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Philosophie matière et esprit

Cours : Philosophie matière et esprit. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2020  •  Cours  •  1 378 Mots (6 Pages)  •  391 Vues

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Q1. Résumer la position d’Aristote.

→ Aristote pense le vivant à partir de la notion d’animation, c’est-à-dire qu’à la matière inanimée il oppose le vivant comme un être inanimé en mouvement, c’est l’animisme. Selon lui, la matière ne peut être mise en mouvement que par une force extérieure. Le vivant est alors composé d’un corps et d’une âme qui inséparables. Le corps n’est vivant que par l’âme (c’est l’âme qui qui définit le corps comme vivant).

De ce fait, d’un côté, l'âme implique le corps en tant que celui- ci est vivant: il n’y a donc insensé de penser l’âme séparément du corps qu’elle rend vivant et, d’un autre côté le corps ne peut se concevoir sans l’âme qui lui donne la vie.

Aristote distingue plusieurs âmes au sein des vivants et les hiérarchise: il y a d’abord l’âme végétative qui rend possible la génération, l'alimentation et la croissance; puis l'âme sensitive qui est la condition de la sensation et du mouvement; et enfin l’âme intellective qui préside à la pensée.

Aristote explique aussi que cette hiérarchie amène l’idée selon laquelle la nature obéit à une finalité, c’est le finalisme. En effet, les phénomènes du vivant s'expliqueraient donc à partir de la fin, de la fonction ou du but auxquels ils participent dans l’organisme. Selon le philosophe, la nature ne fait rien inutilement, tous les êtres naturels tendant vers une finalité.

Q2. Expliquer le mécanisme de Descartes.

→ Le mécanisme de Descartes est une philosophie selon laquelle toute théorie qui considère les êtres vivants comme des machines, c’est-à-dire comme des ensembles de relations de causes à effets, comme un ensemble de propriétés physico-chimiques sans faire intervenir une notion spécifique comme l’âme ou la vie. Cette philosophie met en avant une relation de cause à effets de ces causes et explique que certaines propriétés du corps mettent en mouvement certains processus qui ont pour effet la cicatrisation, par exemple. Descartes met alors en avant la distinction cartésienne de l’âme et du corps, c’est-à- dire qu’il dénie toute fonction biologique à l’âme (que seul l'être humain possède) qui est seulement le principe de la pensée: l'âme est la substance et elle est immatérielle. Il affirme qu'il est évident que dès lors que l’homme pense, il existe alors même que le corps et tout ce qui est sensible est soumis au doute. L’essence des corps est alors la substance étendue. De plus, contrairement à Aristote, pour Descartes le corps est un objet et par conséquent en dehors de la conscience, il est matériel et obéit au déterminisme comme n’importe quel mécanisme. Le corps peut ainsi faire l’objet d’une connaissance scientifique et d’une maîtrise technique. Par conséquent, la vie n’est pas définie par la présence de l’âme selon Descartes. Le philosophe, met également en avant la thèse du corps vivant assimilé à une machine afin de faire connaître sa pensée. En effet selon lui, le vivant est soumis à des causes mécaniques qui ne doivent rien à l’esprit. Le vivant est alors semblable à une machine, il n’y a aucune différence de degré.

Cette thèse du mécanisme explique plus concrètement que mis à part l'homme, tout dans la nature peut se ramener à de la matière et du mouvement. Par conséquent, le vivant peut être expliqué par la physique, c’est- à- dire par des expériences et de la théorie.

Cependant, on peut dire que ce modèle que nous propose Descartes reste insuffisant. En effet, il réintroduit l’irrationnel au sein de son rationalisme parce que le vivant conçu comme une machine a besoin de Dieu qui la construit et lui donne la vie, qui fabrique la machine et met la mécanisme en action.

Q3. Expliquer la position de Kant.

→ Pour Kant, le vivant est plus qu’une simple machine, et le fonctionnement de l’organisme présente des situations qu’il semble difficile de comprendre sans faire appel à la notion de finalité. Les principaux exemples concernent la façon dont l’organisme tente de de lui- même aux situations le mettant en danger: les phénomènes de cicatrisation, de substitution d’organes ou encore quand l’organisme montre qu’il forme une totalité qui vise sa propre survie. De plus, seul le vivant peut se reproduire, peut tomber malade, guérir,

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