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Les sens sont-ils suffisants pour toutes nos connaissances ?

Dissertation : Les sens sont-ils suffisants pour toutes nos connaissances ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 148 Mots (5 Pages)  •  983 Vues

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Gottfired Leibniz, philosophe du XVIIème siècle écrit Nouveaux essais sur l'entendement humain en 1765. Dans ce texte, Leibniz veut nous montrer que les sens ne sont pas suffisants pour nous donner toutes nos connaissances même ni nous ne pouvons pas ne pas passer par les sens pour les découvrirent.

Pour appuyer sa thèse qui s'oppose à celle de l'empirisme, il soutient ainsi une position rationaliste selon laquelle nos sens ne nous fourniraient que des connaissances individuelles. Puis il soutient son discours en nous faisant part des vérités universelles qui, selon lui, ne dépendent pas des sens. Et finalement, bien qu'ils soient insuffisants, il nous montre la nécessité des sens : les vérités nécessaire et universelle n'ont de sens que grâce aux sens, même s'ils n'en sont pas l'essence propre.

Tout d'abord, selon Leibniz, les «sens» tel qu'il l'entend sont liés aux diverse fonctions de la sensibilité comme la vue l'odorat ou l'ouïe et donc il ne suffiraient pas à nous fournier des connaissances objectives.

En effet au début du texte, quand Leibniz nous évoque que «Les sens quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont pas suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.» En ce sens Leibniz nous met en avant la subjectivité des sens ; chaque personne est différente et chacune ressent les choses différemment. Les sens seraient, selon lui, pleine d'illusions, peu fiable et dénuer de vérité objective. Par exemple, une personne peut être daltonienne et ne pas se rend compte que sa vision est faussée, pourtant pour cette personne, tout ce qu'il l'entoure est malgré tout une réalité objective puisqu'il s'agit du rapport entre le sujet et l'objet. Cependant il admet leur intervention nécessaire dans l'élaboration de «nos connaissances actuelles», c'est-à-dire en tant que nous y sommes présents avec attention, en tant que nous avons présent à l'esprit le rapport des idées dont elles sont composés.

Mais cette vision rationaliste réduit les sens comme simple récepteur passive. L'expérience sensible ne fait pourtant pas appel qu'aux sens même, elle demande de la réflexion, de l'expérimentation, des vérifications pour pouvoir construire une réalité objective. Selon les empiristes, elle construit notre rapport au monde et les connaissances qui en découlent. Les sens comme indissociable de la fonction de l'esprit semblent ainsi nous permettent de construire et d'expérimenter des réalités, des vérités et donc d'acquérir des connaissances. Mais pour répondre à cela, Leibniz fait référence au sens comme dissocié de notre esprit d'analyse, ils semblent ainsi seulement être passifs, et transmettre à la raison les informations nécessaires pour révéler la vérité sans en être la source. De plus, il explique qu'aucune vérité générale n'est possible grâce au sens, selon lui «tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé et arrivera de même.». Ainsi il nous prouve que l'expérience ne nous apporte que des exemples, et que même en très grand nombres, ils ne suffiront jamais à élaborer une vérité universelle. En effet, une accumulation d'exemple n'est jamais une preuve suffisante et ce pas sûre que cela se reproduisent à l'infini et dans toutes circonstances. L'expérience sensible, en ce sens, ne répond donc pas au critère d'objectivité.

Finalement

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