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La quête du bonheur

Commentaire de texte : La quête du bonheur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  759 Mots (4 Pages)  •  363 Vues

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La quête du bonheur

La quête du bonheur est commune à toutes les époques, de la Grèce antique à aujourd’hui, la recherche du bonheur obsède écrivains, philosophes, poètes... Tous se posent les mêmes questions : Qu’est- ce que le bonheur ? Existe-t-il ? Comment l’atteindre ? Des questions identiques mais des réponses différentes suivant les époques et les auteurs. Nous chercherons à savoir : si la conception de bonheur des philosophes antiques diffère de celle présente dans les œuvres contemporaines ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons tous d’abord la vision de bonheur par les philosophes antiques, puis dans une seconde partie celle des auteurs modernes.

Premièrement, pour Platon et donc pour Socrate, le bonheur est atteint par la simplicité. En effet, dans Phèdre, Il compare l’âme avec un attelage composé de deux chevaux ailés : « L’aile a reçu le pouvoir d’entrainer vers le haut ce qui pèse ». Selon Socrate, il ne faut pas alourdir cet attelage, donc par extension il ne faut pas alourdir son esprit et rester simple.

Selon Lucrèce, la recherche de la richesse ne permet pas d’atteindre le bonheur, bien au contraire : « denique avarities et honorum caeca cupido quae miseros homines cogunt transcendere » (Et l’aveugle désir de richesse et d’honneur, poussant les malheureux à transgresser le droit). Ce désir de richesse entraîne la peur de la mort, car pour atteindre cette fortune, ils causent des meurtres, « Crudeles gaudent in tristi funere fratris » (et jubilent au triste deuil d’un frère), ils craignent les représailles : « et consanguineum mensas odere timentque » (haïssant et craignant la table de leurs proches).

Après avoir vu la conception du bonheur pour Socrate, Platon, et Lucrèce, nous allons voir le chemin d’accès au bonheur dans les œuvres modernes.

Pour Bradbury dans son livre Fahrenheit 451, il faut « bourrer les gens de données » « les gorger de faits », c’est-à-dire leur donner des tonnes d’informations, des données factuelles pour qu’ils aient l’impression de réfléchir. Toutefois, d’un autre côte, il énonce qu’il est important de donner qu’un seul point de vue aux hommes, de cette façon, ils oublient les choses importantes de leur vie : « il oublie jusqu’à l’existence de la guerre ». D’après lui, ils seront heureux d’avoir l’impression de penser et ne connaitront pas la dure réalité de la vie. Il pense qu’une vie d’ignorance et de divertissement est la conception parfaite du bonheur. Il résume très bien cette pensée avec la citation suivante : « Tout ce que je réclame, c’est de la distraction ».

Dans la dystopie Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley, les humains sont fabriqués artificiellement dans une usine. Ils sont conditionnés dès la phase embryonnaire, par exemple : ils passent dans un tunnel avec des températures variables et les embryons ne résistant pas sont destinés à émigrer dans les tropiques. Autrement dit, dans ce monde, les humains sont classés parmi différentes catégories. Le but ? Hiérarchiser la société avec différentes classes sociales et les faire accepter par la population sans révoltes. Pour cela, les enfants sont endoctrinés pour accepter leur destin. Le conditionnement permet de « faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle

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