Tocqueville - de la démocratie en amérique

Philosophie

Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique

1. Dans cet extrait de De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville met en lumière les aspects de la démocratie et pense que ce régime politique peut ne pas être sécuritaire, et peut basculer dans une nouvelle forme de despotisme. On peut dire qu’il ouvre les yeux à nous Français qui en 1958 sommes rentrés dans la Cinquième République qui met en place une nouvelle constitution qui vise à améliorer notre démocratie. Pour lui, démocratie signifie une passion pour l’égalité, c’est à dire que tout le monde sois au même niveau, hors ici ce n’est pas le cas.

Pour Tocqueville, la démocratie est en réalité plus vicieux, c'est un « despotisme doux ». Il ne frappe plus de face comme le faisait les tyrannies en régnant grâce à la terreur et une autorité oppressive et violente. La démocratie est plus subtile, et c’est pour cela qu’il nous met en garde.

Au cours de l’Histoire, la tyrannie aurait évolué pour devenir ce que l’on connait sous le nom de despotisme qui est considéré comme le pouvoir d’un homme guidé non pas par sa raison, mais par ses désirs. La démocratie serait la perfection de cette évolution. En y réfléchissant bien, il y a toujours un seul homme au pouvoir (un dictateur ou un président même si celui si est entouré de ministres) mais sous la démocratie il n’a pas le même discours. Il laisse une part de liberté en laissant entendre que chacun n’est pas obligé de suivre ses pensées cela va donc créer des opinions différentes au sein du peuple. La population va se diviser par peur, de la différence. L’objectif étant d’atomiser la société en séparant chaque individu. En effet la violence n’est plus centrée sur le corps, mais l’âme et la pensée. La démocratie offre donc un faux discours qui laisse croire au peuple qu’il est libre mais dans le fond c’est un stratagème mis en place pour opérer la même politique. C’est là que tout peut devenir dangereux, car la démocratie peut être un écran qui cacherait la réalité: une sorte de despotisme bienveillant qui endormirait le peuple pour « ôter aux yeux du plus grand nombre, son aspect odieux et son caractère avilissant ». Le peuple pense donc vivre dans un Etat où règne la liberté, alors que ce n’est qu’une manipulation de leur maitre.

2. Lorsque Tocqueville dit : « dans les républiques démocratiques, ce n’est point ainsi que procède la tyrannie; elle laisse le corps et va droit à l’âme » il nous informe tout d’abord très clairement que la démocratie a une part de tyrannie, et donc de violence qui opprime les citoyens. Mais il explique que cette violence à évolué, car sous un régime tyrannique, l’état est gouverné de manière autoritaire et absolue, en s’appuyant sur l’oppression et la terreur. L’objectif étant de toucher l’âme, la violence n’est plus forcément corporelle mais mentale et elle touche la pensée. Cette méthode est d’autant plus violente, car il dis juste avant « sous le gouvernement absolu d’un seul, le despotisme, pour arriver à l’âme, frappait grossièrement le corps; et l’âme, échappant à ces coups s’élevait glorieusement au-dessus de lui. » Pour qu’un régime autoritaire

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