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Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?

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Par   •  26 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 370 Mots (6 Pages)  •  3 700 Vues

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Nathan preteseille TG9

PHILOSOPHIE

Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?

Obéir, c'est se soumettre à quelqu'un ou quelque chose: faire ce que demande quelqu’un de plus haut placé par exemple, il se met alors en place une relation de supérieur-subordonné. Obéir c’est aussi se conformer à une règle morale, à une loi. Or l'homme libre c'est celui qui décide et fait se que bon lui semble, sans être sous contrainte. Pourtant, l’obéissance suppose un état de contrainte. La liberté peut quant à  elle se définir par opposition de la contrainte et d’obéissance. L’homme qui serait capable de faire tout ce qu’il désire sans que rien ne lui empêche : un despote serait-il libre ?  Dans ce cas, comment rallier  liberté et obéissance ? Est-il possible d’être libre tout en obéissant aux lois de la nature ou d’une société ?

 Dans un premier temps, quand on obéit, cela signifie que l'on se soumet à sa volonté. En d'autres termes, obéir, c'est faire ce que les autres disent de faire. En ce sens, l'obéissance semble être un renoncement à la liberté. Par exemple, lorsqu'une personne obéit à une loi, elle perd le droit de faire ce qu'elle veut. Ainsi, nous abandonnons notre liberté et nos désirs. Par conséquent, l'obéissance semble être complètement incompatible avec la liberté car celle ci est synonyme de soumission. Donc désobéir c’est dans un sens exprimer sa liberté.

 Cependant une certaine obéissance peut amener à un développement de sa propre liberté ,  ou alors une obéissance qui respecte notre propre volonté . Ce qui amènerais a la conclusion qu’il existe deux type d’obéissance.

D'une part l'obéissance est le renoncement ma volonté et mène  donc à une absence de liberté :de l'autre si je n'obéis jamais à rien, je ne peux véritablement être libre car je ne peux pas apprendre à suivre ma raison. On peut donc se demander :

L’obéissance condamne la liberté ou bien en être un fondement. ?

Nous verrons dans un premier temps que l'obéissance traduit l'absence de liberté, pour voir ensuite que la liberté peut être conservée.

Obéir comme dit précédemment c’est renoncer à sa liberté, par renoncer on parle  ici du désistement du droit qu’on a sur sa propre liberté. Quand on obéit aux ordres il y a une relation supérieur / subordonné qui est mise en place on se remet alors à la volonté de l’autre : on abandonné sa volonté. On voit alors l’idée de volonté dans la liberté, être libre serait-ce faire tout ce qu’on le souhaite sans limite ? En prenant l’idée d’un despote pouvant faire tout ce qu’il veut sans aucunes limites , il sera forcement désirant de choses toujours plus grandes tel est l’être humain , donc en suivant ce principe il sera forcé d’obéir à ses désirs , lui-même et sera donc esclave de ses désirs et donc plus libre . Le verbe «obéir" est le contraire de la liberté.  

 De plus, Platon, dans Gorgias, confronta Callicles à Socrate. Socrate prétend qu’il faut être « sage » et « se dominer », Callicles, lui affirme que pour être heureux on ne peut être esclave de qui que ce soit (ici de soi-même).  Selon lui « pour bien vivre, il faut entretenir avec soi-même les plus fortes passions au lieu de les réprimer ».  La liberté serait donc envisagée si l’homme ne réprimait pas ses passions.  Or, l’homme est contraint par la nature comme vu précédemment.  

L’Homme n’est donc pas libre.

Une volonté toujours plus grande mènera  donc à une perte de liberté. Quand on obéit on remet en quelque sorte le pouvoir de décision entre les mains de quelqu’un d’autre, un supérieur par exemple. En quelque sorte nous remettons notre libre arbitre à quelqu’un d’autre. Or quoi doit que le libre arbitre pour définir la liberté, un pouvoir de décisions absolues que chaque être humain possède. Dans le cas d’un esclave, celui est soumis par son maitre, en outre l’obéissance peut être aussi la soumission à la liberté de soi même en dépit d’une autre.

 Logiquement nous pouvons remarquer qu’a partir du moment que cet esclave obéit il arrête d’être libre.

Aussi, si l'on prend l'exemple d'un serveur exécutant la commande d'un client dans le cadre d'un restaurant, on pourrait dire que la soumission peut limiter voire réduire la liberté de ce qui la subisse.  

 Dans cette situation, le serveur ne peut servir que ce que le client veut et non ce voudrais servir.  

 Dans ce cas, il respecte et réduit sa liberté et  ne peux pas faire faire le choix du menu du client, c'est-à-dire le fait d'obéir peut empêcher l'exercice souhaité de la liberté.  

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