadré par le pouvoir exécutif.  Néanmoins Athènes et Rome sont des cité-états uniques pour l’Antiquité car nous pouvons affirmé sans aucun doute quelles étaient les seules dont le pouvoir n’était pas attaché dans les mains d’une seule et même personne (A). De plus la mise en place de certaines institutions reste similaire entre Athènes et Rome, la séparation des pouvoirs en plusieurs institutions font d’elles une certaine singularité. Il existe alors une similarité de représentation du pouvoir judiciaire entre ces deux cité-Etats  (B).

  1. Le peuple : un nouveau moyen de prise du pouvoir

En effet durant l’Antiquité et pendant de nombreux siècles, le peuple n’était autre que les sujets d’une seule et même personne, le monarque. Le roi possédait tous les pouvoirs (exécutif, législatif et judicaire) prônant alors son intérêt personnel avant tout. Néanmoins la civilisation grecque connaît son apogée au Ve siècle av. J.-C. S'illustrant contre les Perses lors des guerres médiques. Athènes fut la première a instauré une certaine singularité et impose alors  sa domination aux cités voisine. Les réformes de Clisthène (507 av J-C) en font une démocratie, une cité dont les citoyens participent tous à la vie politique à égalité (isonomie). C’est un gouvernement du peuple ; par le peuple et pour le peuple.

D’autre part pour l’Empire romain, sous la domination des rois étrusques du VIIe au VIe siècle av J-C, Rome instaure la République vers 510 av J-C. A partir de cela cette cité-Etat n’a cessé d’accroitre son pouvoir et d’en être le centre de la puissance romaine durant de nombreux siècles. Cependant, par rapport à Athènes, le pouvoir n’est certes pas détenu que par une seule personne mais il est dans les mains d’un groupe de personne, ici il est question de compétences. Seules les personnes compétentes peuvent participer à la vie politique. Rome est alors sous une politique aristocratique.

  1. Une similarité de représentation du pouvoir judicaire entre Athènes et Rome

La justice est un pouvoir important pour l’époque, en effet, il permet de maintenir l’ordre et de régler tous les litiges qui mettraient à mal le bien de la cité et de ces habitants. C’est pourquoi nous pouvons observer plusieurs similitudes entre la justice romaine et athénienne. Tout d’abord le pouvoir judicaire s’impose directe sous forme de jugement, de procès des litiges. A la tête des procès se trouvent les juges. Les juges étaient alors tirés au sort pour éviter toute corruption ou qu’un des juges prenne position pour telle affaire. Dun coté à Athènes le tirage au sort se faisant sur la liste des citoyens inscrits dans le dème de la cité environ 4000 citoyens, le citoyen tiré au sort devenait donc un héliaste. Puis pour Rome le tirage au sort avait une place centrale pour désigner les juges comme les jurys pour un procès quelconque.

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