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Platon

Dissertation : Platon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2021  •  Dissertation  •  1 797 Mots (8 Pages)  •  252 Vues

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DM 2 de Philosophie, Novembre 2021

par Clément Solari

Sujet : Vous réagissez d’une façon argumentée et progressive à un aspect essentiel selon vous que présente le livre Alcibiade de Platon.

                     Les propos tenus dans l’Alcibiade  de Platon, sont liés aux directement au thèmes de la Cité, du gouvernement et de la connaissance de soi-même, thèmes que nous avons évoqués dans le premier devoir maison, mais Platon évoque aussi plusieurs thèses sur l’homme, l’esprit, et la vérité. Il affirme ainsi que les êtres humains sont uniquement des esprits, s’activant les uns les autres à rechercher la vérité. Je vais donc dans cet essai me pencher sur la thèse de Platon et réagir à celle ci en montrant que non, les êtres humains ne sont pas seulement des esprits, mais un tout qui est confronté à la vérité et même la subit, mais en qu’en aucun cas il ne la créent et la recherchent constamment.

J’évoquerai dans un premier temps ce qu’est un esprit et son rapport avec le corps que l’homme lui, possède, en contradiction avec les affirmations de Platon dont la thèse est que le corps se trouve dans l’intelligence, donc appartient au monde des idées, puis dans un deuxième temps, le thème de la vérité et pourquoi les êtres humains ne sont pas engagés dans la recherche commune de la vérité, mais confrontés à celle-ci de manière nécessaire, car la vérité ne peut pas ne pas être.

           Le fait selon Platon, que les êtres humains sont des esprits vient du raisonnement que s’ils ne sont ni leurs corps ni le tout composé du corps et de l’âme, ils sont alors leur âme, tout simplement. Mais nous remarquons dans l’Histoire de l’humanité, que le côté sensible et charnel de l’homme est souvent bien plus influent que son âme, que son esprit, donc son intelligence et que l’homme va donc aussi bien écouter ses sens et passions à défaut de mal agir, plutôt que son âme, destinée, du moins sur Terre,  à justement ordonner et transcrire les actions pour agir en bien, aux corps, soumis à l’âme. Ce fait indéniable prouve donc que l’homme a un corps pour agir, et que ce corps est lié à une âme ou un esprit, censé dicter le comportement de l’homme par son corps. En effet, la première caractéristique de l’homme, c’est sa raison. Il procède au raisonnement pour atteindre une conclusion, raisonnement qui ne peut s’opérer par le corps seul, donc se fait par l’âme. La thèse de Platon s’oppose donc avec ce fait que l’âme et le corps forment ensembles l’être humain. De plus que si nous appliquons cette thèse aux hommes par rapport aux animaux, l’être humain en possède alors rien en commun avec l’animal ou le végétal, composé uniquement d’un corps sensible. L’homme possède donc un corps et un esprit, dont l’union dont nous faisons continuellement l’expérience nous permet de vivre en harmonie avec la nature, dont l’homme en fait en quelque sorte partie, puisqu’en voulant faire sauter toutes les barrières de la nature, il n’y a pas d’épanouissement pour l’homme qui renie ce qu’il est, pas d’achèvement possible, pas de bonheur. La nature humaine est donc composée de l’âme et du corps. L’esprit anime ce corps et l’homme se trouve à la charnière entre monde spirituel et monde matériel, équilibre fragile,  Aristote précise  “ L’âme est ce par quoi nous vivons, nous sentons, et avant tout nous pensons ”, ce qui signifie donc qu’elle est moteur de chaque être humain.

     Platon objecte dans Georgias, dialogue sur la rhétorique, que “ Le corps est la prison, ou le tombeau de l’âme  ”. Cela signifie que le corps représente une entrave à la liberté de l’âme. Mais si le corps se résumerait à emprisonner l’âme, il existerait une sorte d’opposition et d’incompatibilité entre ces deux éléments, et l’homme ainsi formé ne profiterait en aucun cas de cette charnière entre monde sensible et intelligible et ne serait que peu différenciable des animaux. Or nous remarquons que le corps ne se trouve pas en opposition avec l’âme, mais qu’au contraire il lui est utile pour  ressentir toutes les choses liées à la nature, aux autres hommes, tout ce qui appartient au sensible, afin que l’âme puisse en prendre connaissance, pour ensuite user de l’intelligence, et dicter  l’homme sur sa manière d’agir de la meilleure façon. De même que l’âme a besoin d’un support pour exprimer tout ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense et quelle désire ce que l’homme fasse, car la nature, dont le corps de l’homme fait partie, est soumise à l’intelligence, qui elle, réside dans l’âme. L’âme anime le corps et permet donc les opérations de l’ensemble de parties ordonnées qui travaillent à la perfection du tout. La cessation du fonctionnement de l’âme et du corps entraîne leur séparation, c’est  dire la mort. En effet l’âme en peut pas exister sans le corps et vice versa. Sans l’un des deux éléments, il n’y a pas l’autre et il n’y encore moins d’homme, car l’âme est aussi principe d’organisation du corps. Chez les êtres vivants autres que l’homme, l’âme est uniquement principe de vie.

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