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Réflexion personnelle

Dissertation : Réflexion personnelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  919 Vues

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De nos jours, la société tant majoritairement du côté libéralisme, reposant sur l’idée que chaque individu possède des droits fondamentaux et qu’aucun pouvoir ne peut violer. Cette doctrine fait en sorte de limiter les interventions de l’État envers la société, tout en prônant la liberté d'expression des individus, dans le domaine économique, l'initiative privée, la libre concurrence et l'économie de marché.[1] D’ailleurs, cette liberté sociale croissante amène les citoyens à prioriser le bienêtre individuel, à celui de la société dans laquelle ils vivent. Ce mode de vie avantage d’ailleurs l’économie, puisque les individus consomment pour leur propre bienêtre que ce soit essentiel ou non. En effet, l’État intervient lorsque les lois ou les droits fondamentaux de la personne sont brimé dans ce cas. Cependant, le peu d’intervention de l’État cause une société individualiste agissant librement sans se préoccuper, ou du moins que très peu, des problèmes qui ne la touche pas directement tels que les problèmes environnementaux, soit les changements climatiques, l’épuisement des ressources naturelles, les animaux en voie d’extinction, la disparition des forêts et des zones humides, les déchets chimiques et nucléaires, les catastrophes naturelles et plusieurs autres.

D’ailleurs, il y a quelques semaines, la concentration de CO2 dans l'air a franchi la barre des 400 ppm, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique. Les spécialistes du climat mentionnent que l'humanité doit maintenir la concentration de CO2 dans l'atmosphère de 350 à 400 ppm pour être en mesure de limiter le réchauffement climatique dans un intervalle de 2 à 4 degrés Celsius. Au-delà de cette variation de température, il y a des risques de possibles bouleversements climatiques.[2] Ce changement, et plusieurs autres, résultent du fait que les pays du monde ont refusé en majorité d'imposer des normes environnementales strictes aux consommateurs et aux entreprises, puisque que selon eux cela risque de nuire à l'économie.

Les citoyens souhaitent-ils que l’état entreprenne des mesures de prévention pour l’environnement? Jusqu’à maintenant les mesures entreprises pour protéger l’environnement n’ont pas eu d’impacts majeurs, puisque la société à le libre choix de les suivre ou non. La planète est dans un état qui augmente de façon exponentielle et si rien ne change d’ici quelques années, la majorité des gens risquent de subir des conséquences plus graves.

Cette problématique apporte un dilemme moral dans la mesure où le droit à la liberté de la personne s’oppose à la protection de l’environnement. Cela nous amène à nous poser la question suivante; La solution au défi que nous posent les problèmes environnementaux doit-elle passer par une dictature verte?

Tout d’abord, du côté de l’éthique de la responsabilité, le philosophe Hans Jonas est en faveur de la dictature verte. Selon lui, il est primordial d’instaurer des mesures afin de forcer les individus à faire des changements dans leur façon de vivre pour améliorer la situation planétaire. Pour Jonas, il est alors nécessaire d’appliquer le principe de la responsabilité prospective pour ce type de problème. En effet, dans cette situation la faune et la flore, représentant le non-être, sont vulnérables et l’être humain est le seul être qui en est responsable, soit c’est le seul à avoir le pouvoir d’intervention. La faune et la flore sont menacés par les gestes non-écologiques des êtres humains depuis de nombreuses années et c’est alors lui qui a le devoir d’intervenir. Jonas mentionne que la responsabilité de l’environnement est de tous, mais ce sont surtout les politiciens et les scientifiques qui détiennent le pouvoir et le devoir d’intervenir. Si on reprend le cas de l’augmentation du CO2 dans l’air, seul les politiciens ont le pouvoir de changer les choses, par exemple instaurer des nouvelles lois qui font en sortes d’augmenter le transport en commun et le covoiturage des individus, afin de diminuer le nombre de voiture qui cause la pollution de l’air. Aussi, les scientifiques détiennent le pouvoir de trouver des moyens de transports  moins polluants ou d’autres solutions plus écologiques, puisqu’ils ont la connaissance scientifique. Pour Jonas, l’inaction de ceux-ci dans ce problème est condamnable.

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