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Cours de science politique

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Par   •  19 Juin 2017  •  Cours  •  5 480 Mots (22 Pages)  •  953 Vues

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Partie 1 : La Participation Politique et les règles du jeu politiques

Participation Politique : Ensemble des activités susceptibles de donner aux gouvernés une influence sur le fonctionnement du système politique.

Le vote est la forme la plus courante mais il existe d’autres formes de participation politique.

La forme minimale est l’attention à la chose publique.

La forme la plus affirmée est l’adhésion à des organisations, associations, syndicats ou partis politiques.

Volonté de peser sur les décisions politiques : grèves, manifestations : contestations.

La forme la plus extrême : modalités visant à contester les règles du jeu politique : recours à la violence qu’elle soit psychologique ou physique.

Les consultations électorales sont un moyen privilégié d’expression de la majorité des citoyens : mais possibilité de plus de 50% d’abstention.

Majorité >< minorité active : bruyante et agissante dans les manifestations pour se faire entendre des gouvernés (opinion publique) avec le problème du passage à la violence.

La manifestation est un répertoire d’actions pacifiques : recours à la violence possible : les manifestations ont toujours la possibilité de déraper.

L’enjeu politique est de réguler la violence.

Les élections ont pour but de délégitimer la violence politique au profit de formes plus pacifiques «  On compte des voies pour éviter d’avoir à casser des têtes » - André Tardieu.

Chapitre 1 : Les élections et le vote

Le vote est un devoir, un droit ainsi qu’un moyen d’expression : c’est une procédure sans histoire : elle est pratique, largement diffusée et banalisée : c’est une pratique intériorisée.

Le vote a une histoire : c’est un rituel politique produisant des verdicts souverains. Il permet l’alternance politique lors des élections présidentielles et législatives : une alternance des partis politiques au pouvoir : élément essentiel pour définir la démocratie.

Le vote est un symbole de la participation du peuple au gouvernement et du pluralisme.

Le vote vient de l’énonciation d’un vœu dans des circonstances particulières, solennelles : on prend parti publiquement en faveur d’une personne ou d’une chose.

Au 19ème siècle : le vote acquiert son sens contemporain : expression codifiée d’un suffrage individuel c’est-à-dire l’expression privilégiée des opinions individuelles.

Les citoyens sont appelés électeurs et forme une nouvelle identité politique.

Le vote est un principe arbitral : il ordonne et structure de nouvelles règles d’affrontements politiques : c’est une organisation spécialisée dans la conquête des suffrages des partis politiques ayant pour vocation à mobiliser les électeurs.

Compétition des partis politiques afin d’accumuler les chances de pouvoir : ils sont qualifiés «  d’entreprises politiques » par Weber.

Les partis politiques contribuent à la banalisation du vote en tant que droit tendant à devenir un devoir : l’élection tend à devenir un devoir, une forme d’impératif, d’injonction.

Etre électeur est une obligation politique et l’abstentionnisme est de plus en plus stigmatisé.

Cette obligation pratique émane d’une injonction morale et peut être assorti de sanctions (amendes…). 2002 : Question de rendre le vote obligatoire mais qui n’a pas abouti.

Le vote est un rite social, politique et civil : «  C’est une liturgie politique » - Frédéric Bon.

Référence aux cérémonies religieuses : le vote est sacralisé et se déroule le dimanche.

On vote pour un candidat mais également pour l’institution, pour accepter les règles du jeu politiques et pour le verdict : favorisation de l’intériorisation du devoir civil.

Ce rite social a des fonctions magiques : mobilisation de la raison et des affects (émotions).

On ne peut sous-estimer un désir : désir de puissance, de modeler le réel par les candidats.

Les électeurs votent pour des éléments objectifs et subjectifs (désir provoqué par les candidats).

L’Etat tient un rôle central : c’est l’organisateur des élections.

L’enjeu des élections c’est la conquête, pour les candidats, du pouvoir de l’Etat.

Mobilisation de passions politiques : celles des compétiteurs et celles des électeurs voyant dans les compétiteurs des modèles d’achèvement (identification) ou de boucs émissaires (rejet).

L’apprentissage du citoyen : vers une civilité électorale

Le vote est une dimension de socialisation des individus soulignant leur intérêt pour la politique : on donne une signification politique aux actes et aux comportements.

Socialisation : processus d’intériorisation des normes et des valeurs relatives au pouvoir politique et aux groupes d’appartenances.

Début de la socialisation dès l’enfance : socialisation primaire : Famille, l’école, les médias…

Le vote n’a pas été conçu pour l’expression des opinions : technique de ratification.

Le Vote d’Opinion

L’exemple Athénien

5ème siècle avant JC : premier vote d’opinion dans la cité d’Athènes.

Relation d’équivalence entre tous les citoyens : société d’égaux.

Citoyens représentent 10% de la population totale : exclusion politique des femmes, métèques, esclaves…

La vie de la cité (Polis) est fondée sur la participation des citoyens dans la gestion des affaires publiques.

Principe d’Isegoria : égalité du droit de parole : confrontation des opinions.

Principe d’Isonomie : égalité devant la loi.

Participation des citoyens à l’Ecclésia : assemblée des citoyens votant le budget, la paix/guerre, l’ostracisme :

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