A la musique Arthur Rimbaud

A la musique Arthur Rimbaud

Biographie de l’auteur : (voir le livre)

Plan :

I- Une satire de la bourgeoisie

A- La critique du matérialisme bourgeois

Dans « A la musique », AR fait la satire de la bourgeoisie.

Il y’a la présence du champ lexical des métiers ce qui montre que AR fait référence à la bourgeoisie de Charleville-Mézières : « gandin » « notaire » » rentiers » » bureaux » »cornacs » »épiciers » »retraités » »voyous ». Il offre ainsi au lecteur un tableau sociologique de Charleville.

Ce que AR tourne en dérision est le matérialisme de cette société comme le montre le CL de l’économie : » breloques à chiffres » « rentiers » « réclames » « clubs d’épiciers » « argent » « somme » « contrebande »

AR souligne ainsi que les bourgeois sont obnubilés par l’argent.

Les personnages se confrontes même avec leurs métiers et n’ont pas d’existence propre comme le montre la synecdoque « les gros bureaux » v10 désignant ironiquement les employés de bureaux.

L’omniprésence de l’argent gagne même le langage. Ainsi lorsque les personnages parlent de politique (ex « traités »), ils utilisent une langue mathématique (« en somme » V16).

Ce jeu de morts de Rimbaud dénonce l’économisme d’une société qui n’envisage l’existence qu’à travers l’argent et le confort matériel.

La caricature du bourgeois se poursuit avec le CL de la corpulence « gros » « bouffis » « grosses » « épatant » rondeur » « bedaine » déborde » qui se moque des bourgeois.

B- La critique de la bêtise et des artifices bourgeois.

Pour Rimbaud, cette obsession de l’argent et du confort conduit à la bêtise. L’esprit bourgeois est caractérisé par la rigidité et l’arithmétique.

Cette rigidité transparait dabs ka forme géométrique de l’espace dans lequel évoluent ces bourgeois, des carrés ou des cercles « place de la gare » « sur la place » « square » « au milieu » « Autour ».

Rimbaud joue avec le terme « square » qui désigne une place mais qui signifie aussi le carré en anglais, suggérant la rigidité et le conformisme des bourgeois.

L’adjectif « correct » attribué au « square » est bridée par l’artifice comme le montre le CL du jardinage « taillée » « mesquines pelouses » « square » « les arbres et les fleurs » « au milieu du jardin » « bancs verts » « gazons verts »

Plus rien n’est naturel dans cet espace. Même la couleur verte est artificielle puisque le vert des bancs provient de la peinture « les bancs verts » v13. L’univers bourgeois n’est qu’une parodie de la nature.

L’artifice de la société bourgeoise se voit aussi dans la dimension théâtrale de scène décrite.

En effet le « square » est organisé comme une scène de théâtre comme le montre le CL de la comédie « square » « l’orquestre » « aux premiers rangs » « parade « à lorgnons » « chant des trombones ».

La diérèse ironique « sé/ri/eu/se/ment » au lieu de sé/rieu/se/ment montre le caractère pompeux et ostentatoire des bourgeois fiers de leurs connaissance géopolitique (« les traités »).

II- La place du poète

A- Le poète : un exilé dans cet univers bourgeois.

Le poète est en opposition et en décalage avec cet univers brugeois.

Ce décalage entre le jeune poète et la société bourgeoise se voit dans la composition même du poème. En effet, 6 quatrains sont consacrés à la société de Charleville puis 3 au poète.

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