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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?

Dissertation : Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2018  •  Dissertation  •  652 Mots (3 Pages)  •  689 Vues

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Références du devoir

Matière : Philosophie

Code de la matière : PH00 

N° du devoir : 1 

Vos coordonnées

Indicatif : Mr

Nom : Alary 

Prénom : Noé 

Ville de résidence : Toulouse 

Nom du professeur correcteur :

NOTE :

Observations générales du correcteur :


Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous donner toutes nos connaissances ?

Est-ce que l'usage que l'on en fait nous permet d'acquérir des connaissances assez fiables pour être considérées vraies au sens strict du terme ? Dès le 17ieme siècle, Gottfried Liebniz traite cette question existentielle avec conviction. Dans ce texte qui porte sur la contribution des nos sens dans l'élaboration de nos connaissances et plus précisément qui traite du problème des fondements de la connaissance, il montre justement que la fiabilité des exemples qui nous sont donnés par les sens n'est pas suffisante pour en déduire des vérités générale sur le monde.

Leibniz met donc dans ce texte, en relation, les connaissances actuelles et immédiates issues de l'exercice des sens avec les connaissances issues des « mathématiques pures » dites nécessaires dont la preuve ne découle ni des exemples ni de quelconque expérience sensible.

Dès la première phrase du texte, Leibniz annonce sa position sans ambiguïté : si on ne peut pas concevoir que toutes nos connaissances sont issues des sens, c'est parce que le caractère unitaire de l'exemple fournit par une expérience sensible ne confirme qu'une connaissance appartenant à un cas et non à une « vérité universelle », c'est à dire une vérité indéniable.  

En revanche, Leibniz précise qu'il y a bien un domaine de connaissance pour lequel on est sûr que la source est sensible : « nos connaissances actuelles ». Par ce terme, Leibniz entend les connaissances qu'on reçoit directement et passivement d'une expérience sensible.

Ensuite, Leibniz appuie sa thèse sur la « nécessité universelle » que requiert une vérité générale pour être considérée universelle et qu'on ne puisse la contester. Il rappelle qu'importe le nombre d'exemples qui approuvent à une « vérité générale », il n'est pas raisonnable de conclure la permanence, « la nécessité » de cette vérité car on ne peut nullement confirmer que « ce qui est arrivé arrivera de même », que cette vérité démontrée par les sens le sera de nouveau.

Dès la troisième phrase, Leibniz fait le lien avec les « mathématiques pures » en expliquant que leur principe est de fonder des vérités dites « nécessaires » à partir de « principes dont la preuve ne dépende point des exemples , ni par conséquence des témoignages des sens ». Ce qu'explique Leibniz, c'est que ces vérités nécessaires ne se fondent pas sur les conclusions que l'on a tiré personnellement de nos expériences sensibles, mais sur quelque chose de purement incontestable, qui s'impose par lui même au mathématicien et qu'il ne peut nier sans contredire (anxiomes).

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