Karl popper - 1902-1994- Un homme raisonnable.

Karl Popper - 1902-1994 UN HOMME RAISONNABLE

Philosophie des sciences mais aussi politiques : grand adversaire des utopistes, totalitaristes.

Né de parent juif convertit au protestantisme à Vienne. Apprenti ébéniste→université de vienne→physicien et maths-→étude de philo : philosophes du cercles de vienne : grand penseur. Recruté comme conférencier en nouvelle Zélande avant la Deuxième guerre mondiale
Dans l’après guerre il migre en Angleterre, termine sa vie en tant que philosophe reconnu dans l’épistémologie.

→Pensée du milieu, du compromis.

SOURCES DE LA PENSEE POPPERIENNE

→Marxisme, psychanalyse (les 2 dans le même sac = non scientifique) opposés à la relativité d’Einstein qui le type de théorie scientifique
→Faillibilisme et critère de scientificité = propriété d’une théorie scientifique d’être contredite voir réfutée de manière objective, scientifique.

Il fait une hypothèse métaphysique étonnante : les hypothèses scientifiques fonctionnement dans le monde scientifiques exactement comme la vie dans la jungle. Vie décrite par Darwin ( «  trial an d error »)selon un processus de sélection naturelle : forme nouvelle vivante liée a des mutations plus ou moins conformes aux exigences du milieu. Si elle confère un avantage→vie plus longue donc procréation→avantage sélectif. C’est ça le moteur de l’évolution selon Darwin. Les hypothèses sont comme ces mutations confrontées au milieu :

→hypothèse →test→erreur. Cf HBS et résistance au paludisme : dans notre société aucun avantage sélectif : disparition.

Si ces idées sont conformes à ce qui a été démontré par les expériences→chance de survie, de propagation dans la société. Son épistémologie est évolutionniste sur le plan intellectuelle comme Darwin sur le plan biologique

Exemple la théorie géocentrique : éradiquée par l’observation des astronomes ( gallilé kepler copernic ).

→Finalement il fonde la connaissance sur la démarche hypothético déductive opposé à la démarche inductiviste (fabrication des loi a partir des expériences). Plutôt qu’une justification positive il est plus simple d’éliminer  de manière critique ce qui ne marche pas.

→C’est une épistémologie anti-téléologique ( au sens de la finalité). La vie a un sens, la vie à un but alors que pour Popper c’est l’inverse il n’ya pas de but mais des pensée soumises à un processus de selection. S’oppose à la pensée positiviste du 19e (finalité = bonheur des hommes).

CONDTION DE L’EMERGENCE DE LA PENSEE RATIONNELLE

Cette pensée se situe dans la philosophie grecque (Socrate et les présocratique ) →tradition critique. Socrate, fils d’une sage femme, faisait accoucher les idées de ses interlocuteurs. C’est l’art de la maïeutique, un art critique.

Pour Karl Popper c’est aussi l’avènement politico économique des sociétés ouvertes (6eme siècle→échanges intellectuels, culturels, religieux). La coexistence de religion diverses. C’est à partir de l’avènement de religions monothéistes que les guerre et tortures sont arrivées.

Tension société ouverte/société close : nostalgie de la société close, la société tribale ( sécurité). Cela engendre la : 

→Persistance de l’irrationnel 

→Pensées totalitarisme : volonté de dominer et gérer l’ensemble de la vie des gens

Dans la dictature de type totalitaire, le dictateur veut aussi gérer l’ensemble de la communication, vie (communiste, nazi), de la pensée. Dictature américaine : empêche juste les gens de vivre, capitalisme, pas d’idéologie propre.

LE RATIONNALISME CRITIQUE

Le primat (ce qui vaut d’abord) conjectural (idée, hypothèse) de l’activité scientifique : le monde né dans l’esprit. 99% des hypothèses sont innées.

Il reprend le prolongement de l’apriorisme kantien : La connaissance reflète la structure logique de l’esprit  humain→impose ses structures au monde

CONTRE :

 → l’inductivisme et l’empirisme du cercle de Vienne. On a en nous un certain nombre d’idée déjà ancrée.

→Tradition sensualiste anglo-saxonne : locke young. Au départ l’esprit humain est une sorte de cd vierge sur lequel les sensations viennent inscrire dessus ce qui ressemble à des idées.

FONDE :

→ sur un grand ethnologue : Lorenz ->lorsqu’on regarde l’apprentissage chez les animaux, il semble bien que le petit animal dispose déjà d’un certain nombre de prédisposition d’apprentissage. Lorsqu’on sépare très précocement des oiseaux de leurs mère, il à pu se faire passer lui pour la mère. L’apprentissage n’est pas totalement acquis, il y a une part qui semble bien génétique. C’est peut être un résultat de la sélection : le fait d’avoir le reflexe de fuite de la naissance. Donc finalement cette idée d’avoir des idées naissantes dans notre esprit n’est pas totalement idiote.

Le projet de Karl Popper et métaphysique

: sélection naturelle→selection des idées : totalement indémontrable. Popper le revendique lui-même comme métaphysique féconde pour le raisonnement scientifique. Totalement contre le positivisme et les paradigmes de Thomas Kuhn.

→Popper propose le critère de falsification : c’est pour cela que le marxisme et la psychanalyse ne sont pas scientifiques. Aucune théorie n’est définitivement acquise (théorie définitivement fausse).

→Subjectivité obligatoire du scientifique mais la science n’est pas une sociologie de la connaissance : BRUNO Latour sociologue qui étudie la manière dont la connaissance se construit.

→Notion d’épistémologie sans sujet connaissant : Trois niveaux de réalité : un monde des états physiques, un des états mentaux, et un troisième des objets de pensée possibles.  Il écrit par exemple que " le troisième monde (...) est le produit des hommes, tout comme le miel est le produit des abeilles ». Produit d’une conscience supra-humaine qui n’est pas sous son contrôle une fois produite.

→C’est surtout une invitation au criticisme : choix et non postulat non démontrable. C’est un choix fondé sur le respect d’autrui,  sur une invitation de la socialisation du savoir, une démocratie. Fécondité de l’erreur. →épistémologie laïque ?  

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