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Histoire de la vie politique.

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Par   •  3 Janvier 2017  •  Cours  •  40 189 Mots (161 Pages)  •  825 Vues

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HISTOIRE DE LA VIE POLITIQUE

Deux séquences dans le cours :

Première partie : de la Révolution à l’Empire

Deuxième partie : de la chute de Napoléon au début de la troisième République

Bibliographie :

-Les partis politiques en France au XXème siècle

-Introduction à la vie politique de Aubin

-La vie politique en France de Braud ->  conseillé vivement

-La vie politique sous la troisième République de Mayer

-La République souveraine et la vie politique en France de Raymond

-Les droits en France

-Sociologie de la vie politique de Michel

INTRODUCTION
 

 I/ Aux origines de la politique

On ne peut pas parler de politique sous l’Ancien Régime car il n y en a pas, on pouvait en parler sous la démocratie athénienne ou l’Empire romain car sous l’Ancien Régime la conception de la vie politique est complètement dérivée du christianisme. Religion a permis de dessiner le pouvoir. On n’appréhende pas la politique de la même manière que dans l’Antiquité <- origine du pouvoir = christianisme :  on applique doctrine paulinienne (Saint Paul) qui définit la façon dont il fallait envisager l’origine du pouvoir -> « le pouvoir vient de Dieu » -> subordination des ordres -> le Pape -> les rois = système de délégation. Pape au-dessus de tous les autres.

1/ Les protestations intellectuelles 

Vème-VIème siècle : invention juriste. En effet,  le Pape Grégoire Ier le Grand notamment, eut du mal à faire comprendre aux monarques qu'il était hiérarchiquement au dessus d'eux, que ces derniers n'avaient guère plein pouvoir mais que ce semblant de pouvoir qu'ils détenaient n'était, en réalité, rien d'autre que ce qu'ils reçurent par seconde délégation. La soumission à l'Eglise et, par conséquent, à Dieu ne lui fut donc pas facilement octroyée. On commence alors avec les juristes à redire textes de droit pour faire comprendre subordination du pouvoir politique et qui est faible. Démarche juridique renforcée par un théoricien espagnol : Isidore de Séville. Cela fonctionne bien, mais protestations intellectuelles. Donc ordre nouveau théologico-politique = ce qui définit place question du pouvoir sous l’Ancien Régime.

 a) La naissance des universités et la remise en cause de la théologico-politique

Mais période crise au début naissance universités. Université Bologne : on commence à y enseigner le droit au 12-13ème siècle. Juristes bourgeois ou membres du clergé viennent étudier, ils tombent sur manuscrits et redécouvrent droit romain -> justice vient des dieux et pas des peuples. Autres moyens comprendre rapports à la loi, au pouvoir… Redécouverte certains autres textes Antiquité : La politique  d’Aristote. Mais dans monde musulman on a gardé traces politiques et auteurs du monde musulman remettent en cause Aristote -> Averroes a textes qu’on ne connait pas. 1265 intellectuels connaissent politique de Guillaume Torosseck : question soumission du pouvoir à Dieu -> politique = affaire humaine. Saint Thomas d’Aquin = très important dans la théologie. Traité de l’âme d’Aristote  -> remet en cause sa politique.

 b)  La peste et l'élargissement de la marge de manœuvre des Hommes qu'elle suscita

Milieu 15ème : peste dévaste Europe. Au niveau local organisations politiques (ex en Allemagne) prennent des mesures. Politique de santé publique révèle que même face a fléau divin nous avons marche de manœuvre pour limiter épidémie. Initiatives locales se mettent en place et fleurit ordre des franciscains (dissidents de l’Eglise). Cohésion franciscains et PP pour lutter contre criminalité/pauvreté/épidémies… Seigneurs en France hébergent cathares, les protègent et se convertissent au catharisme -> écrasés.

 2/ Les protestations émanant du pouvoir politique  

Philippe-Auguste en désaccord avec le Pape <- prérogatives avec le roi + étendues que ce que lui laisse le pape. Autres façons envisager politique, et pour cela il faut continuer redécouvrir textes anciens et que nouveaux penseurs donnent nouvelle définition du pouvoir. Détaché morale/religion et contre nature <- politique nous permet de modifier nature, choisir lois pour les substituer à la loi du plus fort. Monde du TP combat loi naturelle : par ex Commandements. Codes fondés dans la raison humaine : approche rationnelle politique -> raison va a l’encontre nature/pulsions pour les domestiquer.

Machiavel invente conditions politiques dans Le Prince en 1513 -> propose une voix pour sortir TP. Mais gens croient en Dieu -> on va faire semblant d’être pieux. Le prince peut être cruel, immoral mais efficace pour rester au pouvoir. Machiavel vit dans une Italie avec bouleversements politiques, et veut que pouvoir politique s’installe de manière durable -> pas de guerres civiles. Volonté trouver solution pour trouver stabilité -> régime doit durer -> cela implique qu’on sépare politique de théologie, morale et on utilise notre raison. Préoccupation morale n’est pas préoccupation politique (on oublie mort d’un père mais pas perte d’un patrimoine -> amora). Appréhende couple « fortuna » et « virtu », avec idée qu’il y a un destin à l’oeuvre dans le monde. Histoire cyclique donc se répète et nécessité à l’intérieur. Dans nécessité principe de fortune -> a un moment donné choses vont se passer, emporte tout, on ne peut pas lutter contre ça -> on peut pas empêcher catastrophe de venir mais on peut contrôler, retarder, mettre en place dispositifs avec virtu = courage, force, raison et sagesse. Donc vertu permet de retarder choses.

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