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La condition de l'Homme moderne, Hannah arendt

Commentaire de texte : La condition de l'Homme moderne, Hannah arendt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  922 Mots (4 Pages)  •  665 Vues

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Explication de texte :

La condition de l’Homme moderne, Hannah Arendt

Hannah Arendt propose, dans cet extrait de La condition de l’homme moderne, une réflexion sur la notion de travail dans les sociétés moderne. Ainsi, le problème qui se pose dans ce texte est le suivant : la définition du travail, telle qu’elle est communément acquise en société, est-elle suffisante ? Arendt va donc, par le biais de ce passage, montrer que le travail n’est pas nécessairement lié à la subsistance mais peut avoir une conception plus large.

Tout d’abord, l’auteure va chercher à définir la notion de travail, tout en suivant ce que conçoit la société à propos de cette notion, de la ligne 1 à la ligne 10. Puis dans un second temps, elle va émettre la limite de la définition même du travail, à l’aide d’exemple, de la ligne 10 à la ligne 22.

Pour commencer, Arendt parle des actions des hommes en s’incluant dans cet ensemble, car elle utilise le pronom « nous »(l.1). Nous pouvons déjà définir le fait de « gagner sa vie »(l.2). Ici, l’auteure introduit la notion de subsistance, que l’on peut résumer par la satisfaction des besoins élémentaire de l’individu. Cela permet ainsi à l’auteure de statuer la relation entre les actions humaine et leurs nécessité de répondre aux besoins primaires des hommes. De plus, peu nombreuses sont les personnes qui sont à même de contester ce lien car toutes subissent cette définition. En effet, l’auteure observe que tout hommes en sociétés aurait intérêt à faire des actions pour leurs bien-être et leurs survie.

L’auteure aborde ensuite la seule exception que cette définition pourrait accepter, « l’artiste » qui est le dernier « ouvrier » véritable, selon la première affirmation du texte. En effet, l’artiste va travailler dans un but de créer une œuvre, ce que l’on peut facilement concéder, et non dans une recherche de subsistance. Ici, l’auteure montre d’or et déjà que la première affirmation est en quelque sorte réductrice quant à la vision du travail en société car elle signifierait que seul l’artiste est ouvrier. Or, cela est quelque peu étonnant, car, l’artiste est ouvrier, certes, mais il n’est pas le seul. Nous voyons ici que, par cette limite, Arendt va critiquer négativement le manque de clarté de la notion de travail telle qu’elle est définie ici puisqu’elle ne serait qu’économique, oubliant tout autres critères qui pourraient rentrer en jeu.

Elle va par la suite ajouter que cette définition s’est imposée plus récemment, dans la plupart des théories relatant au travail, et que donc logiquement cette dernière s’est répandue et est communément et largement acceptée par tous. De plus, ces théories vont décrire toutes activités sérieuse comme des actions actant pour la survie économique de l’individu et plus largement, que le travail se résumerait à être le négatif du jeu, c’est-à-dire son contraire. Ici, Arendt exprime un avis négatif sur cette vision du travail car, selon elle, cette dernière est incomplète, car elle utilise par exemple le mot « rabaisser »(l.7) qui est un mot péjoratif et qui qualifie ici le travail.

Dans un second temps, Arendt va expliciter les conséquences de la définition

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