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Faut il croire en la science

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Par   •  14 Février 2022  •  Dissertation  •  1 547 Mots (7 Pages)  •  1 289 Vues

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Faut il croire en la science ?

Le prestige de la science a longtemps tenu au fait qu’on lui conférait le pouvoir symbolique de proposer un point de vue surplombant sur le monde, elle semblait se déployer à la fois au cœur du réel, tout près de la vérité et hors de l’humain. Aujourd’hui nous avons compris que la science n’est pas un nuage lévitant calmement au-dessus de nos têtes : elle pleut littéralement sur nous. Par exemple le vaccin actuellement qui est parfois apprécié, parfois non, les gens sont parfois en accord avec les scientifiques parfois non. Tout se passe comme si ses discours, ses réalisations et ses avancées devaient constamment être interrogés, systématiquement mis en ballotage.

A bien regarder en arrière, on constate que chaque fois que la science nous a permis d’agir librement sur des aspects de la réalité qui s’imposaient jusqu’alors à nous comme un destin, l’angoisse de commettre un sacrilège et la peur de sortir des contours de notre nature se sont exprimées de manière spectaculaire : ainsi quand Darwin inscrivit l’homme dans la chaîne de l’évolution des espèces ; a fortiori quand, aujourd’hui, le génie génétique, la procréation médicalement assistée, les nanotechnologies ou la biologie synthétique nous permettent d’obtenir de la vie biologique des effets dont elle paraissait incapable.

Reste que la puissance de dévoilement de la science et l’impact des techno-sciences sur les modes de vie provoquent désormais des réactions de résistance qui semblent de plus en plus fortes, qu’elles soient d’ordre culturel, social ou idéologique.

        La science de manières général est un abus de langage, elle ferait appel a un sel savoir unique que tout le monde devrait avoir, une seule manière de penser. Or ici il est question « des sciences » dans leur globalité. Elles sont connues sous trois formes différentes. Dans un premier temps nous connaissons les sciences exactes, nous l’avons tous étudiée lors de nos années de cours : ce sont les mathématiques par exemple ou encore la pensée. Elles ne s’expliquent pas, mais sont induite, elles sont apprises par cœur, on sait que ce raisonnement précis ne peut mener qu’a cette solution précise. Il existe aussi les sciences expérimentales. Celles-ci se démontrent plus qu’elles ne se savent. Les expériences faites à partir d’idées permettent d’obtenir des résultats, des solutions. Les SVT par exemple sont des sciences expérimentales. Lors des expérimentations le scientifique cherche d’avantage a prouver l’inverse de ce qu’il pense pour que les chances de réussite soit plus faible et donc si cela fonctionne sa théorie pourra plus facilement être plausible. Dernièrement il y a les sciences humaines qui permettent d’étudier l’homme dans sa globalité, dans sa dimension spirituelle et culturelle. La philosophie, matière qui m’amène actuellement à réfléchir de la dimension de la science a l’échelle humaine fait partie des sciences humaines par exemple.

Nous pouvons se dire alors dans les cas ici présents que tout est réfléchis, établis, et fiable pour les scientifiques. Les sciences présentées ici (et particulièrement les deux premières) sont basés sur des fait, prouvés par, il n’y a pas d’erreurs, cela fait des dizaines d’années que cela est ainsi, ainsi enseigner et ainsi utiliser sans jamais flancher pour certaines. Comme l’explique Bachelard rien n’est donné et tout est construit. Derrière cette connaissance il y a une réflexion profonde. Ce n’est pas le résultat d’un simple regard contemplatif sur le monde mais bien le fruit d’une réflexion poussée et construite, le fruit du travail des scientifiques. Toujours comme le dit Bachelard, la connaissance ordinaire, qui est en quelque sorte l’opinion publique, est le départ des sciences mais pourtant elles sont opposées car les sciences sont réfléchies et fondées alors que la connaissance ordinaire est un effet de groupe et peu de personnes savent réellement expliquer pourquoi elles pensent cela.

Mais alors pourquoi les sciences existent, pourquoi vouloir expliquer des faits qui sont parfois vrai dans la connaissance ordinaire ? Voyons par exemple la corde qui tombe du mat d’un bateau. Au vu de la vitesse du bateau elle devrait tomber légèrement décaler en arrière. Or les marins savent que la corde tombe en bas du mat. Mais ils ne savent pas pourquoi, seules les lois de la physique expliqueront plus tard que tous objet en mouvement en transportant d’autre l’entraine dans son mouvement, donc l’ensemble d’objet est en mouvement.

        En effet certains points de vue sont partagés avec la connaissance ordinaire et coïncide à la réalité des choses. Dans ce cas alors il serait logique de croire en la science étant donné qu’elle ne fait que confirmer l’idée initiale. Mais comment les sciences peuvent être appelés ainsi ? Pourquoi dans ce cas des chercheurs font des recherches pour expliquer certains principes et pourquoi ne se contentent ils pas seulement a la connaissance ordinaire.

Mais parfois ce que les sciences avancent ne coïncide pas avec ce que l’on voit comme par exemple pour la terre. Platon avançait que la terre était plate, c’est ce que l’on appelait « le platisme ». Cela correspond a ce que l’on voit de nos yeux, un horizon plat et une surface plane sur laquelle on marche. Or plus tard Galilée avance que la terre est ronde et tourne autour du soleil. Cette vision scientifique parait absurde en effet car comment pourrait on tenir sur une terre ronde (a l’époque on ne connaissait pas le principe de gravité) car ce n’est pas ce que l’on voit.

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