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A la rue quand travailler ne suffit plus, Vasseur et Fresnel

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Par   •  8 Septembre 2019  •  Cours  •  2 333 Mots (10 Pages)  •  563 Vues

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Communication écrite

Fiche lecture

A la rue quand travailler ne suffit plus, Vasseur et Fresnel

  •   Coordonnées selon les normes :

Auteurs : Véronique Vasseur et Hélène Fresnel

Titre de l’œuvre : A la rue quand travailler ne suffit plus

Edition : L.01ELKN000139.N001

Editeur : Flammarion

Date de parution : 13 avril 2010

Nombre de pages : 246 pages et 249 pages avec l’annexe

  • Biographies des auteurs :

Véronique Vasseur :

 Véronique Vasseur est née à Paris le 8 avril 1951 est un médecin hospitalier à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (APHP). Elle est membre de l’Observatoire Internationale des prisons.  

Elle obtient son diplôme de docteur en médecine en 1976 et est nommée conseillère à la sécurité sociale deux années plus tard (en 1978). En 1993, elle témoigne de son expérience professionnelle dans le livre « Médecin-chef à la prison de la santé », qui à sensibiliser l’opinion publique aux conditions de vie des prisonniers en France.

En janvier 2000, son témoignage écrit sur le quotidien carcéral contribue à la création de deux commissions d'enquête parlementaire ; mais, à la suite de menaces de mort et à diverses diffamations, elle quitte ses fonctions à la Santé et entre, en octobre 2000, au sein du service de médecine interne de l’Hôpital Georges Pompidou.  Son livre a incité le gouvernement Jospin à faire une loi visant l’amélioration de la situation des prisonniers.

En octobre 2005, elle dénonce les défaillances du système hospitalier dans un nouvel ouvrage « L’hôpital en danger ».

Elle s’engage politiquement, puisqu’en 2007, elle est investie par l’UMP pour mener la liste UMP/Nouveau Centre aux élections municipales dans le 13ème arrondissement de Paris.  Elle conduit la liste « Paris gagnant » qui connait une défaite lors du second tour (en 2005), avec 30,12% de voix,

Vasseur s’initie à la peinture en 1989 en commençant à peindre les toits de Paris, puis des natures mortes. A partir, de 1990, sa peinture évolue et commence à évoquer l’enfermement. Dernièrement, elle peint des ciels tourmentés.

Elle est la tante des actrices Mathilde et Emmanuelle Seigner.

Ses œuvres :

-   Médecin-chef à la prison de la Santé, Le Cherche Midi, 2000

-   L'hôpital en danger, Flammarion, 2005

-   A la rue, quand travailler ne suffit plus, Flammarion, 2008

-  Le Panier de crabes. Récit d'une cavale politique, Flammarion, 2009

-   La prison doit changer, la prison va changer avait-il dit, Flammarion, 2011

-  Santé le grand fiasco (avec Clémence Thévenot), Flammarion, 201

 Désintoxiquez-vous (avec Clémence Thévenot), Flammarion, 2016

Hélène Fresnel

Journaliste free-lance, Hélène Fresnel travaille sur des sujets de culture et de société pour plusieurs journaux : Charlie-Hebdo, les magazines Elle, GQ, Studio magazine, Psychologies magazine…
Elle fut la dernière compagne de l'économiste Bernard Maris tué à Charlie hebdo le 7 janvier 2015.

Elle est journaliste à Psychologie magazine depuis 10 ans où elle y traite tous les sujets

Ses œuvres :

  • Savoir vivre, manuel à l’usage des désespérés avec Robert Misrahi
  • A la recherche de Bernard Maris est un documentaire à deux voies réalisé avec Hélène Risser

  •  Résumé structuré du livre

Les auteures Vasseur et Fresnel ont passé un an à sillonner une France délabrée à la rencontre des travailleurs pauvres qui rencontrent des difficultés dans l’accès au logement, des associations qui essayent de monter des actions (en faveur les travailleurs pauvres), des politiques qui essayent de mettre des mesures en place qui ne sont pas tout le temps respectées.

Ce livre recueille une succession de témoignages des personnes ne possédant pas de domicile fixe, ou encore des personnes ne disposant pas de logement décent. Certains, vivent dans des squats, des greniers, des caves ou même dans la rue, tandis que d’autres connaissent le passage de foyer en foyer, de centre d’hébergement en centre d’hébergement voire de foyer ou même d’hôtel ou encore dans la rue.

        Ces nombreux témoignages narrent tous le même type d’histoire : il y a d’abord, une séparation ou la personne quitte le domicile familial car elle ne supporte plus l’ambiance qui y règne, c’est le principal élément déclencheur, celui qui va entrainer de sérieuses difficultés (c’est un départ précipité la plupart du temps). Très rapidement, le problème d’accès au logement se pose ainsi que celui à l’emploi. D’autres qui ont un emploi, éprouvent des difficultés à pouvoir se loger décemment ce qui est dû à leurs faibles revenus, qui s’accompagnent parfois de problèmes de surendettement et dépendances (à l’alcool et/ou aux drogues).                 

        Ce problème d’accès au logement se répercute bien souvent sur celui de l’emploi, puisque les employeurs n’embauchent pas, dans une grande majorité des cas, s’ils savent que le demandeur de l’emplois n’a pas d’adresse fixe. Ceux qui ont un travail mais pas d’adresse fixe, ont peur que leur employeur l’apprenne et donc de se faire licencier par la suite.  De plus, ce problème se répercute aussi sur la santé.

        Ces personnes se retrouvent souvent dans une telle détresse, qu’elles s’isolent, se replient sur elle-même. Cependant, certaines d’entre elles essayent de continuer d’avancer afin de s’en sortir, c’est-à-dire de trouver une situation stable avec logement et travail à la clef. Tandis que d’autres finissent par renoncer, elles ne parviennent plus à avancer ou n’y croient plus.

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