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Morale Et Politique

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Par   •  13 Mai 2013  •  3 436 Mots (14 Pages)  •  921 Vues

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Chapitre 6 : Morale et politique

La société – l’état – la justice – le droit.

Introduction

Les termes, morale et politique sont pris au sens philosophique.

Philosophie morale : étude philosophique des principes et des fins de l’action humaine individuellement considérée.

Philosophie politique : «  » en société.

1) Définition de la société et de l’état

a) La société

Terme très général qui désigne tout ensemble d’individu qui sont unis par des rapports déterminés et des services mutuels. Il s’applique aussi bien à l’homme qu’à l’animal, mais l’homme n’ayant pas d’instinct, les sociétés humaines vont être régies pas des règles établies par les hommes et qui varient selon les sociétés. Aristote explique dans La Politique que le 1er modèle de société est l’organisation familiale. En tout cas, l’homme n’a pas le choix de vivre en société ou non, car celle-ci est nécessaire à l’humanisation.

b) Ne pas confondre société et état

Tout état exige l’existence d’une société, alors qu’il peut y avoir des sociétés sans état.

L’état c’est l’institutionnalisation et la concentration du pouvoir politique grâce à un certain nombre de structure politique, administrative, juridique…

En effet, l’état se caractérise par une distinction entre les gouvernants et les gouvernés (hiérarchie), et une mise en place d’institutions qui vont assurer l’autorité politique des gouvernants.

2) Qu’est ce que le droit ?

Le droit est une règle à suivre pour bien agir. De même qu’une ligne est droite lorsqu’elle suit la règle, mon action sera droite quand elle sera conforme à cette règle qu’est le droit. Il y a donc des actions conformes et non conformes au droit : distinction de qui est en droit (=ce qui doit être) et ce qui est en fait (=ce qui est).

Puisque le droit est une certaine règle à suivre, où va-t-on trouver cette règle ? En quoi consiste t-elle ?

a)1er niveau : signification morale de la notion du droit

Pb : Quels sont les actes que j’ai le droit de poser ?

À ce niveau, on parle de droit subjectif : c’est le pouvoir moral qui appartient à tout sujet humain de faire certains actes et d’exiger certaines choses.

b) 2ème niveau : niveau politique, sens collectif de la notion

Dans la vie sociale, les règles d’action ce sont les lois. On les appelle « le droit positif » (= droit +) : ensemble des lois établies par des législateurs dans un pays donné à une

époque donnée qui fixent ce qui est autorisé, interdit et obligatoire. Les lois fixent les limites du légal.

3) Définition générale de la justice

jus : le droit.

La justice c’est l’expression du droit, sa manifestation.

On ne peut donc pas définir la justice sans définir le droit, sa définition est relative au droit (subjectif et +). Ainsi, la justice a également 2 niveaux de signification.

a) Signification morale de la justice

La justice serait alors en ce sens, une vertu qui consiste à donner à chacun ce à quoi il a le droit.

On parle ainsi « d’homme juste ou injuste ».

b) Signification politique de la justice

La justice ici, est un ensemble d’institution (ministère, tribunal, juge...) qui s’appuient sur le droit + pour en assurer l’application. Ainsi un juge, interprète et applique le droit positif, en fonction des circonstances.

4) Problème général du cours

On constate que le droit + n’est pas le même selon les pays, il change constamment. Pb : Si ce qui est légal dans un pays est illégal dans un autre, du point de vue logique, des lois contraires ne peuvent être justes en même temps.

Pour résoudre ce pb, s’offre à nous les deux alternatives (I et II).

I- Première hypothèse 

La justice et le droit se fonderaient sur la seule force. On observe d’ailleurs dans l’expérience courante, que la force est considérée comme une règle : loi du plus fort. « Les gros poissons mangent les petits poissons » Spinoza.

1) Hypothèse soutenue par les Sophistes

a) Rappel sur les Sophiste (cf cours liberté)

Photo fiche

b) Opposition radicale entre le droit positif et le droit selon la nature

Droit positif : les lois de la société

Droit selon la nature : la loi du plus fort

- but : les lois permettent de protéger les « faibles » des « forts ».

- Pour les Soph, les lois sont des subterfuges trompeurs contraire à la nature : le droit est injuste (ici le critère de la justice : la nature)

- Il ne faut donc pas respecter le droit positif.

- but : droit par lequel le plus « fort » écrase le plus « faible ».

- C’est le seul droit conforme à la nature (nature et nature de l’h), il est le seul droit à être réellement juste selon la nature.

- Ce droit doit servir de règle dans la vie sociale.

2) Critique par J.J. Rousseau de la notion de « droit du plus fort »

Dans Le contrat social (1762), J.J.R passe en revue les théories politiques qui l’ont précédés et en fait une critique afin de créer sa propre société démocratique. À cette occasion il critique le droit du plus fort : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir ».

a) Explication

1èrement : l’opposition jamais toujours exprime la difficulté

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