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Le travail invisible

Dissertation : Le travail invisible. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2019  •  Dissertation  •  1 224 Mots (5 Pages)  •  623 Vues

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Exposé : Le Travail Invisible :

Introduction :

Définition du travail : Le travail vient du latin Tripalium (trois pieux), qui désigne un instrument de torture pour attacher les bêtes durant le labour de la terre. Cette étymologie place le travail du côté de la souffrance, de la contrainte. Ainsi, dans l’Antiquité le travail exprime la misère de l'homme assujetti à la matière.

  • Le travail est une contrainte :

Selon Karl Marx, le travail peut être aliénant : il altère la nature de l’Homme en l’asservissant.

Il existe 3 moyens d’être aliéné par le travail :

- lorsque le travailleur est dépossédé des fruits de son travail (comme l’ouvrier dont les efforts ne servent que l’entreprise)

- lorsque le travail est péniblement physique

- lorsque le travail est moralement éprouvant (exemple avec la professeure)

  • Cette idée là est repris dans le livre de Pierre Yves Gomez, avec l’enseignante qui décrit le travail comme une aliénation, et selon elle le progrès social est de s’en libérer

  • Le travail n’est pas une contrainte :

On peut considérer avec le philosophe Hegel que le travail est une contrainte libératrice et formatrice. C’est un moteur de libération. Ainsi, l’homme prend conscience de son pouvoir de transformer la nature lorsqu’il contemple les produits du travail humain (maisons, routes, objets, etc.) : l’homme, par son travail transforme le monde autour de lui pour le rendre plus agréable à habiter et plus conforme à ses désirs.

Pierre-Yves Gomez est professeur à EM Lyon et directeur de l'Institut français de gouvernement des entreprises.

Dans son ouvrage Le Travail Invisible, Pierre-Yves Gomez propose une réflexion sur le travail dans une société financiarisée. Il montre que c’est cette évaluation chiffrée généralisée du travail qui rend le travail « invisible », caché derrière l’objectif managérial.

Il développe ainsi dans le chapitre 13 les trois sources de la création de valeur : le travail est à la fois une expérience subjective, qui fait le sujet au travail, une expérience objective, qui produit un résultat, enfin une expérience collective qui tisse des liens entre humains.

  • Nous allons nous pencher sur le travail collectif. Ainsi, on peut se demander : En quoi le travail collectif est à la fois une expérience sociale indispensable à la vie de l’homme et permet également d’accroître les performances ?

Pour cela nous parlerons de la construction d’une communauté importante à la vie humaine. Et nous expliquerons que cette communauté créée permet le travail objectif.

Première partie

- Communauté du latin cummunis : munis c’est la dette et cummunus c’est la dette en commun

- Volonté de transmettre une mémoire communautaire : c’est-à-dire que les anciens transmettent aux jeunes leur savoir

- Pourquoi la communauté est en lien avec le travail ? : parce que si on a une philosophie du travail on a une philosophie de la relation qui naît du travail et donc on ne peut pas penser le travail en dehors des relations. Les liens qui se tissent entre les travailleurs naît nécessairement  

- La mise à bien du projet collectif est répartie sur la globalité des gens, si un jour nous avons un souci ou des difficultés il y a une entre-aide entre les gens, les personnes pourront compenser notre manque. Le projet avance sur une base linéaire. Permet de déculpabiliser (pas obliger d’être au maximum de ses capacités : on peut compter sur les autres.)

- citation du texte je suis « un surnuméraire de l’espèce humaine » = communauté est une entité très forte = si on n’appartient pas à cette communauté nous sommes exclus de la société du monde qui nous entoure

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