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L'être humain

Dissertation : L'être humain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Juillet 2017  •  Dissertation  •  725 Mots (3 Pages)  •  839 Vues

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L’être humain est un sujet très controversé. De nombreux philosophes, se sont donné pour but de démystifier ce concept qui demeure encore aujourd’hui difficile à cerner. Ainsi, deux grands philosophes se sont plongés dans cette longue réflexion. Pourtant, leurs conclusions respectives sont totalement opposées. En effet Descartes affirme que l’être humain est guidé par la raison alors que Marx, lui, croit davantage en la société. Dans cette dissertation nous allons expliquer les points de vue des deux philosophes. D’abord nous verrons la réponse de Descartes, puis nous nous pencherons sur l’avis de Marx. Enfin, nous exposerons notre propre avis sur le sujet tout en faisant allusion aux propos des philosophes en question.

  D’une part, la philosophie cartésienne préconise clairement l’individualisme et donc la raison à la société. Observons une citation d’une importance capitale dans la réponse de Descartes : «Je pense donc je suis». Il s’agit là de la formule à laquelle aboutit le raisonnement de Descartes. Celle-ci stipule que c’est à partir du constat de la pensée que se déduit notre existence. Descartes base son raisonnement sur le doute. Ainsi, en rejetant toutes les pensées incertaines, nous pouvons aboutir à des vérités. C’est alors que Descartes entreprend de douter méthodiquement de tout ce qui n’est pas absolument certain. Cependant, puisque nos sens peuvent parfois, nous ne pouvons leur faire confiance et nous devons alors rejeter ce qu’ils nous transmettent. De plus, en considérant le fait que dans le domaine des mathématiques, certains raisonnements peuvent s’avérer faux, nous devons aussi rejeter les connaissances mathématiques. Lorsqu’on dort et que l’on rêve, nous n’avons pas conscience que nous rêvons, rien ne nous assure alors que nous ne sommes pas tout le temps en train de rêver. Après avoir complété ces étapes du doute en niant toutes les certitudes que l’on a pu avoir, il reste une seule chose dont on ne peut douter. En effet, on ne peut pas douter du fait que l’on doute et, puisque le doute est une pensée, nous sommes donc certains de notre existence ce qui nous ramène à notre citation de départ : «Je pense donc je suis». /

En observant la réponse de Marx, on peut constater que sa philosophie est plutôt axée sur la société.  « Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience »

 Marx va réfuter ici l’affirmation cartésienne qui stipule que la conscience détermine notre existence en montrant que l’être humain est d’abord déterminé par les structures sociales dans lesquelles il évolue. Marx va donc promouvoir le raisonnement selon lequel la clé pour accéder à la vérité ne se trouve pas dans la conscience mais dans les structures sociales. L’être humain vie en société et crée des liens avec les autres. Ces liens dépendent selon Marx d’un concept qu’il nomme : mode de production. Ce concept est indirectement lié à la création des classes sociales. Ainsi, tout dépendamment de notre rôle dans la production, nous sommes associés à une classe sociale par des rapports sociaux. Ce sont alors ces rapports qui caractérisent notre conscience. /

Pour ma part, je suis plutôt en faveur avec le raisonnement de Marx puisqu’il reflète bien les pensées contemporaines contrairement à Descartes. Marx prend en considération l’individu, mais il met l’accent sur ce qui entoure ce dernier. C’est la société qui guide l’être humain et cela s’accentue au fil des générations. De nos jours, l’expansion médiatique au niveau mondial et la transmission d’informations quasi-instantanées ont entrainés les gens dans une sorte de filet dont ils sont prisonniers et dont la raison ne semble pas pouvoir les libérer. Ainsi, nous sommes guidés par nos semblables. Nous suivons les modes et les tendances, nous nous identifions à des modèles qui nous inspirent, nous développons des sentiments d’appartenance à nos pays, nos cultures ou nos amis. Nous en sommes alors arrivés à un point où l’on ne pourrait même pas concevoir un monde guidé par autre chose que la société qui le compose. / Pour conclure, nous avons réussi au terme de cette dissertation à résoudre la problématique de départ qui mettait en controverse la raison et la société afin de qualifier la voie de l’être humain. Nous en sommes parvenus à supporter davantage la philosophie marxiste en observant le raisonnement de Carl Marx ainsi que la société moderne.

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