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Introduction aux Sciences Politiques

Fiche : Introduction aux Sciences Politiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2018  •  Fiche  •  8 601 Mots (35 Pages)  •  783 Vues

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INTRO. SCIENCE POLITIQUE

Chapitre 1 : Les modèles d’analyse du vote

Le vote est l’expression d’un avis, d’une opinion politique individuelle.

  1. La diversité des modèles classiques

Analyse du vote = domaine très fréquenté depuis 1 siècle car il y a maintenant des analyses spécialisé.

Diff. Modèles classiques --> regroupés sous le nom de « paradigmes fondateurs »

  1. Les paradigmes fondateurs
  1. Les modèles écologiques

Dans « Le tableau politique de la Fr de l’ouest »,  Siegfried étudie le site et ses élections de 1871 au XXe siècle = découvre des irrégularités et un comportement électoral assez stable.

Thèse de Siegfried : « Le granite vote à droite et le calcaire à gauche ».  =>  Là où le sol est graniteux (grandes propriétés foncière  =  signe de richesse)  + la présence catholique importe = on vote à droite.

≠ calcaire (eau rare donc petite propriété regroupé = milieu défavorisé avec peu  d’argent) + présence religieuse moins importante = on vote à gauche

→ Siegfried comprend qe la variable (ici le vote) est socialement pré-orienté, car elle dépend d’autres variables comme la religion ou le milieu social.

Paul Bois (Historien)  : Critique dans « Paysage de l’ouest » le livre de Siegfried. Pour lui, il existe des exceptions, des cas qui ne rentrent pas dans l’analyse théorique.

Clivage entre croyant et non-croyant = remonte jusqu’à la Révo. FR pour voir que des paysans riches voulaient racheter les terres de l’église (revendu à la bourgeoisie --> basculation dans la contre-révolution) =>  les catho votent à droite et les autres à gauches à cause d’un litige de terre = Modèle de Bois est dit celui du traumatisme historique.

  1. Les modèles psychologiques

Aux USA, Paul Lazarsfeld et son équipe font une enquête qualitative (suivent les mêmes électeurs pour voir l’influence des campagnes électorales) --> vont valider deux séries de résultats :

  • Les caractéristiques sociales des électeurs expliquent leurs opinions (= Siegfreid). Républicains (aisés et protestants) votent à droite et les démocrates (moins aisé, catho, diverses origines) à gauche.
  • La campagne électorale modifie très peu le choix des électeurs car la plus part d’entre eux ont déjà fait leurs choix de manière assez ferme + ceux qui n’ont pas fait leurs choix n’écoutent pas les campagnes Mais 1 ou 2% peut quand même changer la donne.

Le parading de Michingan : (analyse critique de Lazarsfeld) pour eux ce modèle n’explique pas pourquoi les électeurs peuvent changer d’avis («  électeurs flottants »)

Comment analyser les électeurs américains ?

Construire un échantillon représentatif de la pop américaine (homme, femme, religion,…) et les interroger avant et après les élections = enquête longitudinale  => Deux variables questionnées : l’identification patricial (parti) et le contexte électoral (guerre,..)

/-> Trois types d’élections :

  • Election de maintien (pas de contexte spécial, ni de gros candidat = personne ne change d’avis)
  • Election déviante (contradiction entre le choix des électeurs et l’identification partisane. Les républicains vont voter démocrate et inversement)
  • Election de réalignement (changement durable entre les identités partisanes)

  1. Prolongement et renouvellement des problématiques

L’instabilité est l’exception.

  1. Vote et position social, le rôle des variables lourdes

Thèse de Michela et Simon (1917): Les ouvriers et les non-croyants votent a gauche, les classes sociales aisées et les catholiques votent à droite => En Europe, les partis politiques ce sont ancrés dans ce clivage.

+ Déclin de la religion (l’influence de la religion sur le vote a changé)

+ Les gens qui sortent et rentrent du chômage votent moins

→ Le vote reste socialement orienté. Aujourd’hui le vote à gauche se trouve essentiellement dans les classes moyennes du salariat. Dans les classes populaires, il n’y a pas de vote, ils s’abstiennent

  1. Individualisme et modèle économétrique d’explication du vote

Certains électeurs ne changent pas de statut sociaux et pourtant dans les urnes ils peuvent changer d’avis = fluctuations

L’instabilité du comportement électoral supposerait une autre analyse que certains auteurs vont mettre en place.

/-> repose sur un postulat de base : postulat central dans ce qi concerne l’individualisme méthodologie = un individu rationnel va essayer de se satisfaire le plus possible en fonction de son revenu et des prix -> va voter pour un candidat qui va lui apporter le plus de satisfaction (« électeurs consommateurs »)

+ Pour pouvoirs voter, il faut s’informer mais les auteurs le savent, les électeurs s’informent peu. Et c’est parce qu’ils sont rationnels qu’ils s’informent peu = l’ignorance rationnelle de l’électeur.

Kramer : Une élection se transforme en un referun dum contre ou pour les sortants. Un électeur va voter pour un candidat qui va faire maitriser l’inflation mais pas le chômage = choix rétrospectif, on sanctionne le candidat pour ce qu’il ne fait pas.

→ Il n’est pas sûr que les électeurs agissent comme un acteur rationnel en finalité, ce modèle rencontre des problèmes.

  1. Nouveaux électeurs ou nouveau modèle d’analyse ?
  1. La démocratie de l’abstention

Aux USA, un électeur sur deux ne vote pas. En FR, alors que le taux d’abstention est bas on se rapproche doucement des USA.

  1. Un phénomène ancien, des explications multiples

L’abstention s’explique par :

  • L’âge : elle est forte chez les jeunes puisqu’ils votent moins et baisse vers la trentaine pour remonter passer un certain âge (courbe en U)
  • Le genre : les femmes votent moins car le droit de vote a été plus long a s’instaurer, aujourd’hui la différence est minime
  • Les classes sociales : plus forte dans les classes populaire que favorisées, même si la société actuel n’est pas une société privilégiée (on ne nait pas médecin, on le devient)

Daniel Gazie : Pour lui, les catégories sociales pop. Auraient tendance à intérioriser un sentiment            d’incompétence politique = pas d’opinion (Pour eux leurs voix ne vont rien changer)

/-> soit on s’abstient de voter, soit on vote pour la personne qui se présente et non pour son programme politique

  1. Un phénomène en hausse, de nouvelles explications

L’abstention progresse plus vite dans les classes populaires + taux de mobilisation qui baisse car des gens ne sont pas inscrits et donc n’ont pas de carte électorale. (= 10% d’inscrit et 25% de non inscrit dans les milieux populaires)

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