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Promettre, Est-ce Renoncer à Sa Liberté ?

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Par   •  13 Janvier 2014  •  1 183 Mots (5 Pages)  •  4 324 Vues

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Lorsque je promets de garder un secret, je m’engage à faire en sorte que mes actes futurs soient conformes à la parole donnée. La promesse, parce que je choisis de la faire, est l’effet de ma liberté : en fondant la confiance d’un autre en ma parole, elle m’oblige à respecter ce à quoi je me suis volontairement engagé.

Pourtant, bien qu’initialement voulue, la promesse n’en a pas moins un caractère contraignant. Il n’est pas sûr que je me reconnaisse demain dans l’engagement pris aujourd’hui. Il n’est pas même sûr, parce que les circonstances ou moi-même auront changé, que la parole donnée ait encore un sens et une raison d’être.

D’où le problème, promettre, est-ce faire la preuve de sa volonté et capacité de rester fidèle à soi-même ou bien est-ce au contraire aliéner sa liberté future, se priver de la possibilité de révoquer ses choix passés ?

Pour y répondre, nous tenterons de penser dans un premier temps de voir la promesse non pas comme une contrainte, mais comme un choix. Puis nous verrons que promettre peut aussi être renoncé à sa liberté. Pour enfin montrer que la promesse révèle et suppose la liberté comme une contrainte dont on doit pouvoir se libérer.

Promettre n’est pas renoncer à sa liberté.

La promesse repose sur un choix qui est librement fait par l’homme. La promesse est un serment fait par l’homme pour s’engager à faire une ou des actions. Cet engagement peut être juste une parole entre deux personnes, ou peut être un contrat papier entre plusieurs personnes. Ainsi l’on peut voir qu’il y a différente promesse. Il existe les promesses dites couramment, par exemple « je promets de ne pas oublier », qui sont des promesses qui n’engage que notre personne envers nous-même. Nous nous engageons nous-mêmes à se souvenir de quelque chose. Parfois les personnes qui promesse souvent disent des promesses en l’air. Mais il existe également les promesses à valeur morale, religieuse ou juridique. Ainsi la promesse de mariage engage deux personnes à être fidèle à l’autre jusqu’à ce que la mort les sépare. Il existe aussi des promesses de ventes ou d’achat.

La fausse promesse altère le rapport à autrui. La fausse promesse altère le rapport à autrui, sa liberté et la mienne. Ainsi les fausses promesses, qui est à distinguer des promesses non tenues, aussi appelé promesse de Gascon. Se sont souvent des promesses excessives, qui ne peuvent pas être tenu. Promettre d’offrir la lune à quelqu’un est une expression courante dans le langage actuel pourtant cela relève d’une promesse presque irréalisable. Bien sûr il est possible d’acheter la lune, ou enfin des territoires sur celle-ci, mais il est humainement (pour un seul homme) impossible de tous les posséder tant son prix est gigantesque. Les fausses promesses soulèvent la question de la confiance. Une personne qui fera souvent des promesses en l’air et qui est incapable de les tenir se verra perdre de sa crédibilité envers les autres. Quelqu’un qui promet beaucoup, perd donc sa crédibilité envers les autres, mais ne perd-il pas aussi son identité en faisant cela. Il donne une image de sa personne irréaliste.

Promettre c’est renoncer à sa liberté.

La promesse m’aliène à autrui. Toutes les promesses n’ont de valeurs que si elles sont faites par rapport à une autre personne pour en réaliser l’achèvement. Mais cette personne avec le temps va changer, évoluer, alors qu’avec le temps une promesse ne va pas se modifier d’elle-même. Ainsi, si l’on promet d’aimer pour toujours une personne, qui, dix ans plus tard, se révèle totalement différente

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