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Synthèse Sur Les Objets Et La Société De Consommation

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Par   •  29 Janvier 2015  •  678 Mots (3 Pages)  •  7 854 Vues

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Les objets occupent une place importante dans notre société de consommation et dans notre environnement personnel et quotidien. Le dossier présenté ici traite du thème des objets, il nous interroge sur l’effet des objets sur notre bien être psychologique. Un premier article d’Achille WEINBERG intitulé « La fièvre acheteuse » paru dans le vingt deuxième numéro de la revue Les Grands Dossiers des Sciences Humaines de mars-avril-mai 2011 nous présente deux troubles liés à l’achat excessif d’objet. Un second article de Cynthia FLEURY et Martin RUEFF intitulé « De la servitude volontaire » paru dans le soixante treizième numéro de la revue Philosophie magasine en octobre 2013 nous évoque l’aspect dépersonnalisant des objets par l’exemple du téléphone portable. Un extrait d’un livre d’Eve Charrin intitulé « la Voiture du peuple et le sac Vuitton, l’imagination des objets» paru chez Librairie arthème Fayard en 2013 nous informe de la réification du temps et nous évoque le cas des objets de luxe. Une photographie nous présente l’image d’une famille heureuse réunie autour d’un objet (une tablette informatique). Dans une première partie, nous montrerons comment l’objet peut apporter du bien-être. Dans une seconde partie, nous montrerons au contraire que l’objet est source de troubles psychologiques.

Dans un premier temps, le corpus montre que les hommes et femmes peuvent ressentir du plaisir face aux objets.

Tout d’abord, Achille WEINBERG dans son ouvrage nous informe du processus d’achat de l’objet. Celui-ci provoque une sensation de plaisir poussant le consommateur à acheter toujours et toujours plus. « Corinne a envie et éprouve un intense plaisir à essayer de nouvelles chaussures » précise Achille WEINBERG. L’auteur évoque la notion d’acte compulsif, cet acte est accompagné de plaisir si l’individu n’éprouve pas de culpabilité lié à son acte d’achat

De plus, Eve CHARRIN complète cette notion de plaisir dans son ouvrage. Selon elle, s’approprier le temps en le réifiant, c’est-à-dire en le transformant en objet est rassurant pour l’individu. Nous ne pouvons pas consommer le temps, donc nous le transformons en objet. D’autre part, Eve CHARRIN complète son argumentation en introduisant la notion d’objet de luxe. L’objet de luxe durable dans le temps est un investissement que l’on a plaisir à voir, à exposer. Il s’agit d’un objet que l’on souhaite transmettre à ses descendants.

La photographie présentée dans le corpus nous fait aussi prendre conscience de cette notion de plaisir liée à l’objet. Nous visualisons une famille réunie autour d’un objet « une tablette informatique ». Cet objet rassemble et provoque du plaisir, en effet, nous observons deux personnes qui sourient alors qu’elles sont en train de regarder la tablette.

Ainsi, nous pouvons associer la notion de plaisir à l’objet, cependant l’objet n’est pas associé à la notion de plaisir. Certains troubles nous montrent le contraire et certains objets provoquent des troubles psychologiques.

Dans un second temps, Achille WEINBERG nous informe de troubles qui nous poussent à l’achat d’objet superflus. Le premier trouble, pas forcément pathologique est la surconsommation. Nous stockons des produits inutiles dont on ne servira pas ou périssables que l’on perdra. Le second

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