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Obéir, est-ce renoncer à sa liberté?

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Par   •  30 Décembre 2020  •  Dissertation  •  2 091 Mots (9 Pages)  •  2 509 Vues

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Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?

        Baruch Spinoza a dit : « L’obéissance, elle ôte bien en quelques manières la liberté, mais elle ne fait pas sur le champ un esclave ; c’est la raison déterminante de l’action qui le fait. Si la fin de l’action n’est pas l’utilité de l’agent lui-même, mais de celui qui commande, alors l’agent est esclave, inutile à lui-même. » La citation du philosophe italien défini ce qu’est l’esclave, il est l’homme qui obéit à son maître sans que l’action ne lui soit garanti de la liberté, il n’y a dont pas « l’utilité à l’action ». Grâce à cette citation, nous comprenons que l’obéissance n’est pas uniquement l’acte qui supprime les libertés mais qu’il y a ainsi « la raison déterminante » qui influence nos atteintes à celles-ci, c’est-à-dire la compréhension du pourquoi fait-on ça alors que l’on pourrait faire autre chose si lui (parents, patron...) ne me donnait pas d’ordre.

Renoncer à sa liberté est le choix d’obéir à l’abandon de nos libertés, simplement on est quelques fois libre d’obéir à des ordres, si l’on obéit on a rempli nos devoirs, si l’on obéit pas on risque des sanction. Lorsque la hiérarchie impose des ordres aux hommes comme la fait les régimes totalitaires, on peut estimé que nos libertés sont alors restreintes et que la moindre désobéissance peut être sévère, on a à faire à un dilemme.

L’obéissance est un contrôle qu’un individu peut exercer sur un autre en fonction de sa hiérarchie, de son âge, du respect qu’on lui doit, alors que la liberté est une forme d’indépendance et de l’action propre à l’individualité. Nous nous considérons comme libre souvent lorsque l’on n’est pas dominé par l’ordre d’un individu comme notre patron ou nos parents, alors on peut penser que ses ordres auxquels nous obéissons sont des atteintes à notre liberté, des atteintes à ce que l’on veut faire à tel heure, ainsi quelques fois il peut nous arriver d’obéir au-delà de nos propres besoins. L’obéissance peut donc avoir un contrôle sur nos envies et peut être ordonner par plusieurs entités (lois et normes, patronat…). Mais en obéissant renonce-t’on à l’intégralité de nos libertés, abandonnons nous toutes volontés de liberté. Car si l’obéissance est la suppression de nos libertés, alors la désobéissance est-elle pour autant la garanti pour nous d’être libre. Si un individu désobéit au code de la route et grille un feu rouge, est-il garanti d’être libre ou a-t-il enfreint un règlement de sécurité bienveillant qui pourrait lui coûter la vie si jamais il venait à provoquer un accident. A l’inverse si j’obéis je met d’abord en sécurité les autres conducteurs et je suis pourtant libre de ne pas être percuté. Au final quelques soit les circonstances de la liberté, il s’agit encore de « la raison déterminante » de cet individu.

Dans un premier temps nous mettrons en évidence que l’obéissance est une atteinte à quelques libertés mais qu’elle est en parti dû à un respect (hiérarchie), à une volonté d’obéir et peut dont devenir une liberté d’agir. Obéit-on lorsque nous renonçons à notre liberté ?

        En premier lieu, l’homme est un être vivant qui a été dessiné par le premier sur Terre, que l’on appelle Dieu et qui a sans doute conditionné notre existence. De la science, nous savons qu’au fil des années, on a découvert des lois qui conditionnent ainsi notre faculté de vivre tel la loi de la pesanteur ou la gravité qui nous explique que nous sommes attirés par un centre de gravité au centre de la Terre et que nous sommes aussi attirés par les autres planètes, c’est ainsi qu’on obéit à des lois qui nous sont finalement imposées puisque nul être humain ne peut planer, ne peut voler au-dessus des autres. Nous sommes tous égaux dans ses lois, elles sont existentielles depuis des millénaires et prouve l’obéissance de l’homme à sa propre nature. Également l’homme va avoir soudainement un envie terrible de manger un bon repas alors qu’il ne sait pas ce qui lui cause cette envie.

De même que de nos jours, nous obéissons sans en avoir la conscience, sans s’en rendre compte à une norme qui s’est installé dans notre société, il s’agit du regard des autres qui agit sur une envie de ressembler à l’autre pour la ferveur qu’il dégage, la force, le courage ou tout autres aspects influençant la réputation. L’homme va faire passer le regard de l’autrui dont l’obéissance au regard des autres avant ses libertés, ses passions et ses envies. Prenons un cas concret tel l’habit, si demain un élève de ma classe s’habille tout en rose en voulant casser les préjugés, la plupart des élèves de ma classe vont alors le différencier et sans doute le rejeter car selon eux qui sont habillés tous avec des couleurs uniforme, le rose est différent, il ne fait pas partir des couleurs qui rentre dans leurs critères d’acceptation. De nos jours, on voit de moins en moins d’étudiants regroupés lorsque il ne porte pas les mêmes baskets ou le pantalon retroussés au lieu du pantalon large. Une grande différence est marquée selon les choix de chacun. C’est là toute l’obéissance à ce phénomène et la désobéissance à nos libertés.

Ce système a été bien plus poussé à l’extrême au vingtième siècle par les États avec la naissance des régimes totalitaires comme la race aryenne allemande de Hitler où tout les hommes devaient être fort, blonds aux yeux bleus en opposition à l’homme que le dictateur trouve faible, avare tel le juif, ainsi ils sont rejetés et tués dans les camps de concentration.

Ainsi un autre exemple plus marquant de politique d’obéissance comme le communisme de Staline où tout les soviétiques avaient des rituels d’obéissance en vers leur chef, des témoignages de fin de discours où les applaudissements duraient d’éternelles minutes, et certains ne pouvant vénérés Staline plus longtemps s’asseyait et par motif de désobéissance, le lendemain ils étaient condamnés par la police. Ici on voit bien que l’État exerce un pouvoir si fort sur l’homme à cet époque, à tel point que certains pays veulent en Europe à tout prix éviter le totalitarisme pour éviter à l’homme d’obéir à ce qui supprime ces libertés.

On comprend donc bien que l’obéissance que ce soit consciemment (volontairement) ou inconsciemment (naturellement) ordonne à l’homme de restreindre ses libertés bien que souvent obéir ne mène point à l’esclavagisme tel étaient le cas en Afrique lors de la traite des nègres, mais que obéir peut aussi mené à d’autres libertés.

        Certaines lois auxquelles nous allons obéir peuvent nous offrir une forme de libertés dont la déclaration des droits de l’homme et du citoyen par exemple qui offrent des droits comme la liberté d’expression. Si l’on s’apprivoise ses lois on peut plus facilement les utiliser à nos avantages. Les lois qui nous sont favorables à notre liberté d’agir par exemple qui sont celles que nous allons voter en tant que citoyen qui décide pour quel candidat ou quel programme de loi veut-il. C’est là que l’on obéit à un droit du citoyen afin de nous offrir une liberté, on peut donc avoir des obéissances (ici en vers la liberté de vote) pour lesquelles on obtient la liberté.

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