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Carolus de Tocco : Raisonnement d'un romaniste, 1200

Commentaire de texte : Carolus de Tocco : Raisonnement d'un romaniste, 1200. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  926 Mots (4 Pages)  •  902 Vues

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Le texte à étudier est un extrait d’un raisonnement d’un romaniste prénommé Carolus de Tocco, qui a fait la glose du recueil scientifique, Lombarda vers 1200. Carolus, fils d’un jurisconsulte dont le nom est inconnu est né à Tocco au Xème siècle, dans le territoire de Bénévent en Sicile, de là on l’a appelé Carolus de Tocco : pas pertinent.

Il eut pour maitres Placentinus, Cyprianus, Johannes et Otto et pour élève le célèbre Roffredus pas pertinent. Il exerça des fonctions judiciaires à Salerne, il enseigna le droit à Bologne et pendant quelques temps à Plaisance.

L'édit de Thessalonique fut décrété par l'empereur romain Théodose Ier en 380. Théodose Ier, aussi nommé Théodose le Grand, né en 347 et mort le 17 janvier 395, est empereur romain de 379 à 395.

Il est le dernier empereur à régner sur l'Empire romain unifié.

Jusqu’au IVème siècle après JC l’église s’auto organise, la production des normes juridiques chrétiennes commence à être plutôt intense. Les premiers siècles étaient marqués par des persécutions. Mais à partir du IVème siècle les autorités politiques changent complètement. En 313 l’empereur Constantin convertis au christianisme reconnait officiellement l’existence de la religion chrétienne, elle n’est donc plus interdite. La religion chrétienne est une religion tolérée comme les autres. Il adopte l’Edit de Milan / Edit des tolérances.

Mais il y a encore plus grand en 380 l’empereur Théodose 1er prend l’Edit de Thessalonique avec lequel la religion chrétienne est désignée comme la religion officielle. C’est là que commence le droit ecclésiastique.

Au lendemain de l’Edit de Milan et de celui de Thessalonique l’Eglise bénéficient d’une quantité énorme de privilèges offerts par les romains. L’église a donc le temps de s’occuper de chose qu’elle ne pouvait pas faire avant : s’organiser, se structurer mais elle pourra aussi rédiger les nombreuse controverses théologiques.

Problématique A quoi aspire l’Empire pour ses populations ? 

Dans une première partie, la volonté d’une religion commune (I) sera analysée, avant d’expliquer dans une seconde partie la volonté de déférence d’autrui (II).

I- La volonté d’une religion commune.

La religion chrétienne comme religion de l’empire (A) sera d’abord présentée, avant d’en comprendre le pouvoir divin (B). Ok bien.

A. La religion chrétienne pour l’empire.

« Nous voulons que tous les peuples que régit l‘empire de notre clémence se tournent vers la religion que le divin apôtre Pierre a donnée aux Romains… » Par cette phrase, l’édit de Thessalonique, fait passer au peuple de la ville de Constantinople le message selon lequel il souhaiterait que tous ses sujets deviennent chrétiens pour en faire l’unique religion licite de l’empire romain. C’est la religion de l’empereur Théodose Ier, car il a reçu le baptême chrétien au cours de l’année 380, où il devait mourir. Théodose renforce donc ses convictions chrétien et fait passer un véritable culte catholique à son empire.

Apres avoir

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