LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Max Weber, Economie et société 2.

Commentaire de texte : Max Weber, Economie et société 2.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  3 182 Mots (13 Pages)  •  931 Vues

Page 1 sur 13

Max Weber - Economie et société tome 2

        L’oeuvre dont il sera question ici s’intitule économie et société de Max Weber. Nous allons nous intéresser spécifiquement au chapitre 5, paragraphe 1, « Les origines de la religion ». Max Weber est un sociologue allemand, né en 1864 et mort en 1920 à l’âge de 56ans. Il nait dans une famille allemande, bourgeoise et protestante. Son père, initialement haut fonctionnaire, sera élu député du Parti libéral-national au Reichstag après l’unification allemande. Sa mère était une femme cultivée et profondément croyante. Max Weber grandit ainsi dans un milieu riche et cultivé : son père était l'héritier d'une famille d'industriels, sa mère était issue de la bourgeoisie intellectuelle. Il a eu de nombreuses influences littéraires dans sa jeunesse, parmi elles, Cicéron, Kant, Machiavel. Après l’équivalent de son bac en Allemagne, il commence des études de droit. Il suit également des cours de philosophie, histoire et théologie. Après son service militaire à Strasbourg, l’année de ses 24ans, il s’inscrit dans l’association pour la politique sociale ou il rédige des rapports sur des problèmes socio-économiques. Il s’impliqua en politique également à la fin de la seconde guerre mondiale, il fera d’ailleurs partie de la délégation allemande qui à signé le traité de Versailles, puis il devient un des fondateurs du parti démocrate allemand. Il meurt en 1920 pendant la rédaction de son ouvrage Economie et société, qui fut publié à titre posthume deux ans plus tard. On lui doit des réflexions épistémologiques considérables, comme les sciences de la culture, l’idéal-type, la causalité, ainsi que la méthode compréhensive. Il définit lui-même la sociologie comme « Une science qui se propose de comprendre par interprétation l'activité sociale et par là expliquer causalement son déroulement et ses effets » dans Economie et société, qui fait de sa sociologie une sociologie de l’action sociale, contrairement à l’approche holiste de Durkheim, qui s’intéressait aux faits sociaux.

        Max Weber, s’interroge dans le chapitre étudié sur les origines de la religion, sans chercher à la définir ni à en expliquer l’essence, mais il analyse en profondeur les liens qu’elles a eu par exemple avec les intérêts économiques, politiques. Selon lui, les comportements religieux peuvent prendre des formes extrêmement diverses, et c’est par l’analyse d’expériences subjectives, de représentation, qu’il peut en expliquer les mécanismes. Il va donc étudier comment religion s’est crée et ce qu’elle a engendrée sur la société.

        Nous allons nous demander ici comment se fonde la religion et en quoi elle peut influer sur la société ?

  1. La croyance, socle de la religion

        Les actes religieux ont une porté tourné vers le réel. Ils ont pour but d’atteindre le bonheur. Les sacrifices humains ont été pratiqués sans qu’on puisse en connaitre aucun effet sur l’au delà. Pour weber, les actes de religion ou de magie sont rationnels, surtout dans leur forme primitive : ils suivent l’experience. Le frottement de bois qui produit « magiquement » une étincelle, comme d’un homme primitif qui danserait fait pleuvoir le ciel. Il ne faut pas rejeter les conduites religieuses et magique hors du domaine de la vie quotidienne.        

        Weber nous dit que nous qui sommes rationnelles, on pretend affirmer si les choses magiques sont fausses ou justes. Si elles sont fausses on les considère comme irrationnelles, et meme si on est confronté à une divination on ne le considérera pas comme tel : n’importe qui passe devant une pierre n’aura pas l’idée de produire des actes divinatoire pour demander la pluie, alors que c'est pourtant une manière pour l’homme d’essayer de l’obtenir, que cela marche ou pas. Ce sont ces pouvoir particuliers qui ont étés désignés de magie, que Weber appel « Charisme ». Il en existe deux sortes: soit c’est un don attribué a un homme ou a une chose par la nature, qui ne peut pas être acquise autrement et dans ce cas il mérite son nom dans toute la force du theme. Ou alors on peut l’obtenir par d’autres moyens, ce qui suppose qu’on peut avoir un germe caché en nous, et qui pourra être développé si on le travaille, en l’éveillant, au moyen de l’ascèse. D’où un parallèle entre la croyance et la religion, on doit entretenir sa foie, par des actes de veneration ou d’adoration des dieux, et si nos volontés ne sont pas exaucés on peut s’en retourner contre les saint, par exemple les crachats dans le sud de l’Europe.

        Derriere tout ceci se cache un processus qui n’est simple qu’en apparence et qui est celui de la croyance aux esprits. Un esprit n’est ni dieu ni démon, il n’est pas déterminé : Matériel mais invisible, impersonnel mais doté d’une sorte de volonté. L’esprit pénètre un être concret et lui confère son efficacité spécifique. Il ne parait pas possible de faire de lien de causal entre les circonstances économiques et la croyance aux esprits. La croyance aux esprits a été favorisé par le fait que les charismes magiques, les pouvoirs, n’appartiennent qu’aux personnes qui ont un don. D’ou la plus vielle profession du monde, magicien. Magicien en opposition avec le profane, l’homme ordinaire. Le magicien se maintien en persistance dans un état qui représente le charisme : l’extase. Cet état n’est que très rarement atteint par le profane. Si ce n’est pas par la magie rationnelle, l’autre moyen social pour atteindre l’extase est l’orgie. Le profane ne connait l’extase  que comme une ivresse occasionnelle. Pour y parvenir, une quantité excessive de tabac, alcool, produits narcotiques, et surtout de la musique. L’évolution de la pensée au travers de la pratique de la magie professionnellement, couplé avec les pratiques orgiaques, fait que le magicien a une conception de l’âme comme une entité différente du corps, présente derrière, ou également dans des choses, des objets naturels. On peut considerer que ces choses « s’approprient » les corps et entités ou qu’elles y restent de manière décisive, c’est premier degré d’abstraction. Elles peuvent aussi « s’incarner »  dans des plantes, animaux. Enfin, degré ultime d’abstraction, l’âme peut-être symbolisé par ces êtres vivants. Ce sont des conceptions animistes. Toutes ces formes d’abstraction renferment l’idée d’une puissance supra-sensible, pouvant intervenir dans le destin de l’homme, comme l’homme peut intervenir sur le destin de ce qui l’entoure.

...

Télécharger au format  txt (19.4 Kb)   pdf (163.2 Kb)   docx (1.2 Mb)  
Voir 12 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com