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Sociologie Et Religion

Note de Recherches : Sociologie Et Religion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2013  •  490 Mots (2 Pages)  •  960 Vues

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8ème leçon : Sociologie et religion

I. La démarche d’Emile Durkheim

La religion à ses sources dans ces actions festives. « Une représentation d’un être surnaturel émerge dans la collectivité assemblée ». Selon Bourdieu, ce phénomène d’effervescence produit une énergie collective qui influe sur l’état mental des individus et produit une atmosphère fusionnelle. C un sentiment qu’on ne peut expliquer, un sentiment de puissance supérieure. C ainsi que serait né le sentiment religieux, en même temps que le rapprochement des individus.

Pourquoi ? Car le vivre ensemble implique des liens, des accords et il fallait que ce groupe créer un sentiment d’appartenance sans cesse entretenu par des célébrations festives. Tout au long de l’histoire, les groupes sociaux ont suivi cette logique. C la première manifestation du sacré chez les hommes et cette effervescence doit être identifié d’où le report de la religion sur un objet. Mais cette conscience collective s’est transformée au cours du temps. Cette croyance va s’imposer à la société en dehors des moments festifs car plus la société s’élargie, plus elle doit rester soudée. C ainsi qu’est née la religion pour Durkheim, pour perpétuer cette effervescence collective.

II. L’approche de Max Weber

Il y a 2 grands types de religion pour Weber :

• L’immanence : cette religion est jugée inaccessible et incompréhensible pour les hommes. Dans cette religion de l’immanence, si une personne souffre c que son âme le mérite, il y a une sorte de résignation. C tout ce qui tient l’homme sur Terre. Ex du Bouddhisme.

• La transcendance : exemple des religions monothéistes ou le bien et le mal peuvent être modifiés. Il y a une loi divine qui nous pousse à rechercher une perfection et c pourquoi le monothéisme produit des religions révolutionnaires qui visent à changer le monde alors que les religions de l’immanence privilégient l’inertie et le fatalisme.

Pour Weber, il y a au sein des religions monothéistes un conflit : il y a un Dieu et des hommes qui recherchent qqchose. Il y a confrontation entre Ciel et Terre alors que dans l’immanence il n’y a pas de Ciel. Cette construction binaire entre immanence et transcendance a permit de construire une typologie qui l’a amené à opposer les religions rationnelles qui ont une hiérarchie organisée et des textes sacrés et les religions qui ont pour fonction de gérer la société.

Pour Weber, la modernité serait le résultat du développement du monothéisme. C donc la religion qui aurait permit aux sociétés de s’affranchir de la religion car la communauté religieuse s’est rationnalisée.

III. Sécularité, laïcité et modernité

- Sécularisation : désigne l’élargissement de l’espace profane au détriment de l’espace sacré. On utilise ce terme surtout dans les espaces anglo-saxons ou la société se dégage de l’automisation du religieux. Dans la société moderne, le profane l’emporte sur le sacré.

- Laïcisation : ce processus fait référence à la séparation entre Eglise et Etat, la religion fait partie de l’espace personnel. La société laïque affirme

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