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Culture économique et juridique

Étude de cas : Culture économique et juridique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2022  •  Étude de cas  •  2 026 Mots (9 Pages)  •  231 Vues

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Chapitre 1 : l’entreprenariat

Culture économique et juridique[pic 1]

Nombre d’entreprise en France ?

Il y a 4 millions d’entreprises en France

Création d’entreprises en France ?

900k à 1 million d’entreprise crée sur un 1 an

Caractéristique d’une entreprise en France ?

On prend le critère pertinent taille, C.A, PV/public, statut juridique, type/secteur d’activité

Taille des entreprises : petites entreprises : 10 à 9 employés

                            Moyenne entreprises : 50 à 249 employés                                                           Grande entreprises : 250 employés ou plus

Public/privé : il y a quasiment plus d’entreprise publique, pour garder cette concurrence entre toutes les entreprises PV.

Statut juridique : EL : chef d’entreprise : personne physique

                              Société : personnes morales.

Secteur primaire : exploitation des sols et des sous-sols

Secteur secondaire : transformation des matières première

L’Entrepreneuriat 

  1. L’entrepreneur

On peut définir « l’entrepreneuriat » comme l’ensemble des activités qui visent à créer ou à développer une entreprise de biens ou services.

L’idée commune à toutes les créations d’entreprise réside certainement dans le fait qu’elles relèvent toujours d’une démarche personnelle. L’entrepreneur est au centre de tout projet. Pour celui-ci, les traits de caractères jouent un rôle essentiel, on parlera de prise d’initiative, de vision d’avenir, de goût du risque, d’indépendance, d’esprit créatif et d’une capacité certaine à saisir les opportunités.

Les travaux de deux auteurs peuvent servir à comprendre cette vision. D’une part Joseph Schumpeter qui articule sa réflexion économique en m’étant au centre de celle-ci l’innovation et donc « le créateur de nouveauté = créateur de différence » (théorie sur la destruction créatrice).  D’autre part Franck Knight qui a, quant à lui mis en avant l’aspect fondamental de la prise de risque chez l’entrepreneur justifiant la réalisation de profits. (Pour lui, plus les risques sont importants, plus le potentiel de gain est fort, en rapport avec l’investissement de capitaux propres)

Il faut savoir que cette expression recouvre en réalité différentes formes d’entrepreneuriat et donc différents processus. On distinguera :

  • La création « pure » : c’est la forme la plus simple mais certainement la plus risquée. Il s’agit de mettre en place une nouvelle activité ou d’utiliser de nouveaux moyens, ou encore de choisir une nouvelle localisation. L’entrepreneur n’a alors « aucun repère passé » et devra se fier principalement à son intuition. Elle réclame un important sens de l’innovation et une prise de risque maximum.
  • La création par reprise : il s’agit de prendre en possession une entreprise déjà existante en y inscrivant son projet personnel plus ou moins dans la continuité. L’entrepreneur s’appuie sur des moyens « existantes » (fonds de commerce, équipement, personnels etc..) il bénéficie certainement de l’expérience et de la clientèle acquises mais quoi qu’il en soit sa vision personnelle transformera les choses. Cette démarche peut sembler moins risquée et innovante mais elle réclame en réalité de profondes qualités d’adaptation et de saisie d’opportunités. Par ailleurs il ne faut pas oublier que le rachat de l’entreprise représente un coût important puisque dans la majorité des cas son prix s’établie sur la base de son chiffre d’affaires passé. (Soit cette entreprise fonctionnait bien et elle coutera cher soit elle fonctionnait mal et le repreneur a su percevoir les opportunités pour rectifier le tir)
  • La création par réactivation : c’est le fait de redémarrer l’activité d’une entreprise qui s’est arrêtée durant un temps plus ou moins long. Cette forme de création est à considérer comme une formule intermédiaire entre les deux autres car elle reprend des caractéristiques de l’une et l’autre. Pour une part l’entrepreneur peut se référer à ce qui a déjà existé mais la fermeture a pu créer « un vide » qui l’oblige de repartir quasiment de 0.

Globalement environ 70% des créations d’entreprise sont des « créations pures » 14% des « créations par reprise », et 16% des « création par réactivations ». Certaines formes de créations sont plus adaptées à certains types d’activités. (Par exemple : la reprise est plutôt adaptée à la restauration/hôtellerie ou à l’industrie, la création pure aux métiers des nouvelles technologies ou de services). En 2018 environ 690 000 entreprises ont été créées. Mais plus de la moitié des entreprises ne résistent pas aux caps des 5 ans. De plus il faut bien comprendre que derrière ce nombre important de créations apparaît une certaine tendance à « l’ubérisation » du tissu économique. Près de 310 000 ont été des « micro-entreprises » soit 45% des créations et en réalité 94% des nouvelles entreprises n’ont aucun salarié. Et par la suite, environ 85% des entreprises en activités n’ont toujours pas de salarié, ce qui démontre bien que la création d’entreprise est bien « une démarche personnelle ».

https://www.insee.fr/fr/statistiques/3703745

En France des mesures assez récentes ont cherché à faciliter l’apparition de nouvelles entreprises, en particulier :

  • La suppression d’un capital minimum pour la création d’une SARL
  • La création du statut de la SAS
  • La protection du patrimoine de l’entrepreneur individuel (EI) (par la création de l’EIRL alors qu’en novembre 2021 un projet de loi vise à supprimer ce statut pour généraliser la limitation de responsabilité de l’entrepreneur individuel)
  • La création du statut d’auto-entrepreneur (soit micro-entreprise), qui permet, en particulier, de cumuler le statut de salarié avec une activité

II) le processus de la création d’entreprise

Selon le projet, prenant en compte de nombreux critères économiques, juridiques et personnels, la création suivra un parcours d’une difficulté et d’une complexité très variables. Elle met en jeux à la fois des capacités d’analyse, des compétences dont l’aspect est fortement rationnel et un « état d’esprit », un « sens des affaires » qui eux sont beaucoup plus subjectifs et intimement liés à personnalité de l’entrepreneur.

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