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Schopenhauer désir-bonheur

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Par   •  24 Avril 2013  •  635 Mots (3 Pages)  •  1 961 Vues

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INTRODUCTION :

Dans ce texte, Schopenhauer traite la notion de désir, et de bonheur. Le bonheur qui se définirait selon lui comme la satisfaction des désirs. Et donc Schopenhauer en déduit que l'homme ne peut jamais être heureux puisqu'ils nécessitera toujours plus, ses désirs seront toujours plus élevés. Les hommes ne sont jamais satisfaits ou alors, pour trouver le bonheur, il faudrait renoncer à toute idée de désir, mais cette idée est contradictoire puisque le bonheur, c'est la satisfation des désirs. La thèse de Schopenhauer est donc qu'il est impossible de combler ses désirs et donc d'être heureux. Puisque le désir est souvent source de frustration, est-il vraiment nécessaire de vouloir satisfaire ses désirs ? Et est-il possible d'arriver à les satisfaire ?

La satisfaction et le bonheur sont le résultat de désirs accomplis, on est donc que heureux que lorsqu'il nous a manqué quelque chose. Mais lorsqu'un désir est satisfait, un autre manque ou désir apparaît. Il est donc impossible d'obtenir le bonheur.

PART 1 : Schopenhauer ne distingue pas vraiment la satisfaction du bonheur, alors que dans la réalité, ce sont deux termes disctincts, la satisfaction est le fait de recevoir ce que l'on attend, ce dont on a besoin, par l'acquisition de certains désirs. Le bonheur représente le fait d'être heureux, c'est un état de bien être. La satisfaction contribue en partie au bonheur mais elle ne correspond pas au bonheur véritable. Selon Schopenhauer, le désir est une privation, qui suscite un manque et une souffrance. Le désir est donc quelque chose de négatif, qui résulte d'une insatisfaction et qui est source de frustration. Et, une fois que le désir est satisfait, ce désir disparaît, ainsi que la satisfaction qui en résultait. Nous sommes à la recherche d'une satisfaction qui disparaît une fois obtenue, il est donc inutile de chercher à être satisfaits.

PART 2 : La satisfaction d'un désir entraîne automatiquement l'apparition d'un nouveau désir, d'un nouveau besoin. Schopenhauer associe au désir le besoin, le besoin correspond à quelque chose de naturel, nous avons besoin de manger,boire,... pour survivre. Le besoin est donc associé à la survie. Le désir lui est quelque chose qui nous fait vivre, « qui trouble notre repos » car sans désirs, notre vie reposerait sur l'ennui. Mais le désir reste négatif, c'est un manque qu'on ne peut combler et qui ainsi provoque la souffrance. Chaque souffrance achevée, une nouvelle apparaît et s'il y a fin de désir, alors il y a ennui et souffrance, ce qui fait de notre vie « un fardeau ». Le désir a donc plusieurs facettes, mais qui sont toutes négatives. D'abord il nous fait vivre, en nous éloignant de l'ennui mais il tourmente aussi notre vie en rendant impossible la fin de ce désir.

PART 3 : Le bonheur par la satisfaction de tous les désirs est donc impossible, on ne peut pas satisfaire tous nos désirs, il y aura toujours des obstacles, et on reviendra toujours au même point, le désir et donc le manque et la souffrance. Tous les efforts que nous fourniront seront vains. Nous sommes donc réduit à la souffrance, et pour avoir une minime satisfaction, il faudra faire appel au souvenir de la souffrance,

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