Les objets et la societe de consommation

LES OBJETS ET LA SOCIETE DE CONSOMMATION (p113 à 160 du livre)

L’Europe de rentrera dans la société de consommation que 30ans après les Etats Unis. En France il a fallu reconstruire l’industrie, l’économie, le pays. Cependant c’est lors des 30 glorieuses (1945-1975) que la France rentre dans l’âge d’or de la consommation et découvre tout à la fois :

- Le transistor, le tourne disque, le réfrigérateur, l’aspirateur, la gazinière électrique, lave linge, robot ménager, chaine Hifi, la tondeuse, le rasoir jetable, la voiture.

Annie Ernaux, dans le roman intitulé « Les années » rend compte de cette arrivée de nouveauté (le plastique, le nylon, le formica)

George Perec, dans le roman intitulé « Les choses » Boris Vian dans « La complainte du progrès » évoquent les milliers d’objets qui envahissent le quotidien des français, mais aussi aliénation, la dépendance des consommateurs quant à la possession des objets.

Pourquoi les gens consomment-t-ils, surconsomment-t-il ? La société marchande, et le monde publicitaire ont développé que le bonheur passe par la possession, l’accumulation d’objet. Cette foi matérialiste unanimement partagée par le monde occidental car elle serait la promesse d’une existence meilleur. Le capitaliste, le mode de vie à l’occidental, le mode de vie à l’américaine sont basées sur la consommation et séduisent tout les continents, les villes et les campagnes. Dans la société de consommation le consommateur est au centre des enjeux économiques :

Il ne suffit pas de produire, il faut vendre ; pour écouler tout les produits sur le marché, il faut séduire les consommateurs, les persuader de l’intérêt ou du plaisir à acheter. Le statut des objets, leurs rangs dans les esprits et dans la société change avec la production en série. A la fin du 18ème siècle, Saint Just, a écrit la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, écrivait : « Le bonheur est une idée neuve en Europe ». Dans la 2ème moitié du 19ème siècle, la révolution industrielle met sur le marché une masse d’objet non plus réservé au riche, mais aux classes moyennes. Le bonheur est à la porté de tous. L’enseigne d’Emile Zola imaginée dans son roman « Au bonheur des dames » est en cohérence avec Boussicaut « Le grand marché » il fait de l’achat, la clé du bonheur. Flaubert dans le roman intitulé « Emma Bovary » montre comment on peut devenir victime du surendettement, en raison de la surconsommation. Emma, la frivole écoute les boniments du vendeur appelé l’heureux, vendant et vantant toutes les nouveautés. Les stratégies publicitaires nous entretiennent dans l’idée d’avoir pour être, d’acheter pour exister.

La promesse du bonheur dans les objets est un piège car un objet en appel beaucoup d’autres : -acheter un logement, signifie également le meubler de toute sorte d’objet.

C’est une spirale sans fin de la consommation (cuisine, salon, hi-fi..). Dans la chanson de Boris Vian intitulé « La complainte du progrès » et le roman de George Pérec les choses dénoncent tout les deux la folie furieuse qui s’appart des consommateurs dans les années 1960. Annie Hernaux dans les années 60 évoquent la fascination des gens avec tout ces nouveaux objets. Marc Aurèle dans « pensées

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