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Le rôle libérateur de la connaissance

Cours : Le rôle libérateur de la connaissance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2013  •  Cours  •  2 047 Mots (9 Pages)  •  1 103 Vues

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« Si chacun reconnaît le rôle libérateur de la vraie connaissance, les avis divergent sur la capacité de l’école à assumer ce même rôle. Certains estiment que l’école publique est un lieu de culture où la démocratie trouve ses fonctions et où chaque élève peut trouver son épanouissement intellectuel. D’autres, au contraire, reprochent à l’école d’asservir les élèves qui lui sont confiés, de les conditionner, voire de les dégoûter de la vraie connaissance. Quelle est votre position personnelle dans ce débat ? »

L’école, des journées entre quatre murs ! L’école est le moyen le plus important pour nous socialiser. Depuis plusieurs années maintenant, certaines organisations humanitaires font tout pour que les enfants riches ou pauvres aient une bonne scolarité. Celles-ci font construire des écoles, surtout dans des pays africains, asiatiques et sud- américains où les enfants n’ont pas les moyens d’aller à l’école. Cependant, certaines personnes pensent, parfois à raison, que l’Etat, en envoyant leurs enfants à l’école, les conditionne, les oblige à penser d’une seule façon. Participer à des cours est-ce donc un bon moyen pour notre épanouissement intellectuel ou au contraire cela nous écarte-t-il de la vraie connaissance en nous obligeant à suivre des idées pré-établies ? Dans un premier temps, nous verrons en quoi cette même école fait office de prison pour certaines personnes. Dans un deuxième temps, nous allons parler de l’impact positif que l’école peut avoir sur nous tant socialement, qu’intellectuellement.

Tout d’abord, nous remarquons que certaines méthodes utilisées sont destructrices pour l’intelligence, déstructurantes pour la personnalité des enfants et surtout quasi irréversibles. En effet, celles-ci affectent la liberté de penser, l’esprit critique et d’analyse mais aussi la conscience de la personnalité. Ces méthodes sont à l’origine de l’échec de vies entières mais également la cause de violence chez un certain nombre de jeunes. La liberté de penser, ce n’est pas inné : nous l’apprenons grâce à l’analyse de textes, à l’écoute de chansons, aux débats,…. Celle-ci ayant disparu dans plusieurs écoles, les enfants n’arrivent plus à penser avec des mots. Nous vivons actuellement dans un monde où les enfants se posent beaucoup de questions, mais arrêtent très vite à cause de la lecture globale et silencieuse. Les professeurs ont le droit de choisir la méthode qu’ils pensent être la meilleure pour les élèves. Leur choix s’avère parfois mauvais ou même inacceptable pour un bon apprentissage des jeunes. L’enseignement frontal fait partie de ceux-ci : il est fréquemment utilisé, surtout à l’université. Cette méthode consiste à ce que le professeur parle sans que les élèves ne puissent intervenir. Celle-ci ne permet pas aux élèves de se sentir libres : elle ne respecte pas les rythmes d’apprentissage des élèves et ceux-ci n’ont pas le droit à la parole. Elle valorise le contenu. Si le jeune ne comprend pas, tant pis, il doit se débrouiller seul. De ce fait, avec ces méthodes, nous sommes en train d’empêcher les enfants d’avoir accès à la culture et à la mémoire à long terme. Prenons par exemple la méthode globale. Celle-ci est une méthode d’apprentissage de la lecture. Elle a pour ambition de faire acquérir à l’élève une stratégie de déchiffrage des mots, en tant qu’image visuelle invisible.

Ensuite, nous pouvons dire que de nos jours, les différences sociales et raciales se remarquent plus dans les écoles, que ce soit au niveau des cotes ou du comportement des élèves. En effet, ces différences peuvent provoquer pour certaines personnes des problèmes pour s’exprimer librement, ou tout simplement des problèmes de liberté. La génération actuelle est égoïste : elle fait beaucoup trop attention à sa personne et ne pense pas à ce que les autres peuvent ressentir. Le monde dans lequel nous vivons connaît des inégalités, à tous les niveaux quels qu’ils soient. Une personne handicapée, d’une autre couleur, qui parle une autre langue, qui a une autre manière de penser, des goûts différents,… ne sera pas facilement acceptée. Ces différences font souvent peur. Du fait de ces inégalités, les enfants vont se sentir mal et cela peut avoir de graves conséquences physiques ou morales (suicide, mal être, déprime,…). « L’union fait la force ». Tout le monde connaît cette devise. Dans les écoles, pourtant, elle n’est pas encore acquise. On y trouve des groupes de personnes, des clans (les mal-aimés, les « people » et les autres). Les jeunes sont faux ! Ils n’acceptent pas une personne juste parce qu’elle n’a pas les vêtements à la mode, le tout nouvel I-Pod ou même juste parce que son physique n’est pas parfait. Mais, s’ils se rendent compte que cette personne est en réalité « riche » et/ou peut leur apporter quelque chose, ils vont revenir vers elle. Aujourd’hui, on ne regarde plus ce que l’on a au fond de nous, dans notre cœur. C’est l’apparence qui compte ! Nous ne connaissons pas vraiment les gens qui nous entourent. On connaît seulement ce qu’ils veulent bien montrer d’eux. Maintenant, un enfant n’oserait pas avouer à l’école qu’il vit dans un bâtiment du SPAS où il est hébergé avec sa famille. Il a beaucoup trop peur de la réaction des autres élèves : il ne veut pas être rejeté. Alors, il se tait !

Par contre, l’école peut servir d’exutoire pour certaines personnes. En effet, les enfants qui, depuis toujours, vivent dans un mauvais environnement prennent l’école comme une sorte d’échappatoire. Celle-ci leur permet de se sentir plus libre. A l’heure actuelle, on peut remarquer que de plus en plus de foyer connaissent de graves problèmes familiaux ou autres (divorces !). On pourrait penser que ça ne fait rien aux enfants, mais, ils en sont très affectés. Le fait de voir continuellement

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