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Que Peut On Savoir De Soi ?

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Par   •  2 Novembre 2014  •  899 Mots (4 Pages)  •  4 339 Vues

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« Que peut-on savoir de soi ? ». Cette question rappelle le « Connais-toi toi-même » de Socrate. Il s’agit en effet d’un appel à la sagesse puisque pour les philosophes grecs antiques, la connaissance de soi-même est synonyme de sagesse. Pour approfondir la connaissance que nous avons de nous-mêmes, il faut se demander: pouvons-nous nous connaitre nous–même ? Après avoir répondu à cette question, nous en verrons les moyens et les conditions. Cependant, ils ne sont pas sans limites. Nous les examinerons donc ensuite afin de voir s’ils remettent en question la possibilité d’une connaissance de soi. Enfin, nous verrons, s’il est vraiment utile et obligatoire de se connaître soi-même.

Pour commencer, nous allons nous demander si nous pouvons nous connaitre nous-même, c’est-à-dire s’il existe des moyens de se connaître soi-même. Nous devons rappeler tout d’abord que la connaissance de soi passe par le fait d’exister. En effet, pour se connaître, il faut d’abord être conscient d’exister. Dans son Discours de la méthode, Descartes en découvrant le cogito affirme « Je pense donc je suis ». C’est en cherchant à fonder la science sur des certitudes absolues qu’il découvre ainsi l’existence du sujet, conscient de lui-même et donc certain de sa propre existence. Selon lui, il est possible de douter de tout, même de l’existence de notre corps et du monde extérieur, sauf de l’existence de notre pensée. Le « Je pense » et le « Je suis » se confondent donc. Pour résumer, le sentiment d’exister semble être un fait indubitable, grâce à notre faculté de penser, la connaissance de soi est donc possible.

Si la connaissance de soi est possible, alors il doit exister des moyens d’y accéder. Nous sommes, les mieux placés pour nous connaître. En effet, il nous est tous arrivé un jour de faire ou de dire quelque chose que l’on ne se serait jamais cru capable de dire ou de faire. A partir de cela, la connaissance de soi semble difficile à atteindre, quand bien même le sentiment d’exister est présent à notre conscience. Des moyens nous permettent quand même de l’approcher. La psychanalyse peut nous permettre d’avoir accès à certains souvenirs refoulés et donc de mieux nous connaître. Cependant, la psychanalyse est le résultat de l’adhésion au concept d’existence de l’inconscient décrit par Freud. Ce concept constituant aussi une limite à la connaissance de soi.

Lorsque Freud parle d’inconscient, il désigne la possibilité d’éléments présents et actifs dans notre être mais inconnus de la conscience. On peut ranger tout d’abord, dans cette catégorie de formes de pensées inconscientes tout ce qui serait relatif au corps, ou plus précisément aux aspects vitaux du corps comme la respiration ou la digestion. De même, les réflexes et autres tics semblent inconscients. D’autres automatismes acquis par l’apprentissage deviennent inconscients au fur et à mesure des habitudes : c’est le cas de la marche ou de la lecture. En dehors de cet inconscient de corps, des éléments sont aussi inconscients mais cette fois, ils existent aussi dans l’esprit : c’est ce que Leibniz désigne par l’expression « des petites perceptions » (qui existent en nous sans que nous le sachions). Mais plus que ces différents aspects inconscients mis ici en évidence, c’est la thèse de Freud qui remet en question

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