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Quand Nous Apprenons La Langue Maternelle, N'apprend T'-on Qu'à Parler ?

Commentaire d'arrêt : Quand Nous Apprenons La Langue Maternelle, N'apprend T'-on Qu'à Parler ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2015  •  Commentaire d'arrêt  •  693 Mots (3 Pages)  •  1 427 Vues

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La langue maternelle est une faculté que tous les hommes possèdent sur cette terre au 20e siècle. Selon Rousseau, la langue maternelle, ne nous apprends pas qu’a parlé. Elle nous apprend à voir le monde différemment. En effet, les racines des mots viennent de loin. Souvent l’étymologie d’un mot date de l’antiquité et est d’origine grecque. Dans l’ancien temps, il était question de sons, puis il a fallut au homme un degré d’apprentissage pour que ces sons se transforment ainsi en mots. La langue évolue au fil du temps, et selon nos cultures, nos besoins, notre civilisation, selon Rousseau. Ainsi, la langue reflète dans les cultures différentes les conditions naturelles de construction de la société. Elle reflète le milieu naturel et culturel. Le langage découle du climat. Rousseau nous montre à l’aide de cet exemple que de nombreuses civilisations existent dans ce monde, car par exemple, un peuple qui vit au pôle nord aura de nombreuses façon pour dire « neige » comme celle qui tombe, ou encore celle qui est déjà par terre, tandis chez nous, nous n’avons qu’un seul mot « neige » car nous n’avons tout simplement pas besoin d’avoir autant de mot pour nous faire comprendre quand nous parlons de cela. De plus, nous pouvons voir le monde différemment aussi car chez nous, nous avons un mot pour chaque couleur, alors que d’autre peuple auront un mot pour une nuance de couleur. De plus, toujours selon Rousseau, le langage évolue différemment selon la géographie. En effet, les populations du nord, là où il fait froid, sec.. auront des mots pour caractériser cela, tandis que les populations du Sud, là où il faut chaud, n’auront pas besoin de ces mots mais plutôt des mots pour caractériser leur climat. Ainsi, le langage montre bien un monde bien différent, et selon la géographie, dans cet exemple. De plus, Rousseau pense que le langage sert à éviter l’exogamie et l’endogamie, et ainsi rassembler le monde, les cultures, les différences. Enfin, selon Rousseau, le langage est « la faculté qui nous permet de voir au loin », de voir au delà de soit, de sa culture.

De plus, la langue maternelle ne nous apprend pas qu’à parler, elle nous apprend à voir le monde différemment comme nous l’avons dit dans le premier paragraphe, mais elle nous apprend aussi à exprimer ses passions, ainsi que ses besoins. Ainsi, selon Rousseau, pour les besoins, les hommes ont développés des gestes, mais pour les passions, ils ont créé l’expression, le langage. Ainsi, il s’agit des passions qui ont fait que les hommes ont du créer le langage, donc selon Rousseau, le désire est plus important que le besoin. Toujours selon Rousseau, la musique et la langue sont deux choses liées, nous les utilisons pour exprimer ce que nous ressentons. Donc, toujours selon lui, les sons, qui découlent du langage permettent de reproduire nos sentiments. Par exemple, lorsqu’on mange quelque chose de bon, nous allons dire « hmmm.. », ou lorsqu’on a peur on pousse un son, un cri pour exprimer le sentiment qui nous envahi « aaaaah ». Le hurlement est un signe de détresse, qui nous permet donc d’appeler à l’aide. Le langage permet d’être plus précis, il permet donc de charmer, de convaincre, de persuader.. Mais selon Rousseau, nous apprenons à parler principalement pour communiquer aux autres hommes nos besoins, ce dont il nous faut. En effet, certaines populations ont des mots

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