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Chapitre 11 de la structure des révolutions scientifiques

Commentaire de texte : Chapitre 11 de la structure des révolutions scientifiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2020  •  Commentaire de texte  •  4 605 Mots (19 Pages)  •  574 Vues

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Philosophie des sciences

Commentaire de texte

        Dans notre société, là ou le débat scientifique continue d'etre très important, notamment avec  la découverte de la relativité générale et de la physique quantique qui se contredisent sur de nombreux point, nous sommes arrivé au point ou meme si nous savons que ces deux théories sont interessantes et qu'elles ont chacunes contribuées a de grandes avancées, nous savons aussi qu' elles ne peuvent rentrer en total équation ensemble. Nous attendons donc une troisieme et nouvelle théorie majeure, une théorie qui pourrait faire en quelque sorte la synthèse des deux précédentes, mais sans qu'il n'y est de contradictions. En somme, il faudrait ce qu'on appelle communémment une nouvelle révolution scientifique, c'est à dire un bouleversement complet du systeme mise en place, amenant la création de nouvelles facons de voir le monde, de nouvelles manières de penser, un nouveau mode de compréhension des choses, tout comme l'a été la révolution copernisienne sur le sythème ptoléméeen par exemple.

Pour autant, on peut se demander si les différentes théories majeures de l'histoire des sciences se sont à une période rencontrées pour discuter, comme c'est le cas dans nos theories actuelles, qui essayent de comprendre le monde dans son ensemble et de réunir dans quelques équations la totalité de la connaissance scientifique. Grossièrement, n'y a t'il eu pas plutot une opposition entre la nouvelle et l'ancienne théorie, du fait que la nouvelle théorie puisse révolutionner la conception du monde, et qu'elle laisse l'ancienne sur le coté, avec ses anciens concepts dépassés, ou du moins qui ne permettent pas de comprendre autant le monde que la nouvelle theorie? Ou alors, pouvons nous aussi imaginer que les scientifiques se sont réunit et on débattue de chaque point important en comparant leur système de compréhension ? Pouvons-nous par ailleurs éprouver une difficulté de compréhension entre chaque point de chaque théorie ? Et puis d'abord, y a-t-il ce que l'on peut appeler une révolution scientifique, au sens ou celle ci amenent à un cassure nette du nouveau système pour la naissance d'un nouveau plus interessant ou n'est-ce juste qu'un débat entre scientifiques qui amenent progressivement l'adoption de nouvelles petites idées en réaction au probleme que ne peut soutenir l'ancienne théorie, et qui change au fil du temps la nature meme d'une théorie majeure ?

Kuhn dans la structure des révolutions scientifiques, paru en 1962, se penche sur l'historicité de ses révolutions scientifiques. Celui ci constitue l'ouvrage de l'histoire des sciences qui a eu la plus grande influence pendant la deuxième moitié du XX ieme siecle. Pour reprendre les thèses principales de l'oeuvre, la science normale pour kuhn est une des parties prépondérantes de l'histoire des sciences, période dans lequel le travail de recherche est guidé par un autre grand concept de l'oeuvre, le paradigme, qui est  en le écrivant brièvement, une théorie dominante qui fixe quels phénomènes on doit expliquer et quels sont les principes à invoquer. Ainsi le chercheur  mobilise des faits et les fait parler dans le cadre du paradigme utilisé. Cette science normale est différente carle but de celle ci n’est pas de découvrir des nouvelles grandes théories mais augmenter la portée et la précision de l’application du paradigme qu'elle utilise. En effet, la nature de la révolution scientifique se présente comme une période non cumulative de développement, dans lesquels un paradigme plus ancien est remplacé, en totalité ou en partie, par un nouveau paradigme incompatible au précédent. Mais durant la période de trnasition, assistons nous en plus à un phénomène de non compréhension entre chacunes des deux parties ?

 Dans le chapitre 11, Kuhn developpe sa thèse et donne le processus par lequel un candidat au titre de paradigme remplace son prédécesseur. Il explique que toutes les nouvelles interprétations de la nature ne sont accessible que par une ou quelques personnes. Ce sont celles ci qui apprennent à voir le monde et la science différemment, et cela leurs est permi car ils se sont grandement interessés aux problèmes qui ont provoqué la crise, c'est à dire la période dans la science normale ou l’échec de règles existantes est le prélude pour la recherche de nouvelles règles. La crise signifie que l’on se trouve dans l’obligation de renouveler les outils du paradigme car ceux ci ne permettent plus de répondre à celui ci, ce qui amenent par la suite à une révolution scientifique et l'emergence d'un nouveau paradigme. De plus, l'autre principale caractéristique de ces hommes sont leurs jeunesses dans un temps traversé par la crise. Ainsi, les règles fixées par l’ancien paradigme les ont moins soumis  que la plupart de leurs contemporains à la vision du monde de celui ci. Mais alors comment peuvent-ils convertir les autres ? De plus, des paradigmes sont t-ils si éloignés qu'ils rentrent en incompréhension totale du concurrent ?

Dans cet extrait, Kuhn répond à ces questions et developpe la thèse  de l'incommensurabilité, selon laquelle les paradigmes concurrents ne peuvent débattre entre eux, à entendre ici comme la volonté de comprendre l'approche de l'autre et d'en retirer des idées si elles sont reconnues comme preuve.

Ainsi, l'auteur developpe trois principaux arguments. En un premier temps, il explique que « les adeptes d ‘un paradigme sont souvent en désaccord sur la liste des problèmes que devraient résoudre les candidats au titre de paradigme » car leurs niveaux de solution et leurs définitions de la science ne sont pas les mêmes. Son second argument montre que le nouveau paradigme provoque des malendus sur les concepts les termes, bref un quiproquo linguistique et sémantique. Enfin, les deux camps opposés vivent dans des mondes différents dans la mesure ou ils voient des choses différentes quand ils regardent la meme chose car leurs perceptions du réel dépendent de leurs paradigmes.

Au début de l'extrait, Kuhn revient sur des passage antèrieurs. En effet, il parle de « plusieurs raisons empechant les tenants de paradigmes concurrents d'établir un contact complet entre leurs points de vue divergents »ligne 1 et 2.  En effet, il a parlé un peu plus tot dans le chapitre de la divergence de raisonnement entre les différents parties rivales, avec chacunes leur paradigmes.

Ce « contact complet » est à entendre comme une compréhension totale du paradigme adverse dans la perceptive de son propre paradigme. Cela n'est donc pas possible pour l'auteur car -et il résume cela  dans la ligne 3- par « l'incommensurabilité des traditions de science normale pré- et postrévolutionnaire ».

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