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Croire Ou Savoir

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Par   •  1 Septembre 2012  •  525 Mots (3 Pages)  •  2 803 Vues

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Croire ou Savoir

Croire : tenir pour vrai lorsque cela n’est pas fondé en raison. Accorder crédit sans preuve ou quand les preuves sont insuffisantes.

Savoir : le savoir est toujours vrai ; c’est tenir qqchose pour vrai en étant capable de fournir des preuves et de le démontrer ;

‘Le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire les choses parce que l’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet’. Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même ;

‘On ne peut jamais que croire... toute la différence est entre les téméraires qui croient qu'ils savent et les sages qui savent qu'ils croient’ Jean Rostand, Ce que je crois

Le sujet, c’est croire ET savoir : alors qu’a priori les deux sujet s’opposent, les deux termes sont ici réunis dans la question, et mis sur le même plan (grâce au et, qui n’est pas un ‘ou’) ; Le savoir exclue t-il toute croyance ? De même, la croyance exclue t-elle tout savoir ?

I) La croyance et le savoir, deux termes antinomiques

Au travers des définitions, l’on voit bien que la croyance n’est fondée sur rien de rationnel ou de concret (on croit en Dieu sans l’avoir vu, ni entendu, en tous cas dans la plus grande partie des cas) ; à l’inverse, le savoir et fondé sur des preuves rationnelles, sur un raisonnement objectif ( 1+1 =2 ) ;

De plus, la croyance est, comme le dit Bossuet, souvent une illusion, puisqu’elle est le fruit de ce que l’on voudrait plus que le fruit de la réalité ; On croit en qqchose parce que ça nous arrange, on parce qu’on aimerait que ça soit comme ca, et non pas parce que les choses sont telles qu’elles sont. Le savoir c’est justement l’acceptation de la réalité telle qu’elle est et non telle qu’on aimerait qu’elle soit.

II) La croyance et le savoir ne s’opposent que dans les définitions, mais les deux concepts ne sont pas nécessairement opposés, mais évoluent ensemble, car l’un est nécessaire à l’autre et vice versa ;

Il se pose alors deux problèmes. Premièrement, dire que le savoir est universel est un présupposé : certaines choses ne peuvent pas toujours être le fruit du savoir, puisque certaines réalités demandent un écart avec la rationalité et l’objectivité ; pour d’autres philosophes (les sophistes) la vérité est toujours relative : le savoir n’existe pas, il n’y a que des croyances; Deuxièmement, la croyance est parfois nécessaire à l’homme, qui ne peut pas résoudre tous ses problèmes qu’avec la rationalité Cartésienne (cf. : la foi, Dieu) ; Il faut donc que croyance et savoir se complètent, à défaut de pouvoir tout savoir (un peu à l’image de la conviction et de la persuasion, voir fiche à ce sujet) ;

CCL : alors qu’a priori, les deux termes s’opposent, l’on se rend compte que la croyance n’exclue pas tout savoir et vice versa. Aussi, les deux concepts sont complémentaires, car tout ne peut par être su ou cru. Pour finir, si l’on considère, comme les sophistes, que toute vérité est relative, alors le savoir disparaît, et comme le dit Jean Rostand, ‘On ne peut jamais que croire’

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